Under my skin - Past - Lane & Logan

J’aurai pu attendre tu sais, tu n’étais pas obligé de faire ça. Il n’a ressenti aucune obligation de le faire, mais il sait que c’est peine perdue de lui faire entendre raison. Il se contente de sourire aux remerciements qu’il lui fait. Pour lui, il s’efforce d’être à la hauteur de la confiance qu’il lui a attribué en acceptant cette relation qui aux yeux des autres est résolument hors des lignes. « Tu le devrais, Lane. Ton avis comptera toujours pour moi. » Il lui indique avant d’ajouter : « Cela me va que tu y prennes goût parce que c’est moi. » Un sourire charmeur et amusé ourle ses lippes avant qu’il lui annonce la suite du programme. Ce soir est le début d’une nouvelle phase dans leur relation. Ce qu’il ne manque pas de lui faire comprendre lorsque sa main vient se loger dans le creux de ses reins alors qu’il l’invite à avancer lorsque leurs silhouettes s’extirpent de l’habitacle de sa voiture. Ils récupèrent naturellement les clés de leur maison et l’agent immobilier finit par s’éclipser pour leur permettre de profiter de leur intimité. Tous les détails ont été précédemment réglés par Michael en amont. Ils se retrouvent donc seul très rapidement et pénètrent tout naturellement dans cette demeure devenue leur. C’est étrange. Il y a toujours ce sentiment d’adrénaline qui nous gagne lorsqu’on emménage dans un nouvel endroit, mais cela a d’autant plus de sens à cet instant où ils foulent l’entrée de cette villa. Logan se sent serein, car il se rend compte que pour la première fois de sa vie, il se sent vraiment chez lui. Il n’est plus qu’une image tronquée. Il est lui, Logan Johnson, pilote de formule 1, bisexuel, dominant et amoureux de son soumis qui l’accepte avec ses désirs les plus extrêmes. Il se perd quelques instants dans ses pensées avant d’être ramenés sur terre par le baiser fougueux de son amant. Sa main vient naturellement retrouver sa nuque pour reprendre rapidement le contrôle de ce contact appréciable. C’est tellement ancré en lui qu’il ne peut s’empêcher d’agir de la sorte. « Cesse de me remercier. Tu oublies que mon rôle est de te rendre heureux, Lane. Je suis satisfait d’avoir pu lire clairement dans tes besoins. » Il lui indique contre ses lèvres dans un ton ferme avant de relâcher la pression de ses doigts dans sa nuque. Il se laisse entrainer à l’intérieur de la villa. Sa main prisonnière de la sienne. Logan observe son amant, qui semble avoir regagner sa jovialité naturelle. Cela le rassure profondément. Il se dit que les prochaines semaines seront sans doute moins pénibles avec les tâches qu’il compte lui confier pour faire de cet endroit leur demeure. Lanister reprend ses marques et son aisance à venir titiller ses nerfs. Il fronce les sourcils lorsqu’il évoque la cigarette. Lanister sait parfaitement que cette addiction lui déplait, mais qu’il fait attention lorsqu’il est avec lui. Logan aimerait lui faire perdre cette manie et considère qu’il s’en chargera lors de son retour. « Tu finiras par perdre cette mauvaise manie de fumer, Lanister. » Il lui indique dans un ton ferme, mais qui dévoile parfaitement sa détermination dans cette affaire. Il n’a nulle envie qu’un cancer du poumon ne viennent mettre un terme à l’espérance de vie de son amant. Il le suit naturellement à l’étage de la maisonnée où ils atterrissent dans le couloir menant aux diverses chambres. « La plus grande, celle avec la petite terrasse. Elle offre le plus de confort et le moins de vis-à-vis. Elle nous offrira l’intimité nécessaire pour nos jeux. » Il lui indique dans le creux de l’oreille alors qu’il glisse sa main autour de sa taille pour l’inviter à prendre la direction de la chambre en question. Il écoute Lanister répondre favorablement à sa demande initiale. Il déménagera petit à petit en fonction de son emploi du temps. Son rire est une sonorité agréable. Il en profite pour venir embrasser le creux de sa nuque alors qu’il avance en se collant contre lui. Leurs corps se balancent l’un contre