Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal


Questionnement. / Tian

Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
Francesco ne peut s'enlever de la tête les images de Tian se retournant en marchant comme pour s'assurer qu'on ne le suivait pas. Il y pense jour et nuit, cela devient presque une obsession car pour lui il y avait une raison autre que celle donné par le plus jeune. Explication qui a semblé sur le coup convenir à tout le monde, mais qui rend l'aîné de plus en plus suspicieux. Il n'a pas cherché plus loin ce jour là comprenant bien qu'il lui avait fait une faveur en acceptant de venir. Il n'a pas voulu gâcher la magie du moment. Mais il a continué à y réfléchir, tournant et retournant les images dans sa tête pour comprendre le  fil de l'histoire. Il a revu les scènes plusieurs fois dans sa tête quand Tian se retournait, quand il semblait aux aguets, inquiet même. Comme si une ombre pouvait à tout moment surgir d'un coin sombre et lui sauter dessus. Et si au départ ce jour là certains détails ne lui avaient pas sauté aux yeux, en y repensant ils devenaient plus distincts. Même si encore tout reste flou et que le PDG ne saisit pas l'ampleur de cette histoire, ni le trouble dans lequel son petit frère est. Alors il a eu une idée, tout en restant discret il a mené sa petite enquête. Il voulait s'assurer qu'au boulot il n'avait pas de problème, que personne ne l'embêtait. Mais aucun résultat de ce côté là, Tian est apprécié de tous. Faut dire que c'est une perle son frangin et que même s'il a son petit caractère il est adorable. Francesco n'a jamais boudé sa chance de l'avoir comme petit frère et n'a jamais caché sa fierté quand il était à ses côtés. Comme il regrette ce temps ou tout était si simple entre eux. Ou un sourire suffisait à faire briller les yeux du gamin de mille étoiles. Ou un mot tendre déclenchait une avalanche de câlins. Alors que depuis son retour c'est à peine s'ils se prennent dans les bras. Il soupire en pensant à ce qu'il a perdu. Il n'a pas fait que regarder au niveau de son boulot, de loin parfois il le suit pour s'assurer qu'il va bien. Se doutant que si Tian le remarque cela va barder pour son grade. Il va lui balancer qu'il n'est plus un bébé et qu'il n'a pas besoin qu'on prenne soin de lui ou qu'on le surveille. Mais le geste de Francesco est bienveillant, il s'inquiète.

Alors aujourd'hui encore l'aîné attend le plus jeune caché dans un coin. Il est posté pour voir la sortie de la bibliothèque sans être repéré. Il n'abandonnera son poste que lorsque son petit frère aura bien avancé. Se cachant dans la foule pour ne pas être vu, espérant comprendre le pourquoi  de cette sensation étrange qui lui serre le cœur. Se disant aussi qu'il s'attirera les foudres de guerre de Tian s'il le voit, mais il est prêt à courir le risque d'une engueulade s'il se fait prendre. Il veut juste se rassurer car il se doute que s'il en parle au plus jeune, rien ne sortira de ses lèvres. Et il serait encore plus inquiet par son silence. Que là au moins une fois qu'il a franchi le seuil de la porte de son appartement, il peut retourner tranquille à ses occupations. Il ne se doute nullement que son comportement pourrait ajouter une dose de peur à son frère. Que même en gardant ses distances Tian se sent encore plus épié et que sa bienveillance pourrait finir en catastrophe et en crise de panique. Non cette idée ne lui passe pas par la tête car il ignore tout de ce qui perturbe Tian. Il a juste vu son malaise et cherche des réponses à sa manière. Ce n'est peut être pas la meilleure, mais c'est la seule qu'il a trouvé pour ne pas essuyer un refus de son frère. Puis d'un coup tout s'accélère, Tian se tourne et se retourne de plus en plus souvent. Il semble perdu, effrayé presque. Francesco ne comprend pas, son regard balaie tout autour pour repérer ce qui pourrait éveiller pareille inquiétude. Mais il ne comprend pas le scénario qui se met en place, ni l'ampleur quand il saisit c'est trop tard Tian fait une crise de panique. Alors il se met à marcher plus vite. « Tian, Tian je suis là. » Il gueule et pousse les gens qui semblent vouloir s'approcher de son frère. « Laissez le. Laissez lui de l'air. Poussez vous bordel. » Sa voix s'élève fracassant le climat de stress qui s'instaure. « Tian. Tian c'est Cesco ça va ? » Il semble que son frère ne réalise même pas que son aîné est prêt de lui. Enfin pour le moment. En tout cas Francesco est sûr d'une chose, il y a anguille sous roche. Parce que Tian ne flippe pas sans raison. Aurait-il des soucis ? Un homme l'harcèlerait-il ? Il va devoir tirer ça au clair car là il a bien vu comme son petit frère a perdu pied.

vmicorum.
Tian Grimaldi
Tian Grimaldi
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : ((elle))
Messages : 54
Avatar : Byun Baekhyun
Questionnement. / Tian SqJAnuM
Occupation : Bibliothécaire à l'université
A San Francisco depuis : tes cinq ans
Mes z'amours :

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pml8knqDuV1wptp5o_540Questionnement. / Tian 25b93522f8e9ed4c869da8bfa8e3079e5df502a4
I want you to find me and save me

Questionnement. / Tian C611f17a091626c25d509c381d7b0c6f
you lost the moon
while counting the stars

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pdznrp3But1vimyss_540Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pt3rhsIk5h1wac8ma_540
your hand touching mine
this is how galaxies collide

Infos sur le personnage :
Mes sujets : Ki Hyun + Luca + Isaac + Francesco + Nino + Joyce + ...


     https://callmebyyourname.forumactif.com/t106-tian-is-there-someo


Ca te chatouillait. Comme une démangeaison que tu ne pouvais soulager, ça te titillait. Juste là. A l'arrière de ton crâne. Ca te chatouillait, te dérangeait, t'agaçait, te perturbait. Cette sensation... Elle ne partait plus. Elle s'estompait parfois. Un jour, ou deux. Te laissant croire à une pause, à une fin. Pourtant tu savais que ça ne durerait pas. Elle finissait toujours par revenir. Au travail, dans la rue ou même aux pieds de ton immeuble. Tu sentais ce regard, cette présence, et tu ne savais plus quoi en faire, ni quoi dire. Tu ne savais plus où regarder. T'en arrivais parfois à un point où tu ne savais plus si tu devais continuer d'avancer ou reculer. Quand tu te sentais observé au travail, tu tentais de ne rien montrer mais ton embarras était généralement bien vite visible. Et tu fuyais. T'allais te réfugier entre deux rayons de bouquins épais, te sentant un peu plus en sécurité mais pas totalement libre non plus. T'osais plus sortir de là et tu passais parfois plus de temps qu'il n'en fallait pour ranger deux malheureux livres – qui étaient déjà bien rangés de base. Si tu croisais quelqu'un, tu te crispais et tu paniquais avant de comprendre que ce n'était pas vers toi qu'on allait ou à qui on voulait parler. Tu t'éloignais sans le vouloir des gens avec tout ça. Timide de base, tu le redevenais un peu plus en ce moment. T'avais réussi à te défaire de quelques faux pas.. pour retomber en plein dedans à l'heure actuelle – t'en étais pas encore au point de pleurer en demandant un croissant mais.. parfois... t'en étais vraiment pas loin. Les nerfs parlaient pour toi aussi, rendant ton regard humide beaucoup plus vite que d'habitude. T'étais pas serein et tu te demandais quand tu allais pouvoir l'être à nouveau.

Ce ne serait pas pour aujourd'hui apparemment. Tu avais à peine quitté la bibliothèque que tu te sentais déjà épié. Tu avançais comme si de rien n'était tandis que tes doigts martyrisaient la lanière de ton sac, tes dents attaquaient ta lèvre et ton regard cherchait la moindre issue pour fuir le plus vite possible. Tu avançais, le cœur battant, le malaise au corps. Ton rythme cardiaque ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure de tes pas, la sensation que quelqu'un te suivait de plus en plus vive. La peur tambourinait contre tes tympans. Tu jetais des regards par-dessus ton épaule, tu observais la foule. Tu te tournais, les prunelles perdues sur les visages sans vraiment savoir lequel tu cherchais. Ou lequel tu ne devais pas chercher. T'avais l'impression que la sensation était plus forte que d'habitude – plus proche, plus puissante. Ton cœur pompait de plus en plus de sang, tes poumons quémandaient de plus en plus d'air. Tu savais plus où regarder, ni où aller. T'étais comme une brebis égarée au milieu des loups. Les visages de la foule semblaient changer, devenant trop nets, parfois pas assez. Tu avais beau avancer, encore et encore, accélérer le pas, ça ne changeait rien. Au contraire, tu sentais qu'on se rapprochait.

Tu suffoquais, l'air devenant presque rare contre ta bouche. T'avais pas remarqué que tu t'étais littéralement arrêté au milieu du chemin, ni que tu t'étais accroupi, le regard effrayé fixé dans le vide et le visage pâle. Tes yeux brûlaient, ta gorge était sèche, et nouée. L'air ne parvenait plus à tes poumons. T'entendais les voix mais tu ne comprenais pas ce qu'on te disait. Tout était flou, les sons comme ta vue.
Tu redressas quelque peu la tête, tes doigts attrapant un bras pour s'y accrocher. Tu fixais la personne, la moue déformée par la peur. Tu parvins à définir le visage de l'homme près de toi. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Tes doigts se crispèrent sur son bras. Encore un peu et tu lui coupais la circulation. « J'ai pas... », tu inspiras bruyamment, un son plaintif dans le fond, la vision de plus en plus floue à cause des larmes qui naissaient dans ton regard. « Pas besoin de toi... » – plutôt contradictoire avec le fait que tu t'accrochais de plus en plus à son bras cela dit. Tes lèvres, ton corps tremblaient. Ta respiration était saccadée. Ton cœur cognait tellement fort que t'en avais des nausées. Tes jambes ne voulaient plus bouger, elles aussi subissaient des secousses. T'avais mal à la tête, au cœur, au ventre. Un autre son plaintif dans la gorge et tu laissas quelques larmes couler sur tes joues, la respiration de plus en plus perturbée. « Je veux rentrer » que tu parvins difficilement à articuler, arrachant presque de force les mots de ta gorge, te tirant une grimace affreuse alors que ta voix sonnait comme un souffle accéléré et brisé. Tu voulais encore dire que t'avais pas besoin de lui, qu'il pouvait s'en aller mais s'il se décalait, tu t'écroulerais. Tes muscles brûlaient, tendus et crispés au possible alors que tu faisais de ton mieux pour réussir à avaler de l'air, la bouche ouverte, l'air cramant tes poumons.

@Francesco Grimaldi
AVENGEDINCHAINS
Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
Francesco veut savoir, il veut comprendre. Est ce qu'il se fait des idées au sujet de Tian ? Ou bien est ce que l'inquiétude qu'il ressent au fond de lui est fondé ? Est ce juste une sensation parce que son petit frère lui manque et qu'il veut le retrouver ? Et dans ce cas il imaginerait des choses folles juste pour reprendre son rôle au prés de lui. Ce qui serait complètement idiot mais pas improbable. En tout cas toute cette situation fait marcher son cerveau à mille à l'heure. Il compte bien tirer les choses au clair, même s'il se doute que selon la solution qui se présente, Tian va lui souffler dans les bronches. Et le remballer en le renvoyant direct à la case départ sans passer par la case bonus fraternel. Le gamin a pris de l'aplomb et il n'hésitera pas à remettre son aîné à sa place si celui ci foire un truc. Alors il joue le discret le Grimaldi, même si l'envie d'aller vers lui et de le serrer contre lui taraude son être tout entier. Mais il reste loin, regardant sa silhouette avancer dans la foule. Il ne le lâche pas et surveille son comportement, le moindre de ses gestes, sans pour autant se montrer. Et la crainte il la voit peu à peu se dessiner. Au départ il se dit qu'il en fait trop, qu'il se fait des idées. Mais plus son frère avance et plus elle prend possession de lui. D'abord des retournement comme s'il était suivi. Puis de la panique. Une escalade dont Francesco est témoin et qui le tétanise. Qu'est ce qu'il se passe ? Tian aurait-il reçu des menaces ? Les Grimaldi sont puissants et on pourrait très bien faire pression sur le plus jeune de la famille par jalousie. Cette idée le débecte. Elle n'est pas acceptable pour lui. Et ça le rend encore plus fou. Doit-il intervenir ? Non pour le moment son frère gère, même si l'angoisse semble grandissant. Il la saisit dans son regard terrifié. Et puis d'un coup …..

