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can we talk about... work ? | ft Nino

Na Hee Collins
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Tu ne voulais pas baisser les bras. Paradoxale quand on voyait où tu étais. Quand on voyait que t'avais quitté le bloc opératoire pour t'occuper des consultations ou des urgences. Contradictoire quand on te voyait marcher ici, parfois trop sûre de toi, parfois pas assez. Contradictoire quand on te voyait, les dossiers sous le bras, à te pincer les lèvres en lisant quelques lignes sur un patient, quand tu t'inquiétais pour l'un d'eux. Tu ne voulais pas baisser les bras, tu voulais continuer ce que tu faisais... Le voulais-tu vraiment ? Dans le fond oui. En réalité tu hésitais parfois. Tu te demandais si ça aussi, tu ne le faisais pas que pour tes parents. Que pour les rendre fiers. Pour montrer que tu avais ta place là. Pour ne pas les décevoir. T'osais pas leur dire que tu hésitais quelques fois, que tu te disais que tu aurais peut-être dû faire autre chose. Oui mais quoi ? A part la médecine tu n'avais vraiment rien en tête. Alors cela voulait dire que c'était fait pour toi n'est-ce pas ? Ou essayais-tu tout simplement de te convaincre ? Tu ne savais pas. Tu ne savais plus. Mais tu continuais. Tu restais là, tu revenais. Tous les jours. Mais aucune routine n'était installée. Les gestes étaient différents d'un jour à l'autre – les personnes que tu croisais aussi. Chaque problème était différent. Chaque personne aussi. Le traitement n'était jamais le même. Et tu aimais ça.
Alors pourquoi te posais-tu autant de questions ? Pourquoi avais-tu autant de regrets ? Pourquoi vivais-tu avec des remords ?

Un léger rire dans la gorge, tu plissas brièvement le nez, inclinant le visage sur le côté. Ce n'était pas une mauvaise chose. Tu aurais peut-être dû lui dire mais tu ne voyais pas ça comme une mauvaise chose. Cela devait être tout aussi rare que de te croiser sans ta blouse, d'ailleurs. « Oui ne vous en faîtes pas, tout ira bien », tu hochas quelque peu le visage, le sourire fin. Tu voulais rester positive, c'était rendre service au patient mais aussi aux proches, tu supposais. Et là tu étais sûre de ce que tu disais. Mentir ne servirait à rien. Un autre son amusé brûla ta gorge et tu retins ton sourire, la gardant léger, discret. Tu clignas quelque peu des paupières ensuite, l'observant, muette, avant de rire, amusée, imitant à ton tour le « gros regard des parents ». T'étais pas plus douée que lui cela dit et vous deviez avoir l'air fins au milieu du couloir... « J'aurais plutôt dit que ça fait officiel ? Plutôt que peur ou rude », t'étais pas sûre d'être claire. Tu trouvais la tenue normale plus posée, plus tranquille. Une façon moins officielle de se présenter à la victime – une façon moins officielle de la faire se sentir comme telle. « Non je finis », dis-tu, le coin des lèvres haussé. Tu fus quelque peu surprise ensuite, penchant le visage avant de retrouver le sourire. « Avec plaisir », ça te ferait du bien, sans doute, de parler à quelqu'un d'autre, de passer du temps avec quelqu'un d'autre. De sortir de l'hôpital, de chez toi. De voir du monde, de profiter, de papoter, de rire. De faire comme tout le monde et d'oublier un peu ce qui te tracassait. « Ne vous en faîtes pas », dis-tu en agitant doucement la main, un rire discret aux lèvres. « On peut y aller tout de suite si vous avez le temps ? », parce que tu l'avais mais lui peut-être pas. Tu avanças tranquillement vers les vestiaires, indiquant ta blouse de l'index. « Je me change et on peut y aller si vous voulez », proposas-tu à nouveau le sourire fin. « Il y a un café pas trop loin et ils ont de bonnes pâtisseries », tu plissas quelque peu le nez, le regard pétillant rien qu'à l'idée de déguster une petite douceur. « Si vous aimez ça. Vous aimez ça ? », demandas-tu, presque paniquée d'avoir assumé qu'il aimait sans demander. « Je reviens rapidement », que tu fis la promesse dans un sourire, entrant dans les vestiaires, lui lançant un dernier regard alors que la porte se fermait.