l’autre lentement au fil de leurs pas. Il sent la possessivité de Lanister teinter ses propos lorsqu’il évoque Michael. Il ignore pourquoi, mais il existe une tension palpable à chaque fois qu’il évoque son assistant. Elle est plutôt existante du côté de Lanister, moins perceptible du côté de son ami, mais il la perçoit. « Je ne vois aucun inconvénient à ce que tu t’occupes également de mes affaires. » Il lui indique dans un sourire amusé. « Tu sais où sont mes trousseaux de clés de mes bolides. Tu n’auras qu’à utiliser l’une d’entre elles. J’informerai Michael que tu t’en occupes. Il fera le nécessaire auprès de l’assurance pour que tu puisses circuler sans soucis. » Il ajoute alors qu’ils retrouvent dans la chambre. « De toute façon à part mes effets personnels, il n’y a rien à récupérer. Je préfère que tu t’en occupes. Michael ne s’occupe pas de ce genre de choses pour moi. Lorsque j’ai déménagé après mon divorce, c’est moi qui me suis chargé de mes affaires. » Il lui indique. Logan n’a jamais été quelqu’un de matériel. Il apprécie la qualité des effets qu’il a autour de lui, mais ils ne s’y attachent pas. Du moins, il n’a jamais accordé d’importance aux espaces où il habitait jusqu’à ce jour. D’ailleurs sa demeure actuelle était plutôt un choix fait par Michael auquel il avait adhéré sans accorder d’importance, car il avait juste marre de vivre dans des hôtels. Aujourd’hui, il a la sensation que cette demeure pourra devenir son foyer, grâce à la présence de Lanister. « Il nous reste une petite demi-heure avant que je t’amène au travail. Une envie particulière ? » Il le questionne en venant doucement frôler sa peau sous le tissu de son haut afin de savourer le contact de sa peau sous son épiderme, s’en empreigne autant que possible avant son départ prochain.

Ils découvrent de nouveau ces lieux qui vont devenir leur foyer. La demeure n’a rien à voir avec celle dans laquelle il a vécu depuis son divorce après des mois dans un hôtel. Il ne l’a jamais vue comme un foyer. Pour cela, il aurait fallu qu’il lui donne une âme, ce qu’il s’était bien rechigné à faire. Sans doute parce qu’il savait qu’il ne resterait pas éternellement dans cette demeure d’architecte. Cette maison ressemblait plus à l’idée qu’il se faisait d’un foyer. Son style lui avait tout de suite plu et avait naturellement tapé dans l’œil de son amant. Aujourd’hui, elle leur appartenait et ils lui apporteront la touche nécessaire pour en faire un endroit où ils seront heureux de se retrouver lorsque leurs emplois de temps le permettraient. Ils n’auront plus à se priver de la présence de l’autre. Elle embaumera les lieux pour leur plus grand plaisir même durant son absence. Il pourra facilement s’habituer à ces moments de complicité amoureuse avec le barman. Il se rend compte qu’il lui offre plus de liberté que par le passé dans sa manière d’agir à ses côtés. Sans doute parce qu’il a apprit à lui faire confiance et qu’il sait que son amant connait ses limites. Il aime le titiller, mais ne franchit jamais la ligne. Il finit par prendre comme un jeu de provocation ses instants où il se montre malicieux dans sa volonté de prendre les rennes de leurs instants intimes, sans jamais s’imposer. Alors naturellement un sourire fin vient ourler ses lippes aux propos de son amant lorsqu’il détourne le sujet initial de ses propos pour évoquer l’agencement du dressing. Si cela le chante, Logan n’y voit pas d’inconvénient. C’est le genre de détails qui le laisse de marbre alors qu’il vient se coller contre son amant pour l’envelopper de son contact, de sa chaleur afin qu’il puisse se rappeler ses instants lorsqu’il repartira pour aller sur ses circuits. Ils abordent naturellement les détails de leur aménagement. Logan lui assure qu’il sera le seul à toucher ses affaires, ce qui semble soulager son amant qui refuse sa proposition d’utiliser l’une de ses voitures. Il préfère utiliser une fourgonnette qu’il empruntera à un ami. Il ne dit mot. Lanister semble avoir déjà un plan en tête et