Il le voit stopper au milieu de la foule. Il devient une silhouette fragile, prête à s'effondrer sous le poids d'une peur incontrôlée. Francesco s'effrite de l'intérieur alors que son cœur et son pas accélèrent pour aller rattraper Tian qui s'écroule. Comme vidé de toute énergie. De toute vie. Il flippe un peu plus quand il voit son visage livide, transparent. Quand il sent ses doigts contre son bras et cette force qui est un appel au secours puissant. Alors que le plus jeune ne saisit pas tout de suite que c'est son aîné qui est au prés de lui. Même sa voie ne semble pas arriver à ses oreilles alors qu'il demande à la foule de s'écarter, de laisser respirer son frère. Qui sûr le coup devient l'attraction du moment. Il le maintient de ses bras, lui parlant doucement, le rassurant de son regard. Mais intérieurement il tremble de voir le gamin si démuni. Que lui a t-on fait ? Et puis il y a ses mots qui tapent son cœur et le broie. Ça fait horriblement mal, mais il ne dit rien. « Je sais mais moi j'ai besoin de toi. » Vérité fracassante. Un sourire timide sur les lèvres, Francesco sent ses larmes monter dans ses yeux. Au même moment que celles de son petit frère coulent sur sa joue. Il les essuie du bout du doigt. « Je vais te ramener d'accord. Je ne peux pas te laisser comme ça. Et pas question que tu rentres seul vu ton état. » Il le soutient et l'aide à se tenir debout. Il laisse le temps à Tian de reprendre ses esprits, s'il le peut. De retrouver sa respiration et un peu de stabilité. « Ma voiture est à deux pas et j'ai une bouteille d'eau. » Il va y avoir certainement des questions. Notamment pour comprendre ce qu'il faisait là. Mais ce n'est pas la préoccupation de Francesco pour le moment. Il passe un bras autour de sa taille le tenant fermement, le poussant à s'appuyer sur lui. Il reprend son rôle de grand frère protecteur, au moins pour les secondes qui suivent. « Est ce que tu te sens de marcher ? » Il est prêt à le porter si besoin, Tian est un poids plume et il n'éprouve aucune gène à soulever son frère s'il n'a pas de force. En tout cas vu comme il le tient, le gamin ne pourra pas le repousser ou fuir. De toute façon il ne le laissera pas faire. Il veut le ramener à bon port, s'assurer qu'il va bien, et surtout avoir des réponses à toutes les questions qui assaillent son esprit à cet instant. « Tu es prêt on y va. Doucement. Et n'hésite pas à t'appuyer un peu plus si tu sens tes jambes se dérober. » Il pose un regard bienveillant, rempli d'amour et d'inquiétude sur Tian. Se demandant depuis quand son frère vit se calvaire. Et pourquoi il le garde pour lui ?

vmicorum.
Tian Grimaldi
Tian Grimaldi
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : ((elle))
Messages : 54
Avatar : Byun Baekhyun
Questionnement. / Tian SqJAnuM
Occupation : Bibliothécaire à l'université
A San Francisco depuis : tes cinq ans
Mes z'amours :

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pml8knqDuV1wptp5o_540Questionnement. / Tian 25b93522f8e9ed4c869da8bfa8e3079e5df502a4
I want you to find me and save me

Questionnement. / Tian C611f17a091626c25d509c381d7b0c6f
you lost the moon
while counting the stars

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pdznrp3But1vimyss_540Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pt3rhsIk5h1wac8ma_540
your hand touching mine
this is how galaxies collide

Infos sur le personnage :
Mes sujets : Ki Hyun + Luca + Isaac + Francesco + Nino + Joyce + ...


     https://callmebyyourname.forumactif.com/t106-tian-is-there-someo


C'était comme si quelqu'un appuyait sur ton torse, t'empêchant de le soulever. Comme si on forçait tes poumons à ne plus rien accepter. Tu voyais trouble, t'étais perdu. Ton corps entier te faisait soudainement mal, comme si tu venais de courir sans t'arrêter. Tes muscles, crispés, brûlaient sous ta peau et ta gorge se serrait, ton cœur se contractait douloureusement. Tu connaissais ces sentiments, ces ressentis. Ils te suivaient depuis quelques mois maintenant, s'accrochant de plus en plus fermement à toi, te tourmentant un peu plus avec le temps. Tu retombais dans des travers quand tu pensais derrière toi. T'avais jamais vu ton côté timide comme une qualité. On t'avait fait comprendre que c'était un défaut. Que ça te mènerait nulle part d'être ainsi. T'avais été effrayé rien qu'à l'idée de demander une baguette, petit. Poser une question directement au vendeur te mettait dans un état de panique muet. Mais t'avais réussi à changer ça. Petit à petit. T'avais pas su éteindre cette facette feutrée de toi. C'était ton caractère – mais en grandissant, ta timidité s'était apaisée. T'étais pas le plus à l'aise entouré de plusieurs personnes ou pour prendre la parole devant du monde mais tu t'en sortais. Mais récemment tu remarquais que tu devenais frileux à parler devant du monde, à aller t'adresser à un vendeur ou parfois à engager la conversation avec des professeurs de l'université qui passaient à la bibliothèque. Tu te retrouvais à préférer la solitude entre deux rangées de livres. Tu te retrouvais à te cacher derrière la personne qui t'accompagnait ici ou là comme le gamin mal assuré que t'avais été – que t'étais. Tu te retrouvais à craindre. Tout, rien, les inconnu.e.s. Tu te perdais dans des scénarios loufoques, tu laissais disparaître la logique.
Tu suffoquais.

Tu ne savais pas si c'était la présence de Francesco ou ses mots qui te firent grimacer. Besoin de toi ? Pourquoi ? Qui aurait besoin de toi ? Pourquoi aurait-il besoin de toi ? Il avait eu besoin de toi, avant ? Toutes les rétorques sarcastiques mouraient dans les souffles courts qui s'échappaient de tes lèvres. T'en avais pas les capacités ni la force. « Je peux... », rentrer seul ? Et t'allais rentrer comment ? En rampant ? T'allais jamais y arriver, tu le savais. T'allais avoir besoin de lui. Que tu le veuilles ou non. T'allais avoir besoin de son aide pour arriver jusque chez toi. Le peu de fierté que t'avais allait certainement mourir plus tard, quand tu auras repris doucement conscience. Les sons saccadés de ta propre respiration tremblaient contre tes oreilles, t'effrayant un peu plus. « 'kay », tes doigts se pressaient contre son haut à présent, ayant perdu ta prise sur son bras, ton corps tombant mollement contre le sien alors que tu tentais de rester debout. Tes prunelles tournèrent, observant cette foule. Des visages flous, déformés, ta vue se brouillant un peu plus à cause des larmes qui menaçaient de couler. Tu tentas de taire les bruits plaintifs dans le fond de ta gorge, te mordant férocement les lèvres, t'accrochant un peu plus à lui dans un léger mouvement de tête.

Tu savais pas si t'avais réussi à avancer par toi-même ou s'il t'avait aidé. T'aurais même pas pu dire s'il t'avait finalement porté. Tout ce que tu savais : t'étais enfin assis dans la voiture. Ton front s'était machinalement calé contre la vitre, la fraîcheur là claquant contre la chaleur de ta peau alors que tu prenais ta première bouffée d'air, ravalant tes larmes. La grande gorgée d'eau que tu avais prise avait fait du bien, aussi. Tu te concentras alors que ta respiration, oubliant les douleurs qui faisaient trembler tes membres pour rendre ton souffle meilleur. Ton cœur cognait encore sous ta peau, vrombissant sous la panique, tes doigts se mouvant, incontrôlables, sur tes cuisses.
Quand la voiture s'arrêta, tu levas le regard, reconnaissant ton immeuble. Ta bouche finement ouverte laissant filer des souffles longs mais lourds. Tu fermas les yeux, la mâchoire serrée, déglutissant difficilement, inspirant longuement avant de te redresser. Et si t'avais galéré à ouvrir la porte, les doigts endoloris, personne n'avait besoin de le savoir. Ce fut la respiration toujours accélérée que tu t'appuyas sur Francesco, tes jambes pouvant bouger doucement sans trembler aussi violemment qu'avant. D'une petite voix, tu indiquas le numéro de ton logement, ainsi que l'étage, le laissant te guider jusque là. « Poche gauche », que tu marmonnas lentement, détournant le regard, indiquant où étaient tes clés pour le laisser ouvrir la porte une fois que vous vous retrouviez devant. Ce fut en passant le pas de ta porte que tu te rendis compte que Francesco n'avait jamais mis un pied chez toi. Tu te sentais mal à l'aise, fatigué, toujours apeuré, l'estomac retourné, la gorge nouée. T'avais envie de pleurer, de t'allonger, de dormir. Tu t'installas sur le canapé dans un souffle fatigué. Tes doigts allèrent caresser Tetris qui venait s'allonger à côté de toi, le malaise gagnant à nouveau ton cœur. Ca faisait bizarre d'avoir Francesco ici, chez toi. « T'as bien choisi ton timing pour passer au même endroit que moi », t'avais pas perdu tes sarcasmes en cours de route – ta voix avait par contre perdu un peu de sa force, tes mots ne ressemblant qu'à des chuchotements d'un gosse effrayé.

@Francesco Grimaldi
AVENGEDINCHAINS
Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
Francesco avait bien remarqué que son petit frère n'allait pas bien. Que quelque chose clochait, sans arriver à mettre le doigts dessus. Et compliqué d'aborder le sujet vu la situation entre eux. Il sait que s'il avait parlé de cette sensation de malaise, il se serait fait remballer par le plus jeune. L'idée de le surveiller de plus prêt avait dont été pour lui la seule solution pour s'assurer que rien de grave ne lui était arrivé, ou ne lui arriverait. Mais là quand il le voit en crise de panique, il ne se sent pas bien du tout. Voir Tian en détresse lui serre le cœur, il ne supporte pas de sentir le plus jeune en difficulté. Et il se sent impuissant le PDG sur le coup. Comment réagir face à une telle crise ? Son frère est pâle, il manque d'air, c'est comme si son oxygène était devenu un feu qui le brûlait de l'intérieur. Il voit la frayeur dans son regard, cette peur qui semble accroché à son être comme une ombre malfaisante l'attirant dans les tréfonds de l'enfer. Le monde s'arrête, Francesco essaie de lui faire prendre conscience qu'il ne risque rien. Qu'il est à ses côtés mais Tian semble enfermé dans un ailleurs cauchemardesque. Et la foule autour qu'il faut qu'il repousse pour qu'elle laisse de l'air à Tian. Bien sur quand le gamin réalise que son aîné se tient à ses côtés ses mots ne sont que le reflet du ressenti qui se glisse entre les deux Grimaldi. Mais pas question de la lâcher, et puis il a besoin du gamin. Tian est une bulle de bonheur pour Francesco. Et tant pis s'il le maudit plus tard, à cet instant il ne compte pas partir. Il s'impose avec douceur. Avoue le manque. Et garde son petit frère dans ses bras. Ce contact le rassure lui, pas sûr que cela fasse le même effet dans l'autre sens. Mais il se dit que vu le lien qui les lie, il doit avoir un petit effet bénéfique à ce contact. Les mots qui passent dans ses yeux, ne semblent pas vouloir franchir les lèvres de Tian. Il semble épuisé à cet instant, fragile, prêt à se briser au moindre mouvement. Et des tas de questions assaillent l'esprit de Francesco qui s'en veut encore plus d'avoir laisser échapper cette situation. Il aurait du voir ce mal être plus tôt. Il aurait du être là plus tôt. Et c'est lui qui se maudit d'être aussi con. D'avoir lui même occasionné cette situation. Mais il chasse vite toutes ses pensées et se concentre sur Tian. Qu'il aide à se maintenir debout. « Tu peux rien du tout. Je te ramène. » Son ton se fait plus ferme sans être un ordre. Il lui montre que cette fois il ne partira pas. Non. Et le plus jeune finit par céder, de toute façon il doit lui même se rendre compte qu'il n'a aucune force.

Francesco le serre un peu plus contre lui et ils essaient d'avancer. Mais voyant son frère au plus mal, il le soulève et le porte jusqu'à sa voiture. Il est aussi léger qu'une plume et son corps semble en coton. Cette sensation étrange d'avoir comme une marionnette désarticulée entre ses bras, ne fait que le rendre plus mal. Qu'est ce qu'il a pu se passer pour que Tian en arrive à ce point ? Sa peur est vorace et l'anéantit. Que cache t-il ? Il le pose avec douceur sur le siège passager, lui donne de l'eau, l'attache, s'assurant qu'il va mieux.  Enfin que surtout il ne va pas plus mal, car il est loin d'aller bien. Puis il passe côté conducteur, il ne démarre pas tout de suite, il regarde son frère, les larmes aux yeux. Putain mais qu'est ce que j'ai fais. Est ce à cause de moi qu'il en est là ? Francesco est conscient que cette histoire avec Luca et Serena a sérieusement impacté son frère. Il réalise par la même occasion que s'il ne l'avait pas suivi il ne saurait même pas où il vit. Il aurait demandé l'adresse à une de ses sœurs ou à ses parents, d'ailleurs si son frère lui demande c'est ce qu'il lui dira. Il démarre et tout en observant Tian il prend le chemin de l'appartement. Il semble se calmer, mais son corps tremble et son visage parfois se crispe. Quand ils arrivent le PDG sort rapidement pour récupérer son frère. Prenant à chacun de ses mouvements l'ampleur de cette crise de panique. Et les questions se font plus fortes dans sa tête. Tian serait-il malade ? Aurait-il un souci de santé grave qu'il tiendrait secret pour sa famille ? Il fait des tas d'hypothèses, plus folles les unes que les autres. Cela lui torture le cerveau comme jamais. Il récupère son frère, ferme sa voiture et ils avancent doucement vers la porte d'entrée. « Je te tiens. Ne t'en fais pas. » Il se fait rassurant sentant ses jambes se dérobées à chacun de ses pas. C'est comme s'il était une poupée de chiffon.