Tu te changeas rapidement pour ne pas le faire attendre trop longtemps et tu quittas la pièce, ton regard balayant les alentours, un sourire naissant sur tes lèvres en allant vers lui. « Ca vous va alors ? Pour le café », tu préférais t'en assurer, tu ne voulais pas perturber son programme.

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Les hésitations étaient monnaie courante dans la vie, parfois dangereuses, parfois salvatrices, il fallait savoir les maitriser, les embrasser ou les éviter. Un tir ne devait pas contenir une goutte d'hésitation, le choix d'un téléphone pouvait se trouver semer de cette graine qui germait au fur et à mesure. Tout était une question de contexte, de timing et de réalité. Tu n'avais jamais réellement réfléchis à cette carrière dans laquelle tu t'étais précipité pour laver ta peine. Toujours attiré vers l'ordre et l'aide il t'avait semblé évident de poursuivre cette même voie, même en la perdant. Aujourd'hui tu ne te voyais pas faire autre chose. Même si tu bricolais des voitures tu n'allais pas en faire ton gagne pain, et même si tu trouvais des passions, tu savais que la culpabilité et l'envie de justice ne te ferais jamais quitter ce poste. Réelle détermination et vocation ou moyen de soulager ta peine, tu ne savais pas réellement, mais tu voulais croire que ta vocation était là, que tu la suivais, puisqu'elle était tout ce qui te restait.

Pourtant tu ne pouvais détacher ce bout de toi, celui qui restait inquiet pour chaque personne qui croisait ta route, qui avait le malheur de devoir venir te voir, porter plainte. Tout comme aujourd'hui, le travail s'arrêtant, le caractère reprenant. Hochant doucement la tête tu la remerciais d'un sourire en sachant qu'elle irait bien. Ce n'était plus de ton ressort, mais ton coeur se sentait moins lourd. Peut être tout était égoïste , et la façon dont tu avançais dans ta vie était d'un égoïsme pur et dur. " C'est vrai que ça fait plus officiel. " Logique quand on y pensait. Les vêtements de ville n'étaient clairement pas ce que tu portais le plus, bien au contraire, préférant presque ton uniforme à un simple tee shirt et jean. Comme aujourd'hui. Tout semblait changer aujourd'hui, même cette phrase insensée qui sortait de ta bouche invitant alors Na Hee a boire un café. Certains auraient vu une occasion pour flirter tu y voyais un moyen de parler travail, de te renseigner. "Super ! " Ton enthousiasme pouvait sûrement s'expliquer du manque de sorties dans ta vie. Boulot métro, dodo. Une triste vérité qui s'appliquait parfaitement à toi. Peut être que tu avais besoin de gens pour couper ce fil, te faire oublier, pas elle, mais le temps qui passait. Pas ton but, mais t'aider à réaliser que ta vie méritait d'être vécu, avec une énergie que tu mettais à chercher des criminelles. " Pas de problème j'ai tout mon temps je vous attends alors. " le vouvoiement de rigueur, vous n'étiez pas encore à rire comme deux amis autour d'une bière mais l'échange était cordial et sa douceur une bouffée d'air frais. "Oh alors on peut y aller bonne idée. Oui oui j'aime ça. " Tu n'avais aucun plan de toute façon, heureusement qu'elle connaissait les environs. Tu confirmais sa peur sans réellement savoir quoi répondre. Tu aimais ça. Avant. Cela faisait bien longtemps que tu n'en mangeais pas voire très rarement. Mais il était temps de gouter de nouveau, de profiter.