il ne voit nulle raison de lui faire changer d’idée. Il lui fait totalement confiance sur cette question. « Très bien, je te laisse gérer notre déménagement comme tu l’entends. Tu as carte blanche, mon Lane. » Il lui murmure dans le creux de l’oreille alors qu’il lui propose de choisir ce qu’ils feront de la dernière demi-heure qui leur reste. Lanister se montre charmeur et il est satisfait de voir que ses traits ont repris des couleurs depuis qu’ils se sont retrouvés. Il sourit naturellement à ses propos, savoure le frôlement de ses lèvres contre sa mâchoire et ses lèvres. Il l’accueille chaleureusement dans le creux de ses bras. Ses paroles révèlent ce manque qu’il ne peut plus taire. « Tu n’es pas puéril. » Il lui indique en venant doucement glisser sa menotte sous son menton pour le relever afin que ses prunelles azurs glissent dans les siennes. « Je t’embarquerai avec moi sur mes circuits si c’était une possibilité qui pourrait te convenir. » Il lui indique avec cette fermeté qui lui est propre. « Mais je sais que tu aimes ton indépendance et je ne veux pas t’en priver. » Il lui indique pour lui indiquer qu’il ne lui demandera jamais de le suivre, mais il cherche à lui faire comprendre que la porte n’est pas fermée, si un jour, il le souhaite. « Tu serais une distraction conséquente, ce qui ravirait mes conquérants. » Il conclut en venant déposer un doux baiser contre ses lèvres alors que son homme l’invite à prendre une décision. Alors, il vient naturellement le diriger vers la terrasse pour qu’il vienne s’installer et s’allonger sur ses cuisses. Le soleil de la journée continue de taper, leur offrant la température idéale pour se sentir bien dans ce lieu où ils pourront assurément se poser lorsqu’ils auront des invités. Finalement les minutes s’égrènent plus vite que prévue et le couple finisse par quitter cette demeure qu’ils vont devoir apprendre à s’approprier. Logan reconduit naturellement Lane à son travail. Il retrouve naturellement sa suite pour récupérer ses affaires et rendre les clés. Il ne compte pas passer la nuit. Cette suite n’avait que pour vocation d’attendre la fin du service de Lanister. Durant ce laps de temps qui lui donné, il va effectuer quelques courses pour le diner, le petit-déjeuner et le déjeuner. Il prend suffisamment d’aliments pour concocter des plats qui seront en quantité suffisante pour qu’il y ait des restes pour son compagnon. D’ailleurs, il se lance naturellement dans la réalisation du diner. Il prend soigneusement le temps de découper la viande et les légumes. Ce soir, il ne prévoit pas un plat de maître, mais une poêlée de légumes avec de la viande qu’il a fait marinée dans une sauce qui accentuera son goût. Il prépare les fruits pour le lendemain matin pour faire un petit déjeuner équilibré qu’il compte bien faire avaler à son homme pour changer de son café et de sa cigarette habituelle. Le souvenir d’une matinée qui avait fini par une séance torride sur la table de sa cuisine s’immisce dans son esprit et il se note qu’ils devront réitérer l’expérience, emplir cette demeure de l’intensité de leur joute charnelle. Il finit par finaliser le repas pour lui, car il connait les horaires tardifs de son homme et l’avale tout en échangeant avec Michel au téléphone pour parler affaires. Il poursuit sa préparation à distance, reprend le visionnage des essais avant de s’extirper de son domicile pour un footing nocturne qui finit par un bain de minuit dans son plus simple appareil dans leur nouvelle piscine. Il ne prend même pas la peine de se rhabiller lorsqu’il s’extirpe de la piscine. Il enroule naturellement une serviette autour de ses hanches avant de prendre conscience que le temps a filé plus qu’il ne l’avait prévu. Lanister ne saurait tarder alors il vient naturellement prendre place aux fourneaux pour cuisiner sa viande et sa part de légumes. Il se trouve dans la cuisine lorsqu’il entend la moto de Lanister se garer dans la cour de leur demeure. « Je suis dans la cuisine. » Il lui indique