Ils entrent et avec difficulté Tian donne les indices pour que Francesco trouve la porte de son appartement. Une fois face à la porte il récupère les clés et il ouvre la porte, porte qu'il referme rapidement. Il guide son frère jusqu'à son canapé et l'aide à s'installer. Encore une fois il fait preuve de douceur en le posant. « Voilà tu es en sécurité. » Il se baisse pour défaire ses chaussures, un chat vient rapidement les rejoindre, prenant place aux côtés de Tian. Il le voit blêmir à nouveau. « Ça va ? Tu veux un verre d'eau ou grignoter un truc sucré ? » Il reste baisser et le surveiller. Il sourit à sa remarque. « Oui le hasard a bien fait les choses. » Il lève les épaules et soupire avant de passer sa mains dans ses cheveux. Se disant qu'il devrait lui dire la vérité même s'il ne veut pas prendre le risque de le bousculer plus qu'il ne l'est déjà. Il se relève pour aller chercher un verre d'eau. Puis il se pose au sol, venant prendre la main tremblante de son frère, il pose son regard dans le sien avant d'avouer pourquoi il se trouvait là. « A vrai dire je n'étais pas là par hasard Tian. Je me faisais du souci pour toi. J'ai plusieurs fois remarqué que tu semblais inquiet comme si on te suivait. Et je voulais m'assurer que personne ne te voulait du mal. Alors depuis que j'ai fais gaffe à ce fait, je viens te voir à ta sortie de boulot, pour m'assurer que tu rentres tranquillement chez toi. Que personne ne cherche à te faire du mal sur le chemin. » Il le regarde se demandant comment il va prendre cet aveu. S'il va le foutre dehors, s'il va être en colère. Même faible Tian reste un homme fort. « Ne me dis pas que je me fais des idées, vu ta crise je sais qu'il y a un souci. Est ce que tu as reçu des menaces ? » Après tout vu le nom qu'il porte cela pourrait arriver. « Pas question non plus que tu me dises que cela ne me regarde pas. Ou que tu me demandes de partir. Je ne bougerais pas de là tant que tu n'iras pas mieux et tant que je n'aurais pas compris ce qui te fout la trouille de cette façon. » Il parle avec douceur, mais Francesco fait bien comprendre qu'il n'abandonnera. Si le plus jeune est têtu, l'aîné l'est tout autant et encore plus quand cela concerne la sécurité et la vie de son petit frère.

vmicorum.
Tian Grimaldi
Tian Grimaldi
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : ((elle))
Messages : 54
Avatar : Byun Baekhyun
Questionnement. / Tian SqJAnuM
Occupation : Bibliothécaire à l'université
A San Francisco depuis : tes cinq ans
Mes z'amours :

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pml8knqDuV1wptp5o_540Questionnement. / Tian 25b93522f8e9ed4c869da8bfa8e3079e5df502a4
I want you to find me and save me

Questionnement. / Tian C611f17a091626c25d509c381d7b0c6f
you lost the moon
while counting the stars

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pdznrp3But1vimyss_540Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pt3rhsIk5h1wac8ma_540
your hand touching mine
this is how galaxies collide

Infos sur le personnage :
Mes sujets : Ki Hyun + Luca + Isaac + Francesco + Nino + Joyce + ...


     https://callmebyyourname.forumactif.com/t106-tian-is-there-someo


Non, il avait raison, tu pouvais rien du tout. T'étais apeuré, tes muscles brûlaient, t'avais mal partout et tu osais prétendre pouvoir marcher jusque chez toi ? Il avait raison, tu le savais et c'est pour ça que tu ne répondis rien, gardant le silence mais baissant simplement les yeux comme le ferait un gamin. Surtout que t'avais l'impression qu'il n'allait pas partir et te laisser là. Tu savais pas si tu devais lui être reconnaissant ou non. En soit, c'était normal pour un frère non ? Mais votre relation n'était plus vraiment normale depuis quelques années.
Tu te sentais présent sans vraiment l'être. Ton esprit flotter mais t'étais pourtant bien là. Tu te sentais, tu voyais, tu ressentais. L'angoisse te bouffait, te faisait trembler, ta respiration était chaotique, ton cœur était perdu. T'étais bien là. Tu sentais la fraîcheur de la vitre contre ta peau. T'étais exténué. T'avais la sensation que toute ton énergie venait d'être aspirée. Tes muscles faisaient encore mal. Ton corps entier te hurlait qu'il voulait dormir. Et peut-être que tu le voulais aussi. Dormir et ne plus te réveiller pendant un bon moment. Tu ne répondis rien à Francesco en sortant de la voiture, te tenant à lui. Tu savais très bien qu'il était le seul pilier stable jusqu'à chez toi. Que sans lui tu resterais avachi sur le sol. T'avais l'impression d'être un jouet qu'on trimbalait gentiment.

Ce fut en entrant chez toi que tu fis une réflexion : ton frère n'était jamais venu ici. Il n'avait jamais vu où tu vivais jusqu'à présent, n'avait jamais rencontré ton chat, n'avait jamais passé du temps ici. Et il le faisait aujourd'hui après t'avoir ramassé. Tu savais pas quoi penser de tout ça. Tu haussas simplement les sourcils à ses mots. En sécurité... Combien de temps ? T'étais en sécurité nulle part, tes propres pensées allaient sans doute t'attaquer dans la nuit. « Super », marmonnas-tu, tentant d'être le plus ironique possible. T'avais la forme ça se voyait pas ? « Plus tard », parce que si tu disais oui il allait devoir fouiller partout. Ou t'allais devoir lui expliquer. T'étais fatigué. « Il a une façon spéciale de faire les choses », articulas-tu mollement, l'observant sans vraiment le voir. Tu attrapas délicatement le verre, rassemblant le plus de force pour le garder entre tes doigts et avaler une gorgée. Tu fis de ton mieux pour le poser sur la table basse ensuite.

Et ton visage passa d'une expression à une autre, comme si tes émotions ne savaient pas sur quoi se poser, tes prunelles scannant celles de ton frère. L'incompréhension, la peur, la confusion, la colère, la culpabilité, la tristesse. Tu bougeais constamment d'un sentiment à un autre, ton cœur s'affolant, les battements irréguliers te laissant une sensation de légèreté au niveau de ton crâne même si ton cœur était lourd. Tes pensées étaient dans tous les sens, les mots de ton frère tentant de s'y glisser. Mais c'était comme si ton esprit refusait de comprendre en comprenant parfaitement tout. « Tu te moques de moi », lâchas-tu, la mâchoire serrée. Tes doigts bougèrent, comme par réflexe, allant et venant contre ta paume dans des mouvements brefs. « Tu te moques moi », répétas-tu, le souffle bruyant contre tes lèvres. Plus tu le fixais, plus tu sentais tes yeux brûler, ta vision devenant floue. Tu gardais les prunelles sur lui, l'écoutant, gardant le silence, tes doigts se pressant douloureusement contre tes paumes. T'aurais préféré qu'il passe par hasard, que le destin fasse qu'il te trouve à ce moment-là, comme un super-héros dans les films. Mais non. Ce n'était pas le hasard. Ce n'était pas le destin. C'était rien de tout ça. « Dans quel monde tu t'es dit que ce serait une bonne idée », tu savais même pas si tu posais la question ou si tu lâchais juste les mots comme il venait. Tu secouas le visage, le regard humide, l'esquisse amère, triste. « Et ça t'a pas traversé l'esprit que si j'étais inquiet c'était parce que quelqu'un me suivait », tu le fixais durement en articulant ces mots. Ces mots que tu ne parvenais pas à prononcer d'habitude. Et si c'était Francesco depuis le début ? Si tu t'étais rendu malade alors que c'était juste ton frère à chaque fois ? Si t'avais paniqué seul dans ton coin depuis tout ce temps alors que c'était Francesco ? Passant tes mains sur ton visage, tu inspiras longuement, ton corps tremblant sous un rire léger, nerveux, perdu. « Ca fait combien de temps ? », tu passas rapidement tes doigts sur tes joues, effaçant les larmes qui venaient de couler. Tu le fixas à nouveau et tu voulais paraître en colère mais t'étais juste perdu, effrayé et triste. Ca faisait des mois que tu vivais avec cette boule au ventre, des mois que tu croyais que tu perdais la tête, des mois que tu paniquais à chaque fois que tu sortais de chez toi...  Tu voulais juste rire, pleurer, t'effondrer. La panique de tout à l'heure te retombait dessus, tu sentais le poids de la fatigue sur tes épaules, le poids des mots, des idées, des images. Tu secouas le visage dans un son plaintif. « T'as pas besoin que je te fasse un dessin pour que tu comprennes ce qui m'a fait peur », articulas-tu, le nez quelque peu plissé, comme un chiot qui voulait mordre. Mais tu ne mordais jamais. Tu pinçais, tout au plus. « Tu peux y aller. Je pense que tu m'as assez surveillé, je peux me débrouiller seul », rajoutas-tu comme un môme borné alors que tes lèvres tremblaient et tu relâchais enfin la pression de tes doigts, les dépliant dans une grimace peinée, la douleur dans les muscles. Tu tentas de te lever, Tetris se frottant à ton bras comme pour te faire comprendre que tu ferais mieux de ne même pas essayer. T'avais toutes les émotions qui sursautaient dans le cœur, et ta tête tournait. Mais tu tentais, te redressant, bougeant mollement la main pour lui dire qu'il pouvait s'en aller, tu gérais. La preuve, t’étais debout. Pas très fièrement ni très sûr de toi – tu ressemblais à un nouveau né – mais t'étais debout. Mais la force semblait t'avoir quitté alors que tu te laissais tomber dans un soupir épuisé sur le sol. « Je t'en supplie, dis-moi que c'est une blague... », chuchotas-tu, la voix troublée, épuisée alors que tu lui lançais un regard implorant.

@Francesco Grimaldi
AVENGEDINCHAINS
Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
Tout le long du trajet Francesco se pose des questions. La scène qu'il a vu monopolise toutes ses réflexions et son énergie. Dés qu'il le peut,  il jette un coup d’œil bienveillant sur Tian posé sur le siège passager. Il le trouve fatigué, las, épuisé, vidé de toute essence vitale. Comme si ses forces l'avaient quitté, il ressemble plus à un pantin de chiffon qu'à un être humain animé de vie. Il voit les spasmes de ses muscles, tout comme les tremblements que la crise occasionne encore. Il voit ses yeux perdus qui cherchent un point d'ancrage pour stabiliser les angoisses palpables dans ses pupilles. Sa pâleur lui fait penser à un visage en porcelaine qui pourrait se briser au moindre mouvement. Le tout fait que le mal être de son petit frère lui explose un peu plus au visage. Qu'arrive t-il à Tian ? Il se sent impuissant et cette sensation lui serre le cœur. Et la distance qui s'est glissée dans leur lien fraternel, suite à sa connerie, lui pèse d'avantage. S'ils avaient été proche comme par le passé, Tian se serait confier. Tian l'aurait appeler au secours avant que tout chavire. Avant qu'il en arrive là. Mais voilà le fait qu'il est failli dans son rôle de grand frère, a fait que le gamin a voulu se débrouiller seul. Il a l'impression de retourner des années en arrière en voyant son jeune frère désemparé. A cette époque là il savait qu'il pouvait compter sur son aîné, mais à présent tout est remis en question. Même si à cet instant la situation est bien plus terrible aux yeux du PDG que dans leur enfance. Parce qu'une grande douleur caresse les traits de Tian, une douleur que Francesco n'arrive pas à analyser. Et plus il s'attarde et plus il le trouve fragile. Et ce ressenti le met à mal. C'est comme si on lui arrachait les tripes.

Ils arrivent enfin devant l'appartement et Francesco continue à épauler Tian, de toute façon il est exténué et incapable de tenir tout seul. Cette occasion lui permet aussi de découvrir là où son frère vit. Il aurait aimé le faire dans des circonstances différentes, mais le destin a fait que c'est celle ci qui a été choisi. Il essaie de le rassurer, même s'il comprend qu'il en faudra plus. Même chez lui Tian est sur le qui vive. Comme si un inconnu pouvait surgir de n'importe où, à n'importe quel moment. Doit-il être sincère et lui dire pourquoi il était là, à cette heure ? Ou bien mentir et prendre le risque d'envenimer les choses si son frère le découvre. Leur relation est déjà compliquée et fragile, l'honnêteté est certainement la meilleure des options pour éviter d'envenimer un peu plus leur lien. Il lui rapporte un verre d'eau et tout montre dans sa manipulation de celui ci combien il est faible. Il se pose au sol, devient plus tactile et avoue pourquoi il était là. Il ne lâche pas son frère du regard, guettant ses réactions qui ne se font pas attendre. Tout son est être ballotté entre le froid et le chaud. Mais il ne pouvait se résoudre à lui mentir, pour lui cela aurait été pire. Même si là il se sent coupable d'infliger cette perdition supplémentaire à son petit frère. « Non je ne me fous pas de toi. » Sa main se pose doucement sur les doigts qui se serrent. Et si au départ Francesco pensait que dire la vérité serait une bonne idée, il comprend vite que c'est tout le contraire. Son frère se braque et devient plus inquiet, sur la défensive. Comme si Francesco devenait le centre même de toutes ses craintes. « Depuis que j'ai remarqué qu'il y avait eu souci, c'était au marché de Noël la première fois. Je t'ai trouvé bizarre ce jour là. Mais je n'ai pas vraiment tilté. » Cette bienveillance que l'aîné voulait apporter au plus jeune fait l'effet inverse, comme si c'était elle qui avait déclenché tout le processus de crainte. « Et j'ai remarqué ce fait les autres fois où on s'est vu. Même si elles ont été peu nombreuses. J'ai été attentif à ta façon d'être et j'ai bien vu que tu étais tracassé. » Il parle calmement sans le quitter des yeux, tenant toujours ses mains qui deviennent moites. « Je ne te suis pas depuis longtemps. Peut être un mois, au départ j'ai hésité parce que je me doutais que tu n'apprécierais pas. » Tian ressemble à un animal apeuré bloqué devant les phrases d'une voiture. Pris au piège comme s'il ne pouvait pas s'échapper. Et Francesco est derrière le volant de cette voiture. Il voulait le protéger mais pour le plus jeune il devient l'acteur principal de ses crises.