Attendant patiemment tu saluais chaque membre de l'hôpital reconnaissant certains médecins ou infirmières qui chuchotaient sur ta présence ici faisant baisser tes yeux. "Oui parfait un café et pâtisserie. " Un sourire ancré aux lèvres tu lui emboitais le pas afin de prendre cette pause bien méritée. " Je vous suis du coup. " C'était beaucoup plus simple ainsi que de te perdre sous ses indications. " Mais vous n'êtes pas trop fatiguée de votre journée? " Ou nuit. Quelles étaient les heures pour finir maintenant ? Ce n'est qu'une fois arrivé dans le café que tu te posas cette fameuse question: qu'est ce que je prends ? "Vous avez des recommandations? Je suis ouvert à toute proposition. "



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On t'avait dit que ça arrivait. C'était triste, oui, mais c'était un risque du métier que de perdre un patient sur la table. On t'avait dit que si tu bloquais déjà maintenant, t'allais pas t'en sortir. On t'avait dit de ne pas avoir un cœur aussi grand histoire de ne pas laisser chaque patient s'y glisser. On t'avait dit que ce serait ta faiblesse si tu les laissais flotter dans ton organe. Et c'était clairement le cas. Tu n'allais pas probablement jamais oublier ce patient, cette confiance qu'il avait placé en toi. La confiance que sa famille avait placé en toi. T'allais pas oublier que t'avais tout détruit en quelques secondes. C'était bien d'être médecin, on en voyait toujours que les bons côtés. Les maladies guéries, les corps remis, les gens heureux. On en oubliait tout ce qui se passait dans les salles, au bloc. On en oubliait que vous restiez humains, aussi, et que vous ne pouviez pas sauver tout le monde. Tu aimerais, pourtant. Pouvoir sauver tout le monde. Rendre le monde meilleur. Faire que chaque personne puisse être heureuse et totalement guérie. Tu savais que ce n'était pas possible, qu'un songe irréalisable mais tu voulais y croire.
Ca t'avait cependant totalement bouffé de faire face à ce premier échec auquel tu ne t'attendais pas.

Tu hochas lentement le visage, le sourire léger. Les uniformes faisaient toujours plus « officiel ». Comme toi, par exemple. Si tu venais à entrer dans une chambre avec ta blouse, cela rendrait les choses beaucoup plus sérieuses que si tu débarquais avec tes habits de tous les jours. Cela pouvait décontracter la personne, de ne pas voir le bout d'une blouse blanche ou d'un uniforme de policier. Cela rendait les choses plus simples dans un absolu. Pas de hiérarchie, pas d'ordre. Juste deux personnes face à face qui discutaient d'une chose ou d'autre. Cela rendait la conversation plus aisée. Un léger son amusé vibra dans ta gorge alors que tes lèvres articulaient un « Super » discret pour répondre au sien, ton regard pétillant. Il avait l'air content alors que tu l'étais aussi. Tu étais un peu surprise par l'invitation mais ce n'était pas désagréable. Ca te changerait que de directement rentrer chez toi. « Merci », dis-tu simplement dans une nouvelle esquisse. « Parfait alors. Vous verrez, ils ont pas mal de choix », expliquas-tu, l'index levé, comme si t'étais devenue une fine connaisseuse en deux secondes. Tu allas te changer avant de le rejoindre. Un sourire décora tes lèvres alors que tu hochais le visage, visiblement satisfaite du programme. Tu lui lanças un regard, quelque peu amusé,  une esquisse fine aux lèvres. « Je vous promets de ne pas vous perdre », c'était supposé être rassurant ? Oui. Est-ce que ça l'était ? … T'avais des doutes. « Hmm non ça va », répondis-tu après quelques secondes de réflexion. « La fatigue viendra que lorsque je serai chez moi. Une fois que je ne bouge plus, c'est comme si tout retombe, et la fatigue avec », tu tournas tes prunelles vers lui dans un petit mouvement d'épaules. Il devait connaître ça aussi non ? Avec le métier qu'il faisait. « Et vous ? Vous n'êtes pas fatigué ? », ses journées devaient être plus éprouvantes que les tiennes. Une fois arrivé, tu détaillas la vitrine, redressant un instant tes prunelles vers lui pour retourner observer les pâtisseries. « Alors... », commenças-tu. « Tout dépend. Si vous voulez apaisé votre corps avec une rude journée, je conseille quelque chose avec du chocolat », dis-tu, solennel. « Si vous cherchez quelque chose pour vous redonner un petit coup de peps mais pas trop, une tarte au citron. L'acidité donne un élan d'énergie sans pour autant vous faire courir partout », tu ris quelque peu à cause de tes propres commentaires. Tu parlais comme si t'étais dans le métier depuis dix longues années. Tu le détaillas un instant sans rien dire, tes prunelles décortiquant chaque met posé dans la vitrine. « Je vous conseillerais la tartelette aux framboises », tu désignas la dite tartelette. « Je trouve la framboise douce, et ça pourrait vous permettre de décompresser un peu », proposas-tu dans une petite esquisse. Tu choisis un bout de tarte au citron et un cappuccino, laissant Nino prendre ce qu'il désirait ensuite. « C'est tellement un bonheur toute cette nourriture vous trouvez pas ? », tu levas un regard pétillant vers lui, un sourire radieux aux lèvres.