lorsqu’il entend la voix du barman résonner dans la demeure. Très rapidement ce dernier apparait dans son champ de vision. Il répond naturellement à son baiser et sourit à ses propos. « Je l’espère, car moi je m’y habitue parfaitement. » Il lui indique en venant glisser sa main dans le creux de sa nuque. « Je t’ai préparé à manger. Je sais que tu n’as rien avalé. Tu ne prends jamais le temps de manger quand je ne suis pas là. C’est le genre de manie que tu vas devoir perdre. » Il lui indique avec cette intransigeance dans le timbre de sa voix qu’il ne peut pas s’empêcher d’avoir. « S’il le faut, j’engagerai un traiteur pour qu’il vienne à chacun de mes déplacements. » Il ajoute en lui indiquant la table haute de la cuisine où il a placé une assiette et des couverts. « Installe-toi, je t’apporte ça de suite. » il se saisit de la viande et des légumes qu’il vient verser dans son assiette avant de venir prendre place à son tour sur un des sièges de la table. Il s’installe en face de lui, le laisse admirer son corps pratiquement dévêtu. Il n’ignore pas le regard qu’il lui lance et les pensées qui l’assaillent à cet instant précis. En conséquence, il vient naturellement se saisir de la fourchette pour enfourcher une poignée de légumes qu’il vient porter aux lèvres de son amant. « Si tu veux que je te nourrisse comme la dernière fois en faisant le récalcitrant mon Lane, je suis prêt à réitérer l’expérience. On sait tous les deux comment cela s’est fini, n’est-ce pas ? » Il lui indique dans un susurre alors que ses prunelles se plongent intensément dans son regard, dévoilant sa véritable nature. Un sourire satisfait ourle ses lippes alors qu’il vient s’emparer d’une bouchée. « Ton service s’est bien passé ? » Il finit par questionner, sincèrement intéressé par la réponse alors qu’il veille à ce qu’il se nourrisse convenablement.

J’avoue que des petits-déjeuners comme celui-là, je peux dire que c’était l’un des meilleurs de ma vie. Les propos de Lanister lui arrache un sourire amusé. Son regard ne perd pas en intensité alors que son amant se fait de nouveau taquin. Logan n’a rien à lui envier. Il garde un souvenir exquis de cette matinée. La manière dont il l’a sustenté en le soumettant à sa volonté. La simple pensée l’excite encore aujourd’hui. Il doit admettre que l’idée est terriblement tentante de baptiser cette pièce de leur demeure, mais il ne fait rien. Du moins pour le moment. Il fronce des sourcils à la remarque de Lanister. Il n’aime pas cette pensée, quand bien même il sait que son amant plaisante. Il plaisante la plupart du temps et adore le titiller sur de nombreux points. En conséquence, il se contente simplement de grogner comme à ses habitudes, juste pour le plaisir de voir les prunelles de son amant s’illuminer de satisfaction. Il est prêt à beaucoup de choses pour que ces yeux étincellent de cette manière. Il refuse sa proposition de faire venir un traiteur. Lanister est aussi têtu qu’une mule. Logan ne dit mot, mais son regard se fait plus profond et intransigeant. « N’essaie pas de faire un peu mieux. Fais-le. » Il lui indique avec cette fermeté qu’il lui colle à la peau. Il n’aime pas les hypothèses. Cela ne sert à rien de prétendre de le faire si on ne fait pas ce qu’on dit. C’est une forme d’hypocrisie dont il veut se passer. Surtout de la part de son amant. « Tu es en bonne santé, mais tu prends de l’âge et à un moment, il est possible que tu paies ce manque d’hygiène de vie. Je veux juste que tu prennes soin de toi, car je m’inquiète pour toi. Alors fais-le, n’essaie pas. » Il conclut sans perdre de son aplomb. Il sait qu’il est en train de se lancer dans un combat, mais Lanister doit prendre en considération qu’il n’est plus seul. Aujourd’hui, il est dans l’équation et il lui semble qu’ils ont envisagé de faire le chemin à deux. S’il faut qu’il lui rende la monnaie de sa pièce pour lui faire entendre raison, il le fera. Lui aussi cessera de manger convenablement et il sait que les effets se verront assurément