De voir dans quel état le met cette histoire afflige un peu plus Francesco, ce n'est pas du tout ce qu'il souhaitait. Il voit Tian encore plus perdu et désemparé. Alors qu'il voulait le rassurer. « Arrête Tian de jouer les entêtés et écoute quand je te parle. » Il reste assis au sol alors que son frère s'agite, ce qui crispe un peu plus ses traits. Ses muscles sont endoloris et tout ses mouvements doivent être des tortures pour son corps. « Je ne partirais pas. Tu n'es pas en état de rester seul. Et au marché de Noël je ne te suivais pas. Et ne me dis pas que ce n'est pas ce que tu as pensé à un moment quand tu n'arrêtais pas de te retourner. Tu as même balancer que tu pensais avoir reconnu quelqu'un. Alors arrête Tian de dire des conneries. » Il finit par se relever ce geste épuise ses dernières forces. Francesco voit les jambes de son frère se dérober sous l'effort. Il a juste le temps de le retenir pour que sa chute au sol soit plus douce. « Et non ce n'est pas une blague Tian. » Et il le serre dans ses bras le prenant contre lui. « Je ne suis pas là pour accentuer tes crises frangin. Je suis là et tu le sais parce que quelque chose te tracasse et ce n'est pas moi. Je ne suis pas le monstre qui te poursuit. Et te voir ainsi me fait souffrir. » Il le garde contre lui le berçant doucement surveillé par le chat qui semble prêt à bondir. « Tu sais que ce n'est pas moi que tu cherches à fuir. Et je suis là pour que ce problème m'en soit plus un. On va trouver une solution ensemble. Je ne te laisserais pas tomber, je ne partirais pas. Je ne partirais plus jamais. » Et de nouveau il le serre contre lui avec douceur et tendresse. « Tu me manques tellement frangin. » Mots murmurés alors qu'il retient ses larmes, voir Tian ainsi désemparé, désarmé et fébrile il ne le supporte pas. Il faut qu'il l'aide, même si Tian l'envoie chier.

vmicorum.
Tian Grimaldi
Tian Grimaldi
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : ((elle))
Messages : 54
Avatar : Byun Baekhyun
Questionnement. / Tian SqJAnuM
Occupation : Bibliothécaire à l'université
A San Francisco depuis : tes cinq ans
Mes z'amours :

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pml8knqDuV1wptp5o_540Questionnement. / Tian 25b93522f8e9ed4c869da8bfa8e3079e5df502a4
I want you to find me and save me

Questionnement. / Tian C611f17a091626c25d509c381d7b0c6f
you lost the moon
while counting the stars

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pdznrp3But1vimyss_540Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pt3rhsIk5h1wac8ma_540
your hand touching mine
this is how galaxies collide

Infos sur le personnage :
Mes sujets : Ki Hyun + Luca + Isaac + Francesco + Nino + Joyce + ...


     https://callmebyyourname.forumactif.com/t106-tian-is-there-someo


T'étais présent sans vraiment l'être, ton corps si douloureux que tu préférais aller ailleurs. Tu ne savais pas où tu allais mais t'y allais, laissant ton regard fixer le paysage, le vide, sans vraiment capter ce qu'il voyait. Sans vraiment prendre le temps de détailler quoi que ce soit. Tu te trouvais tellement ridicule que si t'en avais la force, tu serais probablement en train de rire. De te traiter d'abruti. T'avais eu peur pour rien, c'était Francesco. Tu t'étais monté la tête pour rien, ce n'était que ton frère. Si t'avais la force, t'en rirais. Mais t'avais aussi l'horrible envie d'en pleurer. T'avais tant de questions mais aucune ne te venait. Tu voulais tant de réponses mais aucune ne t'était vraiment donnée. Ca semblait logique à ton frère de te suivre mais à toi non. Ca te semblait totalement idiot. Il en venait à s'étonner de te voir dans cet état ? Il en venait à s'inquiéter alors que sa présence n'était pas dû au hasard mais bien parce qu'il était derrière toi depuis le début. Depuis combien de temps cela durait ? Depuis combien de temps te filait-il ? Se pensait-il être détective ? Que cherchait-il à faire ? Pourquoi te suivre dans l'ombre plutôt que de venir te voir dans la lumière ? Tu te trouvais ridicule mais en plus de ça tu trouvais toute la situation risible. Ton frère t'avait suivi, t'avais paniqué et te voilà chez toi, avec lui. Dans un appartement qu'il découvrait pour la première fois car il n'avait jamais mis les pieds ici. Ca aussi, c'était ridicule non ? N'était-ce pas toute ta vie qui l'était finalement ? T'avais pas d'autres mots pour tout décrire. T'avais pas non plus les mots pour décrire tout ce qui se passait dans ta tête, dans ton cœur.

Tu envoyas un regard vers Francesco, plat, neutre, presque froid – si ce n'était pas pour la petite lueur d'angoisse qui y brillait encore. Comme si ton corps refusait d'oublier pour le moment. La douleur de tes muscles était encore là, eux non plus ne voulaient pas encore passer au-dessus de tout ça même avec la vérité. Tu serras la mâchoire, inspirant longuement, calmement. « Je n'étais pas bizarre au marché de Noël comme je n'étais pas bizarre le peu de fois où on s'est vus », marmonnas-tu entre tes dents. « On s'est à peine vus. Et combien de fois déjà ? », tu savais que la question pouvait faire mal, que le sous-entendu aussi. Vous vous étiez à peine vus, vous aviez à peine passé de longues heures ensemble et il te trouvait bizarre ? N'étais-tu pas bizarre en sa présence uniquement ? Parce que votre lien avait changé, parce que la confiance s'était brisée ? Comment t'allais pouvoir avoir confiance à nouveau quand t'apprenais que ton propre frère te suivait. Même si la raison était noble, dans un sens. Il se faisait du souci. La façon de faire était tout sauf bonne. « Je suis toujours tracassé quand on est ensemble Francesco », tu lui lanças un regard avant de le détourner. Tu savais que c'était méchant. Tu savais que t'étais odieux. Mais tu pinçais, tu ne mordais pas. T'étais pas sur l'offensive – mais la défensive. Tu te sentais piégé, blessé, comme une biche égarée et tu devais retrouver ton chemin tout en faisant croire que tu savais où tu étais.
Alors que t'en savais rien du tout.

« Sans rire... T'aurais dû écouter cette petite voix qui te disait que c'était un mauvais plan », rétorquas-tu, le nez plissé dans une petite grimace attristée. Tu inspiras à nouveau, la respiration secouée. Tu secouas quelque peu le visage. Un mois... bien sûr. T'allais le croire maintenant. T'étais tellement pas en état de fonctionner, de réfléchir que tu ne te rendais pas compte que le timing ne collait pas du tout. T'étais focalisé sur Francesco, sur lui qui te suivait, que t'en oubliais que tout ça datait depuis longtemps. « J'écoute mais j'entends que des bêtises », maugréas-tu rapidement, le souffle court. « Et c'est moi qui dis que des conneries ? Tu t'écoutes parler ? », tu mimas un air outré, plissant le nez. T'avais mal partout, t'étais fatigué, t'avais envie de pleurer et le seul truc qu'il trouvait à faire c'était de te dire d'arrêter de raconter n'importe quoi ? « Je suis totalement en état de rester seul, merci bien », tu le toisas du regard. « Et j'ai cru reconnaître quelqu'un. C'est un crime maintenant ? », tu savais que non, t'avais reconnu personne. Tu savais que c'était une excuse pourrie. Là c'était jute ton esprit de contradiction qui parlait. Tu ne voulais pas faire savoir à Francesco qu'il avait raison. Encore moins qu'il avait eu raison de faire ce qu'il avait fait. Tu aurais voulu fuir, prendre Tetris et aller t'enfermer dans ta chambre mais ton corps refusait. Ton corps ne voulait plus. Il te trahissait, lui aussi. Tu gesticulas quelque peu alors qu'il te prenait dans ses bras mais tu n'y mettais pas la force tout simplement parce que tu ne l'avais plus. Alors tu restas immobile, la respiration rapide. Tu ne répondis rien, remontant simplement tes bras contre ton torse, refusant de rendre l'étreinte bien qu'au fond t'en mourais presque d'envie. Tu ne pouvais pas nier que ton frère te manquait, que votre lien te manquait. Mais tu savais que plus rien ne serait jamais comme avant. Vous ne pouviez plus redevenir comme avant. C'était fini, brisé. C'était du passé. « T'as pas le droit de dire ça », tu donnais de faibles coups contre son torse avec tes poings à peine serrés. Il avait pas le droit de venir la bouche en coeur et de dire ça. Comme si tout était aussi simple, comme si t'avais qu'à répondre que lui aussi te manquait pour que tout soit effacé. Tu ne pouvais pas effacer. Tu ne pouvais pas oublier. C'était trop facile de revenir maintenant. Il était où, avant, quand t'avais besoin de lui ? « T'étais où avant ? T'étais où quand j'avais besoin de mon grand frère ? », ton torse se soulevait rapidement alors que tu stoppais tes gestes, ta tête tombant contre son épaule, la bouche faiblement ouverte alors que tu cherchais de l'air. Pourquoi se faire du mal ? Pourquoi te faire du mal ? Pourquoi te dire que tu lui manquais ? Ton grand frère te manquait aussi. Mais ce n'était pas lui. Pas celui présent dans ton salon. Tu ne savais pas où il était parti, ce frère que tu idolâtrais tant à une époque. « Tu sais que rien ne pourra redevenir comme avant », soufflas-tu, les larmes dans le regard mais aucune sur tes joues, alors que tu tentais de te faire plus petit dans ses bras. « Je suis fatigué », de tout, de rien. Tu fermas les yeux, inspirant bruyamment à plusieurs reprises, gardant tes bras contre ton torse. Bras dans lesquels tu perdais un peu plus de force au fur et à mesure des secondes. L'une de tes mains tomba mollement contre Francesco, et tu sursautas quelque peu, rouvrant les yeux pour les fermer dans un souffle épuisé.

@Francesco Grimaldi
AVENGEDINCHAINS
Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
« Tian rends moi coupable de tout ce que tu veux. Mais je sais ce que j'ai vu. C'était peut être un mauvais plan, j'aurais du venir te voir et marcher avec toi pour m'assurer que tu allais bien et que personne ne te suivais. Je ne l'ai pas fais et j'en suis désolé, ce n'était pas mon but de te mettre plus à mal. Pas du tout, je voulais vraiment te protéger. » Francesco sait ce qu'il a vu et il n'en démordra pas. Son petit frère va mal, quelque chose le perturbe et il trouvera quoi. Qu'importe le temps que ça lui prendra. Parce qu'il est certain quand il le voit si bousculé, si désarçonné, si perturbé, que ce n'est pas du qu'au fait qu'aujourd'hui Tian s'est vraiment rendu compte qu'on le suivait. Il se doute que ces sensations ont du le caresser souvent et que l'angoisse n'a fait que monter, et là elle a explosé. Pas dans le bon sens c'est certain, mais elle l'a fait et il a été le témoin du drame et du traumatisme que son petit frère enduré . Traumatisme qui se répand comme un poison et qui le laisse démuni alors que Francesco le serre contre lui. Mais il ne veut pas l'admettre il continue de nier tout en bloc et de faire retomber cette situation sur son grand frère. Il est vrai qu'avec ce qu'il a fait il est le bouc émissaire idéal. Mais pas question de le laisser, de lâcher prise. Il est persuadé qu'il a raison, persuadé que Tian va mal. Très mal.

« Mais oui c'est moi qui déraille et toi qui vas bien. Je vais te croire. Tu as vu dans quel état tu te mets, dans quel état tu es. Si tu te sentais en sécurité tu ne seras pas pire qu'une poupée de chiffon. Tu aurais la force de me mettre dehors, tes paroles sortent de ta bouche mais ce n'est pas ce que tu penses réellement. Ton corps te trahit Tian. Ton regard aussi. Tu as peur. Je ne sais pas de qui ou de quoi. Mais tu as peur Tian. » Évidence qui le fait parler plus fort alors qu'il resserre ses bras autour du corps de son frère. Corps qui perd son énergie. L'étreinte ne lui est pas rendu mais il s'en moque, il ne lâche rien. Il se doute que pour son frère la lutte est douloureuse, il doit avoir envie de le jeter dehors, il doit avoir envie de hurler. Mais rien ne vient. Il y a juste la sensation de peur qui domine. Pour Francesco, elle rayonne comme une aura malfaisante autour de Tian. Il la sent se répercuter contre son torse. Seul son petit frère ne semble pas l'éprouver. Il parle tout bas, avoue le manque, son amour aussi. Il n'use pas de coup bas comme semble le passé le dernier des Grimaldi, il veut juste qu'il le laisse jouer son rôle. Il a des tords c'est vrai. Il a été absent souvent. Mais là il est présent et pas question de se barrer. Il sent les coups sans force contre son torse. « Vas y frappe si cela peut t'aider. » Il se recule un peu pour lui faciliter la tâche lui offrant son torse. « Frappe Tian. Je sais tu es en colère, tu as la rage contre moi. Laisse là sortir, peut être qu'après tu laisseras sortir le reste. La véritable raison qui t'a fait faire cette crise. »

