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Life is like Monopoly

Sandro Frankes
Sandro Frankes
Maire de San Francisco
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Age : 63
Occupation : Maire de San Francisco depuis six ans. Deux mandats à son actif. Sandro traine derrière lui un passif de défenseur des droits des réprimés. Aujourd'hui, il s'efforce d'œuvrer au quotidien pour améliorer sa ville. Enfin quand les lobbyings ne font pas des siennes et qu'il prend conscience qu'il est qu'un pion sur un échiquier, car il ne veut pas se vendre au Diable. A moins que cela soit déjà le cas ?
A San Francisco depuis : Toujours. C'est un enfant de la ville. Il vient pas de la classe moyenne, fils d'immigré portugais venu vivre le rêve américain. Autant dire qu'il a parcouru du chemin pour en arriver là où il en est.
Mes z'amours : En couple avec sa seconde épouse après un premier mariage qui s'est terminé dans les larmes et l'alcool avant qu'il ne remonte la pente pour ses deux filles qui aujourd'hui ont quitté la ville pour poursuivre leur vie, loin des médias de la ville.


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life is like Monopoly
Les yeux rivés sur le manoir, un sourire se forma progressivement sur mes lèvres. Les travaux touchaient à leur fin, et dans une semaine le Berkley manor academie ouvrira ses portes aux élèves. Pas n'importe lesquels , des étoiles qui sont tombées du ciel et qui , dans leur chute , ont perdu leur lumière scintillante. Au cœur de cette école singulière, ces étoiles bafouées du monde du showbiz , vont réapprendre la vie d'artiste,s'enhardirent face à la critique médiatique  et surtout retrouver confiance en eux Retrouver cette flamme qui sommeille dans leur corps et qui , jadis les a poussé à s'envoler très haut dans la gloire . Des professeurs vont les encadrer tout au long de ce cursus pour  les aider à combattre leurs démons. Des célébrités qui ont réussi à contourner cette dure loi qui malheureusement fait partie de notre quotidien .

Je pris une profonde inspiration, puis marchai vers le bâtiment d'un pas assuré.  Mes iris verts étaient toujours à le scruter , avec fierté , mais aussi avec peine. L'idée m'était venue dans une période assez sombre de mon existence, un chapitre qui encore aujourd'hui m'arrache des larmes des yeux. Il y a quelques années en arrière , je vivais une histoire passionnée et clandestine avec une chanteuse de blues locale , du nom de Rosa Berkley. Une femme afro-américaine que j'avais eu la chance  de rencontrer dans un club  de Hatteras Island. C'était un soir d'été au café Pamlinco, il faisait chaud et on pouvait entendre le bruit des vagues"aller et venir" sur le sable blanc . C'était une femme incroyablement belle et beaucoup trop jeune pour moi, et dès qu'elle s' était mise à chanter , j'avais compris que ma vie allait prendre un nouveau tournant. Il m'arrive encore de l'écouter et de me remémorer ce temps... Un temps, où l'amour et la peine se sont étrangement mélangés quand la presse a révélé notre romance au grand jour. Un soucis de plus dans sa vie déjà si triste et tourmentée par la violence et les addictions.

C'était une nuit  douce et calme  d'automne quand j'ai appris son décès. Un soir sans étoile et sans lueur sur l'océan . Je me souviens avoir pris la voiture pour me rendre sur l'ile, le cœur serré par la douleur bien que ma tête refusait cette cruelle vérité. Ma petite étoile était montée au ciel , trop blessée par la cruauté de notre monde.  A dater , de ce jour, je m'étais juré de lui rendre un hommage particulier et c'est de là, qu'est né mon désir de construire le Berkley manor academy. La-bas nos étoiles filantes vont bien évidemment étudier les arts de la scène pour s'enhardir mais aussi des cours fondamentaux. Il est  d'ailleurs  possible d'en ressortir diplômé. L' académie est ouvert pour les stars du monde entier et  quelque soit sa profession. Chacun d'eux recevra une invitation personnelle  dans sa boite à lettres . Une invitation manuscrite et signée de mes initiales " R M H".  Sans cette lettre il est impossible de situer l’académie, elle se trouve pourtant au cœur de la jolie ville de Greenwich dans le Connecticut... Une ville où j'ai passé une partie de mon adolescence, et que j'affectionne tout  particulièrement. Deux après ce terrible évènement j'ai quitté New York pour bâtir dans la ville religieuse , la plus grande et prestigieuse école d'arts de tous les temps.


Richard Melville Hall
 

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