vite. Surtout avec le métier qu’il a et des apports dont il a besoin entre ses entrainements physiques et dans son véhicule. Lanister consent à avaler une bouchée. « Uniquement si tu finis ton assiette. » Il lui indique dans un sourire mesquin. Une manière de le provoquer à son tour. « Je te laisserai le plaisir de me savourer dans la limite du raisonnable. » Il lui rappelle simplement pour bien lui faire comprendre que cela n’englobe pas une possible soumission de sa part. Cependant, il est tout disposé à le laisser jouer habilement avec ses sens comme lui, il prend plaisir à le faire. Sa frustration face à la détermination de son amant à ne point entendre raison le pousse à grogner. Il mange son frein et préfère lui parler de son travail, revenir sur un terrain moins glissant, car sinon il risque de relâcher les rennes de son côté dominant. Il s’intime d’ailleurs à inspirer profondément alors qu’il vient se relever pour attraper une bière dans le frigidaire qu’il décapsule en venant en boire une gorgée. Un écart dans son hygiène de vie, d’autant plus lorsqu’il est en compétition, mais il se sent résolument trop tendu pour y songer et le regretter. Il vient s’asseoir de nouveau, sa serviette glisse légèrement sur ses hanches et il ne cherche pas à la repositionner correctement. Une manière à son tour de le provoquer puisqu’il fait face à son gamin impertinent et rebelle. Il l’écoute obligeamment, boit gorgée après gorgée sans le lâcher du regard. Lanister semble de nouveau être lui-même. Cette pensée le rassure et il se rend compte que c’est une excellente chose. Il retrouve sa verve habituelle et son babillage est agréable. Il le sent vouloir retourner les choses à son avantage. Logan hoche négativement la tête en lui indiquant son assiette. « Si tu ne finis pas, pas de dessert, jeune homme. » Il est intraitable sur la question. Il compte bien faire passer le message qu’il risque de ne rien se passer ce soir entre eux tant qu’il n’aura pas répondu favorablement à son ordre. Qu’importe s’il meurt d’envie de profiter pleinement de leur intimité dans cette nouvelle demeure avant de devoir s’envoler encore pour plusieurs semaines à l’autre bout du monde. Seulement, Logan est un homme de contrôle alors malgré son désir farouche, il sait que s’il décide de ne pas le toucher de manière intime : il ne le fera pas. Sauf dans le cas où cela me rapporte beaucoup, beaucoup d’argent. Hmm il va falloir que j’étudie cela de plus près… Il sourit du coin des lèvres. Il sent le poids de son regard sur lui. Il le laisse faire impunément sans l’en empêcher. Il imagine la vue échancrée qu’il doit avoir sur ses poils pubiens qui se dévoilent dans les pans de sa serviette desserrée et qui pourrait tomber à tout instant. « Pas besoin, j’ai assez d’argent pour deux. Tu peux y avoir accès quand tu veux. » Il lui indique avec cette franchise qui lui colle à la peau. C’est sa vérité même s’il se doute que son amant s’y refusera assurément par fierté. Cette fierté qui le malmène et à cause de laquelle il se tait quand tout va mal. « J’aimerai que tu viennes également. Tu me manques quand je suis en voyage. » Il lui indique avec douceur et sincérité. Il perçoit l’angoisse revenir chez son homme. Son mouvement à la recherche de ses clopes est caractéristique de cet état. « Dis-moi ce qui te perturbe ? » Il lui ordonne simplement en venant reposer sa bouteille vide sur la table. « Qu’est-ce qui t’inquiète, mon Lane ? » Il le questionne en venant se redresser pour rejoindre le côté de sa table. Sa serviette tombe naturellement au sol par tant de malmenage, mais il n’en a que faire. Sa main vient naturellement se nicher dans sa nuque alors qu’il le contraint à le regarder lui. Rien que lui. Tout va bien. On est ensemble. Je te protégerai quoi qu’il m’en coute, tu le sais, n’est-ce pas ? Il le fixe avec intensité alors qu’il vient jouer de son souffle contre ses lèvres, voulant absolument lui arracher ses mauvaises pensées pour qu’il se concentre que sur le meilleurs.