Parce que là il met en avant la situation qui lie les deux frères, et fausse tout le reste. « Et j'ai parfaitement le droit de dire que tu me manques, que je t'aime. Comme tu as parfaitement le droit de m'en vouloir pour mon absence, pour ma trahison. Il est vrai que j'ai merdé et que j'ai loupé des choses. Que je t'ai laissé seul. Je n'en avais pas le droit. Mais je suis là à présent et tu pourras me repousser autant de fois que tu veux je reviendrais à la charge. Parce que je sais ce que j'ai vu. Je sais ce que je vois dans tes yeux Tian. » Francesco vient même embrasser le dessus de ta tête pour donner plus de tendresse à son étreinte. « Je sais. Chaque mot que tu dis est pire qu'un rasoir qui entaille mon cœur. Et je sais que tu le sais. Tu cherches à me blesser vas y mais ne crois pas que je vais partir à cause de ça. Je ne partirais plus. Et qu'importe ce que tu diras, je serais même capable de dormir devant ta porte. Tu ne t'en sortiras pas comme ça Tian Grimaldi. Non cette fois ton grand frère ne t'abandonnera pas. » Et il plonge ses yeux dans ceux de son frère alors qu'il se sent encore plus amoindri. Il semble si fragile, pire qu'un bébé à peine sorti du ventre de sa mère. Cette vision fait frissonner Francesco. La fatigue marque les traits du visage affaibli. « Repose toi je veille. » Il passe une main sous les jambes de son petit frère et il resserre l'étreinte autour de sa taille. Il cambre le dos et se lève tenant Tian dans ses bras. Il ne connaît pas les lieux mais il trouve rapidement la chambre. Le chat le suit, ne le lâchant pas du regard. « Ne t'en fais pas je ne compte pas lui faire de mal. » Il le pose doucement sur le lit et lui ôte ses chaussures, puis il tire la couverture sur son corps frêle et encore secoué de spasmes. Francesco passe sa main dans les cheveux de Tian et puis l'embrasse sur la joue. « Dors je reste là. »

Le chat saute immédiatement sur le lit et vient se lover contre son maître, regard noir sur Francesco qui ne le touche pas. Il lui laisse la place et s'installe juste contre les jambes de Tian. Il le voit s'agiter alors il le calme en passant sa main contre sa joue. « Tu ne crains rien Tian. Personne ne te fera du mal, je te promets. » Et il se met à fredonner une berceuse comme il le faisait quand Tian était petit. Quand Francesco l'entendait se réveiller il fonçait dans la chambre et il le rassurait, le réconfortait en caressant son visage et  en fredonnant une berceuse, toujours la même. Et là elle lui revient en tête, il ne l'a jamais oublié et il trouve que la situation est propice à cette mélodie. Même s'il se doute que si Tian se réveille il va lui reprocher de le prendre pour un bébé. Mais il s'en moque, parce que là allongé sur son lit, il ne voit que le gamin. Même s'il est conscient qu'il est devenu un homme. Il ne sait pas combien de temps s'écoule. Et puis Tian ouvre les yeux. Et Francesco lui sourit. « Comment tu te sens ? » Il est encore pâle, il semble encore aussi fragile qu'une porcelaine. Le chat s'approche et vient chercher une caresse. « Il ne t'a pas quitté d'une semelle et il ne m'a pas lâché du regard. Je n'ai pas osé bouger le petit doigt. » A voir si le plus jeune sera plus à même à parler ou s'il va encore s'enfermer dans ses dires et soutenir qu'il n'a pas de problème. A voir s'il aura retrouver ses forces et qu'il va essayer de mettre son frère dehors. Ou s'il va accepter sa présence. De toute façon Francesco ne partira pas. Quoi que dise Tian, quoi que fasse Tian, il ne le laissera pas. Il sait qu'il est mal. Il le sent au plus profond de ses tripes, de son coeur et de son âme. C'est son frère et même s'ils ne partagent pas le même sang, ils sont liés.

vmicorum.
Tian Grimaldi
Tian Grimaldi
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : ((elle))
Messages : 54
Avatar : Byun Baekhyun
Questionnement. / Tian SqJAnuM
Occupation : Bibliothécaire à l'université
A San Francisco depuis : tes cinq ans
Mes z'amours :

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pml8knqDuV1wptp5o_540Questionnement. / Tian 25b93522f8e9ed4c869da8bfa8e3079e5df502a4
I want you to find me and save me

Questionnement. / Tian C611f17a091626c25d509c381d7b0c6f
you lost the moon
while counting the stars

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pdznrp3But1vimyss_540Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pt3rhsIk5h1wac8ma_540
your hand touching mine
this is how galaxies collide

Infos sur le personnage :
Mes sujets : Ki Hyun + Luca + Isaac + Francesco + Nino + Joyce + ...


     https://callmebyyourname.forumactif.com/t106-tian-is-there-someo


Tu savais que c'était mal, que c'était même ridicule de faire porter le chapeau à Francesco. De l'accuser d'être la cause de ta peur, de cette crainte qui te bouffait de l'intérieur depuis des mois. Tu savais que c'était idiot pourtant tu l'avais fait, tu le faisais et tu continuais à le faire. Parce que ça te paraissait plus simple. Parce que ça te permettait d'être soulagé, au moins pour une seconde. Parce que ça te permettait de ne plus te sentir autant en danger. Tu pouvais mettre une visage sur cette ombre qui rôdait, tu pouvais lui donner un nom, l'appeler et la faire disparaître. Ce n'était que temporaire. Tu le savais. Elle reviendrait. Mais t'avais le cerveau bien trop épuisé après cette épreuve que tu te réconfortais avec cette solution. Tu lui lanças un simple regard, la frimousse pas réellement convaincue mais pas réellement rassurée non plus. « Quel beau boulot t'as fait », et tu savais faire que ça aussi. Piquer, pincer, couper, blesser. T'étais pas que ridicule, t'étais aussi absolument horrible avec ton propre frère. Tu pouvais t'arrêter là, lui dire merci et le renvoyer chez lui mais au lieu de ça tu préférais juste... te défouler ? Tu ne savais même pas si c'était le bon mot. Mais c'était Francesco qui prenait. Une part de toi s'en voulait déjà, repensait déjà aux paroles que tu avais dites. Tu t'en voulais déjà. Et l'autre partie de toi supposait que c'était donnant-donnant. Il t'avait fait avoir la peur de ta vie, tu ne faisais que lui rendre la pareille. Mais tu savais aussi que c'était ton esprit de contradiction qui t'influençait, te faisant refuser d'approuver ne serait-ce qu'un mot qui sortait de la bouche de Francesco. A une époque t'aurais bu ses paroles et tu aurais secoué le visage. Aujourd'hui tu n'en avais plus envie. Parce que t'avais peur de ce qu'il pouvait arriver si tu le faisais. T'avais peur de savoir comment il allait encore pouvoir te blesser.

« Je vais bien », grinças-tu entre tes dents, dans un souffle lent mais lourd. T'allais super bien, ça se voyait pas ? Tu te pinças les lèvres, le nez finement plissé dans une grimace digne d'un môme agacé. Bien sûr que t'avais vu l'état dans lequel t'avais été. Dans lequel t'étais. Et tu te sentais encore plus vulnérable en cet instant. Les nerfs à vif, le cœur secoué et l'esprit totalement dérangé. Tu ne savais plus quoi croire, qui croire. Francesco, toi, ton instinct, tes peurs... « Tu tiens tant que ça à ce que je te mette dehors ? Suffisait de le dire », tu parlais, tu parlais, mais tu faisais rien. Parce que t'en avais pas la force. Tu le savais aussi bien que Francesco mais encore une fois : l'esprit de contradiction. « Tu lis dans les pensées maintenant ? C'est nouveau », maugréas-tu. Tu te jugeais un peu en toute honnêteté. Tu savais que les paroles pouvaient faire du mal. Tu savais que tes paroles pouvaient faire du mal. Mais tu continuais. A chaque fois. Tu blessais avant d'être blessé. Mais était-ce le cas aujourd'hui ? Ou te défendais-tu comme un animal blessé, mordant quiconque osait t'approcher histoire de ne pas avoir plus mal ? « J'ai pas... J'ai pas peur », c'était pour ça que t'avais bafouillé. Parce que t'avais pas peur. En soit non, t'avais pas peur : t'étais terrifié. Tu ne mentais pas, alors. Tu perdais le souffle, tu perdais ton énergie. Tu sentais la fatigue, le poids de toutes les émotions qui appuyaient sur tes épaules, sur ton cœur. Tu te sentais si fragile, comme si tu pouvais te casser au moindre coup de vent. Mais tu voulais pas l'admettre, pas l'avouer. Pas devant Francesco. « Ca aidera rien. Ca changera rien », pourtant tu l'avais quand même fait. Ton corps avait agi. Tu l'avais laissé faire. T'étais épuisé et effrayé. T'étais perdu et déboussolé. T'avais envie de hurler, de pleurer. Et en même temps t'avais envie de rien de tout ça. Ta paume vint s'abattre contre son torse. Une fois. Deux fois. Trois fois. Tu ne remarquas que tu pleurais lorsqu'un sanglot vibra dans ta gorge, les mains glissant, la force s'en allant. « Tu sais pas. Tu sais rien », lâchas-tu.

Tu secouas quelque peu le visage, les sourcils froncés, la douleur sur le visage. Il avait pas le droit de te dire ça. Pas ici, pas maintenant. « Et tu vois quoi hein ? », tu levas le regard vers lui, secouant à nouveau le visage comme pour chasser son baiser, les émotions tournant dans tes prunelles. Colère, peur, tristesse... toi-même tu ne savais pas – mais tu te demandais laquelle il allait retenir. Celle qui l'arrangeait ? Ou une autre ? Et oui tu savais. Et tu savais aussi qu'il savait que tu faisais exprès. Que tu pinçais pour ne pas être blessé. Mais indirectement tu te blessais aussi à chaque fois. Tu faisais ressentir tes craintes, tes angoisses. Tes démons. Une sorte de rire non amusé ronronna dans ta gorge, le sourire amer étirant tes lèvres. « C'est ce qu'on dit. Tu pourras dormir devant ma porte si tu veux, je ne t'ouvrirai pas », t'avais perdu confiance en lui et ce n'était pas restant assoupi devant ta porte que ça allait changer quelque chose. Observer le fond de son regard ne changerait rien non plus. La confiance n'allait pas renaître, le pardon n'allait pas venir vous enlacer. Mais t'étais trop fatigué en cet instant pour rétorquer quelque chose de plus. T'étais trop fatigué pour t'énerver. Tu sentais ton cœur qui cognait trop fort, et tu sentais le mal de tête qui allait arriver si tu forçais. Tu sentais ton corps qui ne te répondait plus autant qu'avant. Un son surpris vint brûler dans ta gorge alors que tes doigts s'agrippaient à peine à son haut. « Trop tard », susurras-tu suite à ses mots dans un souffle. Ton corps se relaxa une fois ton dos contre la douceur de ton lit. Tu tentais de lutter, de garder les yeux ouverts. Tu voulais te remettre sur pieds et lui dire de partir. Mais t'arrivais à rien, ton corps tremblait encore mais aucune force ne brûlait tes muscles. Tu émis un son finement plaintif à ce geste contre ta joue, plissant le nez alors que tu tournais le visage. T'étais plus un gosse.

Tu ne comprenais plus très bien à qui Francesco parler, ne captant qu'un mot sur deux, ton attention diminuant au fil des secondes. Mais tu reconnus la chanson, tes paupières se fermant alors que les souvenirs venaient titiller tes pensées. Alors que la nostalgie venait soulever ton cœur. Tu te demandais où elle était cette époque. T'aimerais y retourner. Tout était si simple, avant. Tout était si beau. Tu finis par t'endormir, englouti par les émotions.

Un long soupir souleva ton torse avant que tu ne clignes vivement des paupières, tentant de comprendre ce que tu faisais là. Ce que Francesco faisait là aussi. « Super bien », ça se voyait toujours pas, tu supposais. Ta voix vacillait encore, l'épuisement toujours présent et tu bougeais quelque peu les doigts comme pour chercher à savoir si la force était revenue ou si elle avait déserté pour la journée. Tu posas tes prunelles vers Tetris, levant le bras dans une petite grimace, tes doigts glissant sur son pelage. « Il sait où se trouve la menace », marmonnas-tu, lui jetant un regard bref avant de laisser toute ton attention sur le félin que tu continuas de caresser. Tu finis par te redresser, les bras un peu tremblant et tu passas les mains sur ton visage. « J'ai dormi longtemps ? », demandas-tu, la voix basse, comme si t'avais peur de la casser si tu parlais plus fort. Tu te sentais tellement fatigué... Tu ramenas Tetris contre toi, le laissant se lover contre ton torse, le coin de tes lèvres se haussant à peine en l'entendant ronronner. Il avait son caractère et t'étais attendri de savoir qu'il était resté avec toi, de savoir qu'il était encore là. Tu le laissas frotter sa joue contre ton menton tandis que tu le serrais doucement. Tu tentas de te lever. Une fois. Deux fois. Tu laissas tomber. « Tu peux renter chez toi maintenant », dis-tu. « C'était sympa. Merci pour les cadeaux d'anniversaire et de Noël réunis, fallait pas. Vraiment », t'étais adorable, Tian. Tu soupiras doucement, ton visage venant se caler contre le corps de Tetris pour tenter d'y trouver de la chaleur, du réconfort. Tu ne savais pas vraiment comment tu te sentais. Epuisé, oui. Pire que ça, tu te sentais juste vidé. Vidé de tout, d'énergie, d'envie. Tu voulais retourner dormir. Tu voulais oublier tout ça. Tu redressas le regard vers Francesco dans un air bougon, comme un gamin qu'on venait de déranger en pleine sieste. « Tu comptes pas rester, rassure-moi... je vais bien », articulas-tu lentement, le souffle fatigué, le teint pâle.