 
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On ouvrait toujours les yeux au pire moment. Durant tes rêves tu ne cessais de les rouvrir quand tu la voyais au sol, quand le bruit finissait par être silencieux, quand ta voix ne sortait plus de ta gorge, quand tu comprenais sans assimiler. Tu te réveillais toujours en sueur. Parce qu'elle n'avait jamais quitté ton esprit. Le travail, tu t'y réfugiais, répétant que t'allais bien. Contournant ces tests psychologiques idiots qui te laissaient continuer. Où étaient ils quand t'avais voulu tout finir?

On ouvrait toujours les yeux trop tard, au pire moment. Tes yeux étaient ils donc fermés ? De t'accorder un instant de répit ? Un moment en civil même si tu côtoyais ton métier. Flirtant avec les devoirs et le repos tu prenais ce rôle à coeur, cherchant à aider toute personne, oubliant de t'aider toi même. Tes yeux devaient être fermés alors que tu lui faisais une telle proposition, que tu t'accordais un instant de changement. Alors que son sourire semblait plus chaud que toutes ces soirées à broyer du noir dans un appartement affreusement vide. Tu l'attendais, essayant même de comprendre ce qui avait pris à ta bouche pour proposer une telle chose, même si quelques questions restaient sans réponse tu n'avais pas pour habitude de parler avec les autres, de prendre des verres, des cafés. Aujourd'hui tout changeait, même cette habitude de foncer tout droit chez toi, de tomber de sommeil et de te réveiller pour travailler de nouveau. "Ah merci ! " riais tu doucement. Ce rire tellement faux pourtant doux, la joie ayant quitté ta vie de longues années auparavant. "Ah oui je connais ça.. on tire sur la corde et d'un coup ça lache. " Fatigue? Travail? la vie entière était une dose qu'on voulait arrêter de temps en temps. "Ca va .. je suis en repos alors .. je suis moins tendu. " La fatigue ne te quittait jamais, comme une bonne amie avec l'insomnie, elles te tenaient éveillé ou bien juste là. La vitrine donnait envie, elle donnait ces idées de douceurs, de sucré. Tian aurait aimé tu en étais sûr. Tout comme elle. Ce n'était pas quelque chose dont tu jouissais seul, mais que tu ne faisais que partager. Pourtant à ses explications détaillées il semblait que tu devais la prendre en fonction de toi, cette part. Il fallait imaginer ce que ton corps avait besoin, il fallait comprendre ce qui te donnait envie. Penser à toi. sous les conseils avisés d'une experte en pâtisserie. "Quels détails.. je ne peux pas me tromper alors. "Dis tu amusé. C'est après elle que tu commandas à ton tour une tarte à la framboise et un moka. Sortant ta carte tu payais pour le tout content de pouvoir être utile. Une fois la commande prête tu prenais donc une partie de la commande pour l'emmener à la table attendant les boissons qui allaient vous être ramenées. "J'ai écouté v... tes conseils. On peut se tutoyer? " Amoureux du formel tu trouvais cela un peu too much d'ainsi la vouvoyer comme une aînée. "J'ai hâte de goûter. "Peut être aurait elle le goût. Le sucre que tu avais perdu, que tu semblais ne pas retrouver. Et pourtant la première bouchée fut étonnante. Acidulée, le sucre venait en second pour calmer cette mini agression. Telle était la framboise. Acidulée mais sucrée. Il ne fallait qu'un temps, qu'attendre pour profiter de son goût parfait. Tes pensées se perdant dans ce goût que tu voulais sentir encore et encore. "Très bon choix. " Dis tu sincèrement, comme si elle avait réussi à te cerner.


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Etait-ce bête de renoncer ? Ca faisait parti du métier, non ? De perdre des gens sur la table d'opération, d'en rater, d'en échouer, d'en laisser tomber. De ne pas pouvoir en guérir certain.e.s. Ca faisait parti du métier. Tout n'était pas rose, tout n'était pas immensément beau. Tout pouvait être noir, ou gris, mais rien n'était totalement blanc. Pas comme la blouse que vous portiez. Etait-ce un moyen de l'avoir quelque part, ce blanc ? Autre que sur les murs de chaque pièce. Comme pour rappeler que tout pouvait bien se passer ici. Comme pour faire croire que c'était un « paradis » et qu'on en sortait toujours plus fort, plus grand, plus vivant. Un peu ironique, non, sachant qu'on pouvait très bien y rester et en plus en partir. Tu te posais trop de questions sur le métier, sur toi. Pourtant tu faisais rien. Tu continuais. Tu restais là. Peut-être que t'étais bloquée. Une âme en peine à la recherche de son salut.
T'étais tombée sur Nino. Pas la porte de sortie à laquelle t'aurais pensé mais une porte de sortie qui était tout de même la bienvenue. Ca changeait, de le croiser en civil. Ca changeait, d'avoir une conversation aussi banale. Sur tout, sur rien, en laissant les soucis du boulot plus loin. « En quelque sorte », dis-tu, le visage un peu penché. « Je pense que c'est souvent le fait de ne plus bouger. Quand on est ici, on bouge, on parle, notre concentration est différente que lorsqu'on fixe notre plafond », tu ris quelque peu, le nez un peu plissé avant de hausser les épaules. Tu sentais la fatigue différemment au boulot et chez toi. Chez toi t'avais l'impression de supporter le poids du monde. Ici, t'avais juste la sensation de soulever ta fatigue à chaque pas. Parfois l'inverse. Tu hochas le visage à ses mots, l'esquisse fine. « Le travail vous rend tendu ? », demandas-tu, le sourcil un brin levé. Et s'il te disait oui, tu feras quoi ? Tu lui conseilleras peut-être des séances de massage, ou quelque chose pour détendre. Pourquoi pas nager ? Ca détendait toujours de nager. Toi du moins... mais ce qui était vrai pour toi ne l'était pas pour les autres, et inversement. A la place du sport, il y avait les pâtisseries, aussi. Ca détendait, pas de la même façon, mais le résultat était le même puisque c'était appréciable. Le sport vidait la tête, les pâtisseries détendaient l'esprit. « Pas du tout », commentas-tu en riant. Impossible de se tromper alors, voyons. Tu clignas un peu des paupières, articulant un « Merci » gênée quand il paya, le sourire doux mais un peu timide. Tu pris alors ta commande et allas t'installer. Une esquisse resta présente sur tes lèvres alors que tu l'observais, penchant le visage d'un côté puis de l'autre. « Je ne sais pas. Est-ce qu'on peut ? », le taquinas-tu avant de retrousser le nez et de rire. « Bien sûr qu'on peut », admis-tu dans un rire discret. « Tu me diras ce que t'en penses », susurras-tu, goûtant ta tarte, te délectant des saveurs. Et tu l'observas ensuite, patiente, un large sourire aux lèvres. « N'est-ce pas ? », et tu souris un peu plus, dodelinant fièrement de la tête. « Ca fait du bien aussi. Non ? », tu avalas un autre morceau de tarte. « On a toujours besoin d'une petite dose de douceur. Je trouve ça apaisant de s'offrir un morceau de tarte de temps en temps. Un peu comme si on posait du coton sur nos soucis pour les rendre moins bruyants ? », tu grimaças légèrement, pensive. « Je sais pas si l'image est la bonne cela dit », mais tu supposais qu'il avait compris la chose dans son ensemble. « Tu pratiques un sport en dehors du travail ? », que tu le questionnas après une autre bouchée, redressant les prunelles vers lui. « Les policiers que j'ai croisés m'ont souvent dit qu'ils en faisaient. Histoire de se détendre et de s'oublier un peu », parce que le métier n'était pas simple. Les choses qu'ils voyaient tous les jours encore moins. Tu remercias le serveur quand il vous apporta vos boissons, tes mains entourant la tasse fumante dans une mine contentée. « On parle souvent de la course. Parce que ça vide bien la tête mais... la natation fait tout aussi bien le travail. On oublie tout une fois sous l'eau », t'aimais bien trop nager pour ne pas parler de la natation.