@Francesco Grimaldi
AVENGEDINCHAINS
Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
Francesco est prêt à porter toute la responsabilité de la peur de Tian. Même s'il sait que ce n'est pas la solution car il n'est pas le problème. Entre eux rien n'est évident, mais ce n'est pas lui le réel facteur déclencheur de cette sensation de fuite en avant, comme si son petit frère était poursuivi par un fantôme. Fantôme qui a cet instant prend ses traits. Parce que Tian a besoin de s'accrocher à quelque chose de concret pour essayer de maîtriser cette peur panique qui le dévore. Mais à un moment il faudra vraiment qu'il ouvre les yeux et accepte que son aîné soit juste un moyen de repousser l'évidence. Chaque chose en son temps, le braquer à cet instant ferait pire. Il faut déjà qu'il digère le fait que Francesco l'a suivi. Qu'il accepte aussi qu'il est là pour l'aider. Et tous ces faits restent compliqués surtout vu la situation dans laquelle sont les deux frères. Le PDG n'est pas en position de force, bien au contraire. Alors il fait profil bas et se laisser ballotter par les remarques piquantes et grinçantes de Tian. Souffrant en silence de voir où ils en sont. Eux si proches par le passé, unis comme les doigts d'une main. Là chaque mot tranche et brise son palpitant. Les dégâts occasionnés à cet instant sont juste le reflet de la douleur causée par son erreur. Le retour du boomerang puissance mille. Et Francesco les prend de plein fouet. La douceur de Tian a fait place à de la froideur. La colère caresse ses traits. Et le voir si mal accentue sa peine. Il faut qu'il trouve une solution avant que tout ne dérape et que son petit frère ne soit entraîné dans une spirale insurmontable. Il va lui falloir de la patience, de la persévérance. Mais pour Tian il ne lâchera rien. Pas question de voir le dernier des Grimaldi couler dans l'abîme alors qu'il sait qu'il peut le sauver. Reste à ce que le gamin accepte la main tendue par son aîné et là est toute la lutte qui se met en place à cet instant.

Francesco le laisse dire. Tian croit qu'il va bien, mais tout son être montre le contraire. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir son mal être. Il le soutient quand il le sent flancher. Cherche ses mots pour ne pas le blesser. Il reste honnête et tant pis pour la tempête qui fait rage et se met en place au travers des lèvres de son petit frère. Au travers des gestes de rejets et des regards glacials. Il encaisse et montre qu'il est plus déterminé que jamais. Le PDG ne partira pas. Et si Tian veut le foudroyer et bien qu'il le fasse. Il est prêt. « Tu ne fais qu'agiter du vent Tian. Et je lis en toi comme dans un livre ouvert à cet instant. Tu as beau joué les forts. Me rendre coupable de cette crise. C'est juste repousser le souci. Pour les autres tu as quoi comme solution ? » Il ne lève pas le ton, ne fronce pas les sourcils. Il reste doux dans ses mots et dans son regard qui se teinte de plus d'inquiétude face à l'entêtement de son petit frère. Il voit la fatigue glisser dans tout son être. Une lassitude liée au combat permanent qu'il livre et qui à cet instant se dessine sur son visage. « Pourquoi tu t'entêtes à vouloir te cacher derrière un mensonge. Regarde la vérité en face Tian. Quelque chose cloche. Tu en es conscient. Que j'y ai mis le doigt dessus cela te fait chier. Je peux comprendre. Je peux comprendre aussi que tu ne veuilles pas que je t'aide. Mais rester ainsi va juste amplifier les choses et tu risques de réaliser trop tard que tu es en train de perdre le combat.» Son petit frère a besoin d'aide si ce n'est pas de sienne, alors il doit en parler à quelque d'autre. Et ce combat contre cette force invisible qui prend à cet instant les traits de Francesco le rend encore plus fragile. Pourquoi n'accepte t-il pas cette peur ? Pourquoi dire le contraire de ce qui s'écrire dans ses yeux ? « Tu as raison je ne sais rien. Je ne connais pas le facteur déclencheur. Mais ne me dis pas que tu n'as pas peur. » Et les coups s'abattent contre le torse de l'aîné. Alors que les larmes menacent de s'échapper du regard fuyant et dévasté. Même en le serrant contre lui le PDG a peur de voir son frère se briser.

Et les émotions s'enchaînent, brûlantes, vibrantes, dérangeantes. Elles soufflent le froid et le chaud alors que les frères s'affrontent. Francesco voit toute la fébrilité et surtout il voit à quel point leur lien a subi les affres de sa stupidité. Sans cette cassure Tian lui parlerait, il serait même venu vers lui plutôt pour lui faire part de son souci. Alors que là il ne pense qu'à s'éloigner, à se refermer sur lui même. A garder secrète cette souffrance et à même lui donner un autre visage pour ne pas vraiment l'affronter. Repousser la vérité est à cet instant plus facile surtout quand on tient le coupable parfait entre ses doigts. « Il n'est jamais trop tard quand on aime quelqu'un. » Et il voit peu à peu Tian couler. Il perd ce combat et Francesco se sent impuissant. Tout ce qu'il a obtenu c'est que sa peur se retourne contre lui entraînant un peu plus la rage de son frère. Mais il compliqué de discuter avec une personne dans son état. La fatigue frappe de plein fouet. Tian a besoin de reprendre des forces et sans lui laisser le temps de réagir, de toute façon il en aurait pas la force, il le soulève et l'emporte dans sa chambre pour le poser sur son lit. Le chat se joint à eux. Son frère a besoin de dormir, une fois reposé ils pourront peut être parler plus tranquillement. Tian pourra s'ouvrir sur cette vérité qu'il refuse d'affronter. Il le câline et lui parle avec douceur. Il s'installe à ses côtés et laisse l'instant tissé le lien en silence. Il y a juste la mélodie si souvent fredonnée qui vient marquer l'espace de sa présence.

Le sommeil n'est pas spécialement réparateur vu les soubresauts du corps de Tian. Mais il le calme vu sa respiration, qui même en restant perturbée trouve un meilleur chemin. Et la belle au bois dormant se réveille enfin, Francesco sourit à son frère. Prêt à encaisser une nouvelle fois ses attaques. Si cela peut le soulager. « Super bien ? Tu es certain que tu n'exagères pas un peu ? » Même s'il s'était reposé, si le sommeil a semblé profond, le trouble est toujours là, tout comme l'anxiété et certainement la colère de voir son aîné à ses côtés. Il plaisante au sujet du chat et il se dit que Tian a autant des griffes et des crocs que son félin, la comparaison le fait sourire. « Et la menace c'est moi c'est ça. » Il ne le lâche pas des yeux, surveillant ses réactions, ses gestes, guettant les failles qui ne tardent pas à se montrer. Malgré le sommeil, le mal être éclate encore au visage de Francesco. Il regarde sa montre. « Presque deux heures. » Mais deux heures c'est rien quand on est dans l'état de Tian. Deux heures c'est une goutte d'eau quand la vie bascule dans la peur. Et son sourire se fait plus grand quand il voit son frère câliner son chat. Ils sont attendrissants tous les deux. La suite des mots du plus jeune l'est un peu moins. « Je t'ai dis que tu ne te débarrasserais pas de moi. Et pourquoi tu parles des cadeaux, tu m'as déjà remercier Tian. Ne cherche pas à te défiler ou à fuir la conversation qui à un moment sera inévitable. » Et il se retient de rire en voyant son air bougon. « Bien sur tu vas bien. Tu me prends pour un con. Je ne compte pas te laisser tant que tu es dans cet état. Je vais d'abord m'assurer que tu manges et que tu peux tenir debout. Je vais même aller chercher quelques affaires et squatter ton canapé. » Il lui sourit, sachant que cette nouvelle va lui faire voir rouge. « Je sais que tu vas adorer m'avoir dans tes pattes de ronchon.. Et tu m'aurais tant que tu n'auras pas accepter de parler du vrai problème. » Et même si son regard reste doux, le ton de sa voix est ferme et déterminé. « Tu devrais rester au lit, je vais voir ce que je peux cuisiner pour te donner un peu de force. Tu as plus envie de sucré ou de salé ? » Et une nouvelle fois il vient poser un baiser contre son front. « Je t'aime et même si tu me détestes à cet instant je sais que tu m'aimes aussi. Alors accepte mon aide et tu verras tout sera bien plus simple. Et je veux juste que tu ailles mieux Tian. Te voir ainsi est insupportable. Et même si tu me rends coupable tu sais au fond de ton cœur. » Sa main se pose sur l'emplacement du cœur de son frère. « Tu sais que je ne suis pas responsable de cette détresse là. » Francesco veut bien être condamné, torturé et exécuté pour celle cause par l'histoire de Luca et Serena, mais pas pour celle là. Et cette douleur là devient autant son combat qu'il est celui de son petit frère.

vmicorum.
Tian Grimaldi
Tian Grimaldi
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : ((elle))
Messages : 54
Avatar : Byun Baekhyun
Questionnement. / Tian SqJAnuM
Occupation : Bibliothécaire à l'université
A San Francisco depuis : tes cinq ans
Mes z'amours :

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pml8knqDuV1wptp5o_540Questionnement. / Tian 25b93522f8e9ed4c869da8bfa8e3079e5df502a4
I want you to find me and save me

Questionnement. / Tian C611f17a091626c25d509c381d7b0c6f
you lost the moon
while counting the stars

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pdznrp3But1vimyss_540Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pt3rhsIk5h1wac8ma_540
your hand touching mine
this is how galaxies collide

Infos sur le personnage :
Mes sujets : Ki Hyun + Luca + Isaac + Francesco + Nino + Joyce + ...


     https://callmebyyourname.forumactif.com/t106-tian-is-there-someo


Tu voulais qu'il te croit. Qu'il se dise que oui, tu allais bien, et qu'il arrête. Qu'il s'en aille. Qu'il emmène avec lui cette angoisse qui t'avait noué l'estomac – qui te nouait encore l'estomac. Tu voulais que tout disparaisse quand Francesco passera le pas de ta porte. Comme s'il pouvait tirer avec lui ces émotions qui te bouffaient. « Si tu lis en moi comme dans un livre ouvert, t'as qu'à trouver la réponse à ta question tout seul », rétorquas-tu, lui jetant un bref agacé. Et quelles autres parlait-il ? Les crises ? T'en avais pas aussi souvent qu'il le pensait. Tu paniquais parfois, certes, mais jamais aussi violemment. Souvent ça finissait par passer. Tu retournais chez toi, tu t'installais avec Tetris et ça passait. Ou tu parlais avec Nino au téléphone – ou il venait te voir et vous parliez et bref ça finissait par passer. « J'ai dû me cogner à la vitre de ta voiture quand t'as roulé... j'ai mal entendu. C'est toi qui me dis de regarder la vérité en face là ? C'est pas toi qui l'a fuie, la vérité ? », tu haussas à peine le sourcil, ton expression restant fatiguée. Tu savais pas vraiment ce qui t'agaçait le plus : qu'il ait raison ou qu'il se permette de te faire la leçon. Peut-être bien les deux, finalement. T'avais pas besoin d'entendre tout ça, tu le savais déjà. « J'te le dis pas alors », t'étais plutôt malin dans le genre hein. Tu frappais le torse de ton frère avec à peine autant de force qu'une môme de six ans et t'étais même pas sûr que ça te fasse vraiment du bien. T'étais juste trop épuisé.

Une sorte de rire vide roula brièvement dans ta gorge. Il n'était jamais trop tard quand on aimait quelqu'un ? « Il est toujours trop tard quand on aime quelqu'un Francesco », parvins-tu  à articuler. T'avais plus envie de te disputer, de te battre ou de défendre ton avis. T'avais pas envie de continuer à parler de ça, parce que de toute façon tu ne diras rien de plus. Il le savait aussi, de toute manière, alors tu te demandais pourquoi il s'efforçait de le faire. Pourquoi il restait là. Tu finis par t'endormir, non sans avoir le sommeil trouble. T'avais l'impression d'être redevenu un gosse l'espace d'un instant.
Ou peut-être que tu l'avais toujours été, dans le fond.

Le réveil était sans doute plus difficile encore que le reste. Tu te sentais léger mais à la fois lourd. Tu sentais là mais à la fois ailleurs. Tu sentais tout et en même temps, plus rien. Tu lanças un regard à Francesco, ne disant rien. T'allais super bien, point – ça se voyait pas du tout, tu le savais, t'en avais conscience. Tu sentais la fatigue piquer ton visage. Tu sentais les émotions encore brûlantes dans ton cœur. Mais c'était pas comme si t'allais te mettre à te confier, là, maintenant, comme ça. Non. « Tu comprends vite », susurras-tu, câlinant Tetris, souriant faiblement en l'entendant ronronner. « C'est tout... », commentas-tu. T'avais l'impression d'avoir dormi deux siècles. Quoi que. Plutôt deux secondes finalement, vu comment ton corps refusait toujours de fonctionner normalement. Le traître. « Quelle conversation », demandas-tu sans vraiment demander. « Il n'y a pas de conversations. Maintenant, demain ou la semaine prochaine. Il y a rien », avant, t'aurais étalé tous tes doutes. T'aurais demandé conseil à ton frère. Aujourd'hui, ce n'était plus le cas. Tu haussas quelque peu les épaules, n'approuvant pas mais ne niant pas non plus. « Tu te fous de moi », lâchas-tu en levant ton regard vers lui. Squatter ton canapé ? Et puis quoi encore... – t'irais squatter chez ton voisin si Francesco restait vraiment là. « Le vrai problème », répétas-tu, le fixant simplement avant de lever les yeux au ciel dans un soupir contenu. Tu bougeas quelque peu le visage. « Que tu rentres chez toi », pas de sucré, pas de salé. Qu'il rentre. Tu passas tes mains sur ton visage, inspirant longuement. « J'ai pas besoin que tu me maternes. J'ai passé l'âge », ah bon ? « J'ai pas besoin que tu squattes mon canapé ou me fasse à manger ou... je sais pas quoi d'autre. Tu vas me faire prendre mon bain aussi ? Me frotter le dos ? », tu secouas le visage dans un souffle bruyant. « C'est ridicule Francesco », murmuras-tu, gesticulant quelque peu pour parvenir à te lever, gardant ta paume contre le mur. « Et même si c'est le cas. Même si t'es pas responsable de cette détresse-là comme tu le dis, ça change quoi ? Ca change rien », ça ne changeait pas le reste. Ca ne changeait pas le passé. Tu te tournas vers lui, l'observant un instant, le regard attristé mais aussi perdu, angoissé. « Si... et je dis bien si... j'avais des soucis, et que j'avais envie d'en parler, c'est pas sur ton épaule que je viendrai pleurer Francesco. Tu le sais aussi bien que moi », tes épaules s'affaissaient en même temps que tes mots sortaient. Votre relation avait tellement changé... Tu le savais. Tu en avais conscience. Mais c'était comme si le poids de tout ça te retombait encore une fois dessus.