 
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Il fallait se détacher, qu'ils disaient, intelligemment et à raison. Se détacher de l'aspect émotionnel de ton métier, laisser les gens partir, ne pas faire d'actes stupides, respectées la loi même si elle fut précédemment bafouée. Le plus important était de se détacher. Mais t'y étais jamais arrivé. Non réellement, préférant rendre visite aux victime pendant tes repos, préférant réfléchir comment attraper ce vilain qui trainait en ville. Tu préférais aider à traverser, tu préférais tout sauf rester seul, inutile. Rester dans une ombre qui te rappelait qu'elle n'était plus là.
Elle avait peut être raison, te faisant alors hocher la tête dans une petite moue retroussant quelque peu le nez. Après tout bouger te faisait penser à autre chose, reste inerte ne t'avait jamais aidé bien au contraire. Fixer un plafond, ça te faisait presque peur. Pourtant tu l'avais fait, écoutant ton psychologue de l'époque te répéter des phrases rassurantes, essayant de faire sortir cette rage, de te faire comprendre que la fin n'était pas là. Tu ne l'avais jamais écouté. "Un peu. C'est normal. Il faut faire attention.. sinon ça peut être grave pour quelqu'un. Je suppose que c'est pareil pour vous non? " Avoir la santé des gens au creux de la main ne devait pas être de tout repos, bien au contraire. Faisant monter un stress parfois inutile dans nos vies déjà stressantes. Alors chacun avait sa recette, la tienne était de travailler encore plus, dans une sorte d'illogisme incroyable. Mais tu supposais que pour aujourd'hui une pâtisserie irait très bien. Le sourire grand, l'amusement dans les yeux, tu semblais dénué d'une certaine énergie. Pourtant chaque muscle fonctionnait, chaque matin tu te levais, et tu réussissais même à courir. Nul besoin de t'agiter pourtant allant t'asseoir après avoir payé, indiquant à ton invitée que ce n'était pas grand chose. "C'est plus convivial non? "Sa réponse ne tarda pas et te fit sourire. Il y a bien longtemps que tu n'avais pas pris le temps de rencontrer des gens. De juste leur parler, les découvrir. Tout comme tu mangeais quelque chose de nouveau, quelque chose que tu ne t'octroyais jamais. Comme si plus rien n'étais dû. Se faire plaisir, de temps en temps, ça avait aussi une utilité. "Oui ça fait du bien. " Etrangement tu comprenais ses mots, ce qu'elle entendait, ce qu'elle voulait dire. Comme si le sucre était une sorte de réponse, de calmant. Ton coeur n'était pas apaisé pour autant, mais ton esprit un peu plus, il semblait apprécié le moment oubliant le reste. "Si c'est assez bon, enfin je comprends.. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude alors.. hm;.. ça fait un peu flotter ? " Comme si le reste n'était pas si important, pour le moment le sucre faisait juste son effet, et il ne te déplaisait pas. Les iris relevés vers elle tu clignas quelque peu des yeux cherchant la réponse que tu connaissais pourtant bien. "Ah heu oui... je cours. C'est vrai que ça fait du bien. Je vais à la salle aussi.. C'est important pour relâcher la pression et être en forme. " Tu n'allais pas mentir que c'était une partie de ton travail, et que tu t'oubliais souvent dans ces moments d'efforts intenses également. un autre bout de ton dessert dans la bouche, juste le temps de le laisser fondre et tu remerciais le serveur. "Ah ? Oui c'est vrai , c'est reposant de nager aussi... Hm.. je n'y penses pas trop. Je pourrai m'y mettre !" Voilà une bonne idée, une autre activité à inscrire sur ta liste... d'activités. Elle avait de bonnes idées et tu ne pouvais nier que sa présence était .. reposante. "Oh.. du coup.. La dame que j'ai été voir.. Elle a parlé un peu de ce qu'il s'était passé ? Ou ...? " Le regard inquiet tu te reculais un peu en souriant. "Ah pardon.. je demande trop de choses. " Prenant alors une gorgée de ta boisson tu recouvris rapidement ta bouche. Chaud. C'était chaud, trop chaud.


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Hochant doucement le visage dans un sourire crispé, tu approuvais sans réellement le dire. Sans parler. Une erreur et tout était fiche. Une erreur et un.e patient.e perdait la vie. Tu supposais que dans son métier aussi, ça pouvait être le cas. Que dans son métier aussi une seule faute pouvait causer des dégâts énormes, faire une victime – ou plusieurs. C'était un peu pareil, finalement. C'était un peu la même chose, les mêmes règles et ce tout à respecter. Mais ce tout parfois impossible à suivre, à mettre en place. Se retrouver devant le fait accompli, comprenant qu'il n'y avait plus rien à faire était le pire. Tu avais perdu un patient. C'était ta faute. Uniquement la tienne. Directement la tienne. « Il faut faire attention », susurras-tu doucement, un léger mouvement du visage encore visible. « C'est pareil oui », dis-tu enfin pour confirmer, les prunelles voyageant, cherchant, ne trouvant rien, retournant vers lui alors. Le coin de tes lèvres s'abaissa pour se lever dans un geste un peu plus décontracté même si tes pupilles brillaient de culpabilité, de remords. Même si ton cœur tambourinait un peu plus fort en y pensant. Et tu te revoyais au bloc. Tu te revoyais devoir l'annoncer à la famille. Tu te revoyais pleurer, seule, une fois arrivée chez toi... On osait ensuite te dire qu'il fallait se détacher. Ne pas s'attacher. Créer une barrière entre eux et toi. Mais comment ? Tu supposais que c'était possible. Certain.e.s y arrivaient – cela ne voulait pas dire que toi, tu y arrivais. Pas comme tu voudrais. Pas comme on voudrait. Un léger rire dans la gorge, tu plissas un peu le nez. « C'est plus convivial », articulas-tu dans cette ambiance posée, ce petit coin tranquille, loin de l'hôpital. C'était agréable. Pas totalement inconnu pour toi, tu venais parfois ici. Mais venir avec quelqu'un était différent. Le sourire large tu fus ravie de l'entendre confirmer, levant le pouce dans un air complice avant de rire. Le sucre faisait toujours du bien – pas sur le long terme, certes. Ca apaisait. Ca tranquillisait. Ca réparait faussement un cœur fragilisé. « Il faudrait t'habituer à en prendre un peu plus dorénavant », et quoi t'allais l'initier ? Peut-être bien. Ca pourrait être sympa. C'était une petite pause que tu lui offrais tout en te reposant aussi. « Flotter comme sur du coton », repris-tu dans un rire léger. Hochant doucement le visage, tu l'observas un instant, poussant un peu tes lèvres en avant. « J'imagine que ça doit faire du bien. Tu y vas souvent ? », t'étais bien curieuse... « Ca t'arrive de cogner dans les sacs, aussi ? On voit souvent les policiers faire ça à la télévision », confias-tu dans un petit air amusé, une petite lueur taquine dans les prunelles. « Il faudrait que tu t'y mettes », rétorquas-tu, les yeux un peu écarquillés. « C'est super agréable d'être dans l'eau. Ca détend tout autant que les autres sports et ça fatigue tout autant. Je vais souvent nager le matin. Parfois le soir. Ca fait du bien », expliquas-tu en haussant les épaules. « Peut-être qu'on se croisera si tu décides d'y aller... et peut-être que je te battrai à la course », tu souris, satisfaite bien que grandement amusée avant de cligner un peu les paupières et de pencher le visage. « C'est normal de demander », dis-tu. « Je n'ai rien le droit de dire, en soit. Le secret professionnel et médical », tu souris, un brin désolée... avant de rire en le voyant faire, agitant ta main pour lui faire de l'air. « Vas pas te brûler non plus, je suis médecin mais tout de même... », l'embêtas-tu, la voix malicieuse. « Plus sérieusement... j'aimerais répondre à ta question mais je ne sais pas », tu secouas un peu le visage. « Elle ne m'a pas parlé de ce qu'il s'est passé, du moins. Mais peut-être qu'elle a parlé à une collègue ? », suggéras-tu dans un petit mouvement incertain des épaules. « J'en ai aucune idée, désolée », tu lui offris un regard coupable, tentant de même un petit sourire. « Tu te détaches jamais de ton boulot, hein », fis-tu remarquer après quelques secondes de silence, un brin taquine mais aussi compatissante, les prunelles douces, comprenant très bien. 
@Nino Sang
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