« Et regarde, je tiens debout tout seul comme un grand », enfin c'était vite dit. T'étais à moitié avachi contre le mur et tu osais à peine retirer ta paume du mur pour approuver tes mots. Il te pousserait avec son petit doigt que tu te rétamerais probablement sur le sol. Tu sentais déjà tes jambes te dire que c'était une très mauvaise idée mais comme t'étais borné en plus d'être con, tu restais planté là, contre le mur. « Donc voilà tu peux rentrer chez toi et continuer à faire... tes trucs », à suivre des gens pour s'assurer que tout allait bien, par exemple. « Tetris s'occupera bien de moi », tu désignas le chat qui te fixait – et lui aussi semblait savoir que te lever juste pour prouver que tu pouvais le faire n'était pas une bonne idée. Il te jugeait, tu pouvais le voir dans son regard... du coup tu retournas t'asseoir sur ton lit dans un souffle parce que t'étais gentil comme maître, t'écoutais ton chat. Tu levas ta frimousse vers Francesco, comme si t'attendais quelque chose, ton regard allant de lui vers la porte pour revenir vers lui. « Le canapé est à Tetris donc... », tu haussas mollement les épaules dans une nouvelle grimace digne d'un môme entêté. Il allait pas vraiment squatter ton canapé hein ?

@Francesco Grimaldi
AVENGEDINCHAINS
Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
Francesco voudrait tellement protéger son petit frère. Lever le voile de son regard. Ok son comportement a certainement du accentuer la crise d'aujourd'hui, il en est conscient et il s'en veut. Mais il sait ce qu'il a vu. Il sait que Tian lui cache quelque chose d'important. Et cette idée le rend dingue, parce qu'il flippe pour le plus jeune. Parce qu'il se dit que tout pourrait être pire et courir à sa perte. Il n'a pas employé la bonne méthode, mais il est là à ses côtés et il ne compte pas partir. Il ne compte pas l'abandonner et tant pis si son frère le maudit, de toute façon il l'est déjà. Entre eux c'est une tempête permanente depuis son histoire avec Serena et Luca, alors une goutte de plus dans cet océan dans lequel ils se perdent qu'est que c'est ? Rien au final. Alors il encaisse et essaie juste de démêler le vrai du faux. Mais même si son frère est faible ses attaques sont pertinentes et violentes. Il ne le préserve pas de ses mots tranchants. Et s'il n'a pas de force pour le mettre dehors de chez lui, il en a pour lacérer son cœur d'une douleur vibrante. Mais il ne peut lui en vouloir, il mérite son mépris, sa rage, sa colère, sa haine. Alors il encaisse, essayant juste de garder le cap et de lui montrer qu'il a vu qu'il allait mal. Même s'il soutient le contraire. « Oui j'ai fui la vérité. Ne fais pas pareil que moi Tian. Car à cet instant c'est toi qui la fuit. » Il aimerait qu'il ne le voit pas comme un ennemi. « Tu es vraiment qu'un sale gamin borné Tian. » Et comme il lui en veut de le torturer de la sorte en gardant ce mal être pour lui. Et il s'en veut d'avantage car si le lien n'avait pas été brisé par sa connerie, son frère ne lui aurait rien caché. Et ça lui fait mal, une putain de douleur qui s'infiltre dans son palpitant comme un poison contre lequel il n'a aucune chance de gagner. « Je veux juste être là. Même si tu détestes cette idée. » Il veut juste réparer la faille qui les sépare à présent. Il serait même prêt à se vider de son sang, à donner son cœur, à se faire arracher les tripes pour y arriver. Non il n'est jamais trop tard quand on aime quelqu'un Tian et je t'aime bien plus que tu ne sembles le penser à cet instant. Mais il garde ses derniers mots pour lui, il sent Tian fatigué, épuisé, au bord de la rupture. Alors il le laisse sombrer et il reste là à le veiller sous le regard du chat. Il reste là voyant l'enfant qu'il a souvent bercé de sa voix. Il voit l'enfant que sa main rassurait dans des gestes lents et tendres. Et il voit l'homme brisé, mal mené, celui qu'il a fait souffrir. Le seul qu'il n'aurait jamais du faire souffrir.

Et le temps se suspend, Francesco voudrait qu'il s'étire mais le petit prince sort des bras de Morphée. Déboussolé par les instants passés et par la peur encore dans ses veines. Même s'il lutte le gamin, il lutte ne voulant qu'une chose voir son frère quitter son appartement. Mais le PDG n'est pas prêt à lui offrir ce luxe, pas après ce qu'il a vu, pas après ce que Tian refuse d'admettre. Qu'importe qu'il est accentué le malaise en le surveillant. Il sait qu'il est présent. Qu'il est existant. Même si son frère dit le contraire. Il le regarde attendri même si aux yeux du plus jeune, il reste la menace à éliminer. « Tu peux dormir encore si tu es fatigué, ton sommeil était profond c'est pour cela que tu as la sensation d'avoir beaucoup dormi. » Il parle avec calme et douceur, les yeux de son frère sont toujours autant accusateurs. Même s'il est faible ce qu'il essaie de ne pas laisser paraître, ses yeux racontent une histoire que son corps a encore du mal à faire passer. Il voudrait se montrer fort pour que Francesco parte. Mais les forces lui manquent, elles se sont envolées. Le laissant plus démuni que jamais. « Ok pas de conversation. » Vu que Tian ne veut rien dire, vu qu'il ne veut pas voir la vérité en face, l'aîné trouve une autre solution. Peut être que s'il s'impose le plus jeune parlera. « Tu ne veux pas parler. Alors je vais m'assurer que tout va vraiment bien pour toi. Là je ne vois qu'un gamin fatigué et apeuré. » Leurs regards s'affrontent. Quel entêté ce gosse. « Non. » Mais il est tout autant et pas question de rentrer chez lui pour le moment. Francesco se retient de rire quand il énumère ce qu'il pourrait faire pour lui. « Te donner le bain pourquoi pas. Personnellement cela ne me dérangera pas. Je pourrais même te masser le dos. Tu vois tu seras comme un pacha. » Bien sur il en rajoute mais le plus jeune fait pareil, il ne fait que rebondir voulant qu'il comprenne qu'il ne se débarrassera pas de lui facilement. Et il le laisse faire quand il essaie de se lever, il s'éloigne même pour lui laisser l'espace de se mouvoir. Mais il reste aux aguets pour le réceptionner s'il le sent vaciller. Il voit ses jambes trembler alors que sa main s'accroche au mur comme à une bouée de sauvetage. « Si tu le dis. » Il ne veut pas le contredire. Il sait qu'il a augmenté son angoisse, mais il s'est qu'il n'en est pas entièrement responsable, elle était là avant. Depuis quand et pourquoi reste un mystère à résoudre. Mais avec un entêté comme Tian cela risque fort de prendre du temps. « Ok tu ne veux pas m'en parler. Alors dis moi à qui tu veux parler. Et j'irais le chercher. » Leur père, leur mère, une de leurs sœurs, leur cousin, un ami, un médecin. Qu'importe l'essentiel étant que Tian se confie. Et il le voit faiblir. Et la douleur dans son cœur s'intensifie. Tian a t-il eu aussi mal ? A t-il encore mal ?

« Oui je vois ça et tu peux dire merci monsieur le mur parce que sans lui et bien tu serais déjà au sol. Je suis con et tout ce que tu veux Tian mais je ne suis pas aveugle. » Francesco voit le bras de son frère tremblé, sa main blanchir tellement il force sur elle pour tenir. Un souffle et il tombe, mais il reste buté dans son idée de tenir debout. Et le PDG reste à bonne distance attendant de voir jusqu'où il était prêt à aller pour le convaincre qu'il pouvait se débrouiller seul. Que tout aller bien. Pas qu'il voulait que son frère admette qu'il avait besoin de lui, mais juste qu'il voit son état de détresse. Qu'il voit qu'il avait besoin d'aide. S'il fallait y passer la nuit et bien il la passerait. Lui était partant pour tenir des heures debout face à ce lit en attendant que son frère bouge un pied, puis un autre. « Je t'ai dis que je voulais m'assurer que tu ailles bien. Lâche le mur et marche après j'avise. » Mais rien ne se produit. « Ton chat est un magique c'est ça, il se transforme en fée du logis la nuit venue ? » Et à peine il a fini sa phrase que Tian est de nouveau assis sur son lit, tremblant de tout son être, épuisé, vidé de toute énergie. « Si le canapé est à Tétris je dormirais par terre j'ai un sac de couchage chez moi, cela m'ira parfaitement. » Et il avance vers le lit. Il se met à croupi et plonge ses yeux dans ceux du gamin. « Je veux juste t'aider Tian. Laisse moi t'aider d'accord. » Francesco pose ses mains sur les cuisses de son frère pour en calmer les tremblements, puis il s'assoie à ses côtés et il le prend dans ses bras. « Tu es un vrai entêté. Arrête de te faire du mal de la sorte. Accepte que sur ce coup là tu ne t'en sortiras pas seul. Ni grâce à ton chat. » Il dépose un baiser sur le haut de sa tête tout en caressant doucement son dos. « Je suis tellement désolé Tian. Et te voir ainsi est une réelle souffrance. Tu ne peux pas rester comme ça. Tu ne peux pas. » Il le serre un peu plus. Il le sent trembler contre lui à part que ce ne soit lui qui tremble. « Tu dois te battre. Tu le dois. Fais le au moins pour toi. » Parce qu'il ne doit pas le faire pour son frère, non il ne le mérite pas, ou même pour une autre personne. Il doit aller mieux pour lui pour que sa vie ne soit plus faite de tempête mais d'un ciel bleu et calme.

vmicorum.
Tian Grimaldi
Tian Grimaldi
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : ((elle))
Messages : 54
Avatar : Byun Baekhyun
Questionnement. / Tian SqJAnuM
Occupation : Bibliothécaire à l'université
A San Francisco depuis : tes cinq ans
Mes z'amours :

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pml8knqDuV1wptp5o_540Questionnement. / Tian 25b93522f8e9ed4c869da8bfa8e3079e5df502a4
I want you to find me and save me

Questionnement. / Tian C611f17a091626c25d509c381d7b0c6f
you lost the moon
while counting the stars

Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pdznrp3But1vimyss_540Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pt3rhsIk5h1wac8ma_540
your hand touching mine
this is how galaxies collide

Infos sur le personnage :
Mes sujets : Ki Hyun + Luca + Isaac + Francesco + Nino + Joyce + ...


     https://callmebyyourname.forumactif.com/t106-tian-is-there-someo


« Je fuis rien du tout », marmonnas-tu, bougon, les sourcils froncés. Alors que tu fuyais tout. La vérité, ton ombre, les autres, tout, rien. Tu lui lanças un regard, les sourcils toujours plissés, te donnant un air de môme renfrogné et ronchon. Tu le scrutas sans rien dire, comme si tu demandais de quel droit il se permettait de te traiter ainsi. Sauf qu'il avait raison. T'étais qu'un gamin borné. Affreusement borné. Un peu plus en face de ton frère, à qui tu cédais si vite avant. A qui tu avouais tout, avant. Sans te faire attendre, sans qu'il ait besoin de poser la question. Avant, t'aurais tout dit. Tout articulé. Même si la honte aurait grimpé sur tes joues à une vitesse folle, même si ton cœur n'aurait pas supporté l'embarras du moment, tu aurais tout dit. Et aujourd'hui, tu gardais le silence, les lèvres ouverts mais les mots muets. Aujourd'hui tu ne disais rien parce que c'était lui. Pas que tu aurais dit quelque chose si ça avait été quelqu'un d'autre mais tu avais un esprit de contradiction aussi grand que ton entêtement. Parce que c'était Francesco, tu ne voulais rien dire. Parce que c'était lui, tu voulais toujours dire le contraire de ce qu'il disait. Parce que c'était lui, parce que c'était toi. Parce que c'était comme ça, désormais. « Comme ça ? D'un seul coup ? Avant t'avais pas envie ? », tu haussas le sourcil, le jugeant de tes prunelles éteintes. Pourquoi maintenant, pas avant ? Pourquoi pas plus tôt, quand il avait totalement merdé ? Pourquoi pas te réconforter après qu'il ait chuté ? Qu'il t'ait fait chuter ? Pourquoi maintenant ?

« Non », dis-tu. T'allais pas dormir. Pas maintenant. Pas alors qu'il était encore là. Tu haussas les épaules sans rien ajouter, tes pupilles le détaillant. Tu voulais qu'il rentre chez lui. C'était presque douloureux, de voir ton frère dans ton appartement alors qu'il n'y avait jamais mis les pieds avant. De le voir là, te parler doucement presque tendrement, te traitant comme le gamin que t'osais pas avouer encore être. Te parlant comme si tout allait bien dans le meilleur monde. « Parfait », grinças-tu entre tes dents. C'était pas comme si tu allais te confier soudainement de toute façon. « Juste parce que je ne veux pas parler ne fait pas de moi un gamin » mais le reste, oui. Tu plissas les yeux, te pinçant les lèvres avant de plisser le nez. Comment ça, non ? Et tu gardas la même tête à l'idée que ton frère te donne un bain. « Dans tes rêves », murmuras-tu en tournant le visage dans un mouvement d'épaules. « J'ai pas besoin que tu me masses le dos, merci bien », tu tournas ton regard vers lui, tentant de te montrer menaçant mais tu savais que ton visage ne montrait qu'un môme toujours aussi perdu et effrayé. Tu te levas, juste pour lui prouver le contraire, même si ton corps n'était pas vraiment d'accord. Tu luttais et tant pis si t'avais mal et du mal. Tu levas rapidement les yeux au ciel avant de bouger le visage. « J'ai rien à dire », tu détournas les pupilles, observant le sol. « A personne », tu avais tant de choses à dire, tant de choses à exprimer. Mais c'était difficile de mettre des syllabes sur chaque pensée qui te traversait l'esprit.

Petite grimace au visage, tu haussas un peu les épaules. « Parfois les deux vont de paire », quel adorable enfant tu étais. Le mur était juste là pour la décoration. T'en avais besoin pour fermer ta chambre – et tenir debout, certes. Tu ne l'avouerai pas. « Je vais bien », sifflas-tu. « Je dois te le dire en quelle langue ? », qu'il te demande pas en coréen, t'y arriverai pas. « Je vais pas marcher juste pour te prouver que je peux marcher. Je te dis que je vais bien, tu devrais me croire et t'en aller », tu soupiras, passant tes phalanges sur ton front, retournant sur le lit. « Mon chat est magique mais j'ai pas besoin qu'il fasse le ménage pour moi, je le fais très bien tout seul », c'était un sous-entendu pour dire qu'il n'avait pas besoin de rester pour ranger à ta place, non plus. Tu le fixas avant de souffler, secouant le visage. « Cherche ton sac de couchage alors », et tu fermeras la porte à clé quand il s'en ira. Tu l'invitas à aller le chercher d'un geste de la main. « Oui. Super. Merci, tu m'aides beaucoup », articulas-tu en bougeant la tête. Tu soupiras bruyamment, ses bras t'entourant, ta tête tombant en arrière. « Ne remets pas Tetris en question », râlas-tu. « Je m'en sortirai très bien tout seul. Je m'en suis sorti très bien jusque là. Fallait t'inquiéter avant, tu sais ? », tu lui faisais la leçon ? Sérieusement ? Un léger son dans le fond de la gorge, tu le laissas te serrer, faisant preuve de bonté même si c'était simplement parce que t'aurais pas la force de te détacher ou de le repousser. « On dirait le dialogue d'un film », commentas-tu après quelques secondes de silence. « Je suis... », tu soufflas, fermant les yeux. T'étais fatigué. « Je vais bien », tu rouvris les paupières, te décalant quelque peu, le faisant te lâcher au passage. « J'ai pas besoin que tu restes ici toute la nuit. Encore moins plusieurs jours », ça n'arrangerait rien. Tu restas muet, les prunelles sur le sol ou sur Tetris qui restait là, à tes côtés. Tu rouvris les lèvres, soupirant. « Ca me fatigue de te répéter que j'ai pas besoin que tu restes ou que je vais bien alors tu sais quoi ? », repris-tu, te levant une nouvelle fois, tanguant un peu. « Fais comme tu veux. T'as qu'à rester si ça te fait plaisir, si ça te donne bonne conscience ou te fera mieux dormir cette nuit, j'en sais rien », tu secouas un peu le visage et bougeas les épaules. « T'as qu'à aller chercher ton sac de couchage ou un lit de campement ou je ne sais quoi d'autre. T'as qu'à rester ici plusieurs jours, semaines même si ça te chante », l'idée te plaisait pas des masses, d'où la légère grimace sur ta frimousse. « Mais je peux tout de suite te dire que ça changera rien », entre vous, pour toi, pour lui. Tu soufflas, les épaules basses, épuisé, observant Tetris un instant avant de l'attraper pour le porter, tombant un peu contre le mur. T'y pris appui pour te remettre droit. « De toute façon », repris-tu, le menton levé. Le gamin faisait son retour. « Je vais demander l'asile politique à mon voisin », déclaras-tu, sortant tant bien que mal de ta chambre, l'une de tes paumes suivant le mur pour avoir un appui. Au cas où. « Alors reste autant de temps que tu veux chez moi. J'y serai pas », t'espérais que Ki Hyun soit chez lui sinon t'aurais l'air con. Déjà que tu devais avoir l'air bien stupide, là... En réalité tu ne comptais pas réellement toquer chez Ki Hyun pour demander à être hébergé durant la nuit. Tu tentais juste de trouver un moyen pour que Francesco parte. Si t'étais pas chez toi, il avait pas de raisons d'y rester pas vrai ? Tu arrivais enfin à la porte d'entrée, le souffle lourd aux lèvres, Tetris frottant sa joue à la tienne. « J'y vais. Je vais chez le voisin. Je vais dormir là-bas. J'lui dirais que mon frère m'embête. T'auras la honte », tu lançais des menaces comme un gamin de dix piges et tu t'attendais à ce qu'on te traite comme un adulte ??? Ridicule. Tu ouvris la porte d'entrée, jetant un regard curieux au-dessus de ton épaule.


@Francesco Grimaldi
AVENGEDINCHAINS
Francesco Grimaldi
Francesco Grimaldi
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 301
Avatar : Scott Eastwood / tearflight's (avartar) / vmicorum. (sign)
Questionnement. / Tian Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
Questionnement. / Tian Tumblr_inline_pgx78yxsjl1rqmlml_250
Joyce, le trouble du corps.

Questionnement. / Tian Tumblr_nb7a6yS6Z01r0ylt7o8_r1_250
Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



Infos sur le personnage : Questionnement. / Tian E9e5fee4691013920bff9a849ca781dc8e64bc3br1-540-244_hq
Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


Questionnement. / Tian Tumblr_p8vvf6eeaa1sx1fcmo6_500
Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

Questionnement. / Tian Wyyb
Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

Questionnement. / Tian 54qUTck
Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t119-francesco-de-tes-ch


Tian & Francesco
Francesco sait,  même si sur ce coup là il a été l'étincelle de trop, que Tian fuit quelque chose. Ce n'est pas qu'une impression. Il le sent au fond de lui, tout un tas de petits détails se sont cumulés pour l'aiguiller dans cette voie. Mais le gamin est borné et entêté. Et rancunier aussi, il n'est pas prêt à pardonner à son grand frère et il a bien compris que cerner la réelle situation va être une tâche ardue. Mais pas question de baisser les bras, il ne veut pas prendre le risque que cette situation empire. Il voit son petit frère sur la mauvaise pente. Et il ne peut s'empêcher de penser au pire. Même si Tian montre, d'une certaine façon, de la résistance malgré son corps épuisé par l'effort que cela lui demande. Il voudrait bien percer le mystère, mais il est coriace le plus jeune Grimaldi. Même si là il est plus fragile qu'un bébé, il montre les crocs et les griffes. Satané gamin buté qui retourne le couteau dans la plaie et qui retourne les paroles de son aine juste pour lui faire un peu plus éclater ses fautes passées en pleine figure. S'il avait plus de force il lui ferait certainement une bonne leçon de morale avec bien des chapitre sur la façon de prendre soin des gens qu'on aime. Il soupire. « Ne joue pas sur les mots Tian. » Mais au fond son frère a raison quand il a merdé, il a fui sans se poser de question. Sans penser que lui aussi aller souffrir de sa stupidité.  « Est ce qu'on peut parler de l'instant présent ? » Vu la bouille de bébé Tian cela risque d'être compliqué. En attendant de poursuivre cette discussion, Francesco laisse son frère se reposer. Il veille en compagnie du chat. L'esprit torturé par tout un tas de questions, par ses erreurs, celles qui ont conduits Tian vers un tel comportement envers lui. Il paie cher sa trahison, non son frère a cher payé et paie cher sa trahison.

Et lorsque le gamin se réveille, Francesco est toujours présent à ses côtés avec dans l'idée de rester le temps qu'il se remette. La tâche va être ardue, mais cette fois il ne fuira pas. Le temps qu'il a dormi ne l'a pas spécialement reposé, son visage est encore marqué par les affres de cette crise. Et son corps en supporte aussi les conséquences ne voulant pas le faire tenir debout, malgré l'entêtement de Tian qui veut montrer à son frère qu'il peut se débrouiller seul. « Je pense que d'une certaine façon à mes yeux tu resteras toujours un gamin. Même si je vois bien que tu as grandi. » Il restera le petit dernier à protéger, tâche dans laquelle il a lamentablement échoué ces derniers mois. Il essaie de plaisanter sur comment il en prendrait soin s'il restait à ses côtés, il pourrait même lui donner le bain et lui frotter le dos. Mais cela ne plaît pas à Tian. « Ok tu prendras ta douche seul. » Francesco surveille ses gestes, ses expressions, il voit les failles même si Tian fait tout pour les cacher, il n'est pas bon comédien. Il comprend qu'il ne veuille pas se confier à lui, comment faire confiance après ce qu'il a fait. Mais le plus jeune ne semble pas décider à parler à d'autre personne de ce problème qui le dévore comme un acide puissant. Va falloir qu'il trouve des solutions tout seul le PDG pour arriver à ce que son petit frère coopère. « Tu ne penses pas que ce serait bien d'en parler ? » Quitte à en parler à un professionnel, mais il évite de parler de cette idée, le regard assassin de Tian le fusillerait sur place. Et cette idée lui donnerait encore plus envie de le mettre dehors, déjà que là elle est bien implantée dans son cerveau.

Nouvelle tentative pour se lever, mais sans le mur Tian serait au sol et bien sur il ne veut pas reconnaître cette évidence. Il remballe même Francesco en grimaçant et en haussant les épaules. Un vrai petit effronté. « Ok je suis aveugle et con, un vrai pourri aussi si tu veux. Un grand frère indigne de ton amour. Tout ce que tu veux Tian. Mais une chose est sure je ne te laisserais pas seul sans m'assurer que tu vas bien. » Il était prêt à camper à même le sol le Grimaldi il s'en foutait, du moment que son frère était en sécurité. « Je crois qu'on a pas la même définition de l'expression aller bien. » Celle de Tian semble vraiment erroné mais il semble qu'il y est que Francesco qui en est conscience. Après il se doute que l'idée d'avoir son grand frère présent dans son appartement ne l'enchante guère. Pas avec la rancœur qu'il éprouve à son égard. « Je me doute que tu te débrouilles très bien tout seul. Mais ça c'est quand tout va bien. Et là rien ne va Tian. » Il parle d'aller récupérer son sac de couchage et à l'expression de son petit frère il voit déjà le piège quand il lui fait signe. Futé le petit Grimaldi, s'il croit qu'il va se faire prendre. Et il le prend dans ses bras parce qu'il le sent encore plus fragile. « Il est vrai que sur ce point là tu as raison, j'aurais du m’inquiéter avant. » Francesco garde Tian contre lui s'attendant à être repoussé mais rien. Il ne crie pas victoire pour autant, surtout que son frère lui assure une nouvelle fois qu'il va bien et qu'il n'a pas besoin de lui. Mais au fond c'est lui qui a besoin du plus jeune. « Je ne suis pas sourd tu sais, j'ai bien entendu que tu te sentais bien et que tu ne voulais pas que je reste. Tu n'as qu'une idée en tête me foutre dehors et fermer ta porte pour que je ne rerentre pas. Et si ça te fatigue arrête de le dire. Accepte c'est tout. » Mais comment faire boire un âne qui n'a pas soif.

D'ailleurs Tian essaie une nouvelle fois de se lever. Francesco ne le retient pas et le laisse faire. Il se prépare juste à amortir une éventuelle chute au cas ou. « Rester au prés de toi n'a rien à voir avec le fait d'avoir bonne conscience. » Ses mots faisaient aussi mal que ses regards. Les deux frères s'étaient perdus sur le chemin de la vie, le PDG en était responsable. Et le plus jeune montrait à quel point revenir sur la même route serait des plus compliqué. Et une nouvelle fois avec sa réflexion il le frappe en plein cœur. « Je sais Tian, j'en ai conscience. Je ne fais pas ça pour avoir ton pardon. Je fais ça parce que c'est ce que doit faire un grand frère. Je n'ai pas été le meilleur des exemples ces derniers temps. Et je mérite ta condamnation mais un condamné a le droit d'essayer de se racheter. » Il se lève et vient lui faire face plongeant ses yeux dans ceux de son frère. « Tu ne penses pas ? » Sauf si pour Tian, Francesco méritait la mort sans avoir une autre chance de pardon. Et instinctivement son bras par en soutient du corps de son frère qui vacille. « Je vois tu as un plan de secours. Et ton voisin ne va pas trouver ça louche. Ou s'il te connaît un peu il ne va pas voir à ta tête que tu es loin d'aller bien. » Bon il semble que Tian fera retomber la faute de cette situation sur Francesco. Il le suit alors qu'il part en direction de la porte d'entré. « Alors allons y et j'expliquerais la situation en détail, je suis même prêt à lui dire la connerie que j'ai faite par le passé. Je suis prêt à lui dire toute la vérité à ton voisin et le pourquoi je m'inquiète pour toi. Le pourquoi je veux rester à tes côtés. Ce que je vois depuis quelque temps, cette peur vorace qui te pourri la vie. Je suis prêt à tout dire Tian. Et toi tu es prêt à voir sa réaction. A l'entendre dire qu'il voit la même chose que moi. » Et Francesco ouvre grand la porte, récupérant la clé au passage et il sort dans le couloir. « Alors c'est quelle porte ? C'est chez qui que tu veux squatter parce que tu refuses d'affronter la vérité Tian ? » Et une nouvelle fois il se pose devant lui et plonge son regard dans le sien avec assurance. Il ira au bout, il n'a rien à perdre. Mais Tian en fera t-il autant ?

vmicorum.
Contenu sponsorisé
en savoir plus sur moi


     
 

Aller en hautAller en bas