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Questionnement. / Tian

Tian Grimaldi
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Bien sûr que tu fuyais quelque chose... mais tu en ignorais la forme. La couleur. Ce n'était qu'une ombre. Etait-ce la tienne ? Ou celle de quelqu'un d'autre ? Tu l'ignorais. Et c'était ce qui t'inquiétait le plus. On disait qu'il était parfois préférable de vivre dans l'ignorance, mais dans ce cas, c'était encore pire. Parce que tu doutais de tout, désormais, mais surtout de ta propre raison. De cette propre voix, la tienne, qui te disait de faire attention. Bien évidemment que tu jouais sur les mots. C'était même là ton plus gros défaut. « Et tu veux parler de quoi ? », maugréas-tu, toujours aussi borné. Toujours aussi sûr de toi quand tu voulais faire croire que tout allait bien. 
Parce que t'avais peur. De tout. De rien. Parce qu'il avait déjà trahi ta confiance et cassé ce que tu avais du mal à bâtir. Et s'il te détruisait en quelques mots ? Impossible. Tu ne le laisserais pas. Et pour ne pas le laisser faire, tu devais ne rien dire. Tu savais que tu te comportais comme un gamin. Tu savais que tu ne lui rendais pas la tâche facile. Que t'étais odieux. Méchant.
T'en venais presque à te demander si tu méritais pas ce retour de bâton.

Tu t'étais endormi, ton frère à tes côtés. Frère toujours présent à ton réveil. Frère que tu tentais de faire sortir de chez toi : en vain. Tu lui offris un air outré, les sourcils faiblement froncés. T'étais plus un gamin. « Je suis plus le gamin que t'as connu », t'étais plus non plus le gamin que toi, tu as connu. Bien sûr que tu avais changé, tu avais grandi. Mais tu semblais régresser. Ton comportement redevenait celui que tu avais quand tu étais môme, à te faufiler contre les jambes de quelqu'un pour te sentir protégé. « J'espère bien », tu le scrutas un instant avant de détourner le regard. Manquait plus que ça, qu'il vienne avec toi sous la douche ! « Bien de parler de quoi à qui ? », insistas-tu. Parce que tu allais bien donc tu n'avais rien à dire. Pas vrai ? A qui pourrais-tu confier que tu avais l'impression d'être suivi ? Sans qu'on te prenne pour un abruti fini. A qui pourrais-tu expliquer cette peur qui te bouffait ? Qui montait. Montait. Qui t'étouffait. Tu lanças un regard suspicieux vers Francesco, les lèvres tordues en un trait fin, perplexe avant de simplement hausser les épaules, trop épuisé pour réfléchir.

Tu bougeas le visage au fur et à mesure de ses paroles, soufflant discrètement. « Ouais je l'ai bien compris », marmonnas-tu, le fixant, blasé. T'avais retenu qu'il comptait pas partir le temps que tu allais mal. Sauf que tu allais mal les trois quart du temps – mais t'allais pas lui dire. T'avais tout le temps peur, surtout quand tu te retrouvais seul. « J'ai compris la première fois que tu l'as dit », lui rétorquas-tu dans un air désintéressé. Tu jouais le sale gosse, l'insensible mais... tu voulais juste qu'il s'en aille. T'étais fatigué, tu voulais être seul. Aussi paradoxal que ça puisse être, d'ailleurs. Tu arquas le sourcil, le toisant un instant. « Il y a d'autres mots pour lesquels on a pas la même définition et je reste pas planté chez toi en en faisant tout un foin », tu lui offris une sorte d'esquisse angélique. « Confiance » étant le mot que tu avais en tête, surtout. Tu levas les yeux au ciel, un soupir contre la bouche. Tu avais eu une crise d'angoisse, oui, et alors ? T'allais pas plus mal que d'habitude – en fait si, totalement. Tu haussas les épaules, môme effronté et têtu que tu étais. « J'ai tout le temps raison », t'aimerais que ce soit le cas mais tu savais que c'était faux. Tu inspiras, immobile, patient. T'avais juste pas la force de trop te débattre. « Ah bon, j'ai eu un doute l'espace d'un instant », remarquas-tu par rapport à sa surdité possible. Tu mimas un air faussement choqué. « Comment tu sais ?? », que tu voulais le mettre dehors. « J'accepte rien du tout », lâchas-tu sans hésiter. Même fatigué, épuisé, à terre, tu n'accepterai pas.

« Donc tu le fais pour quoi ? », t'acharnas-tu, tanguant un peu sur tes jambes. Pourquoi restait-il ici alors qu'il savait que tu voulais qu'il parte ? « C'est ce que doit faire un grand frère ? Oh », fis-tu, faussement admiratif. « Wow », tu pouvais pas applaudir parce que tu devais te tenir mais l'idée était là. Un rire nerveux te secoua. « Okay alors 10 sur 10 pour le comportement de grand frère admirable. Tu voudras une petite image à coller dans ton cahier ? », vraiment, Tian, un sale gosse. Tu le fixas, ne détournant pas les pupilles. « Tout le monde a le droit d'essayer de se racheter », dis-tu. « Mais pas tout le monde réussit », rajoutas-tu dans un chuchotement. Tu clignas un peu des paupières, fronçant les sourcils avant de lui lancer un regard. Ton plan de secours était parfait, comment osait-il le démonter aussi vite ??? Tu le regardas faire, les lèvres scellées, muet. Tu l'écoutais parler, les lèvres scellées, muet. Tes prunelles cavalèrent dans le vide à côté de Francesco alors que tu te mordais la lèvre, tes prunelles se levant, allant directement vers la porte de Ki Hyun, l'air implorant. Tu voulais y aller. Tu savais que tu serais bien, là-bas. Mieux qu'ici. Tu savais que tu te sentirais mieux, en sécurité. Mais tu ne bougeas pas. Tu décalas rapidement ton regard dans l'autre direction, tentant de lui donner une mauvaise même si tu te doutais qu'il était déjà trop tard. Etais-tu prêt à entendre Ki Hyun ? A évaluer la situation à sa manière, à dire que ton frère avait raison, que tu faisais peur à voir. Etais-tu prêt à voir sa réaction ? T'avais pas réfléchi et tu t'étais dit qu'au pire des cas, Ki Hyun accepterait que tu restes quelques heures. Mais si ce n'était pas le cas, finalement ? Si Francesco lui avouait tout et qu'il fermait la porte. Qu'il te refusait d'entrer ?
De quoi avais-tu le plus peur, au final ? Pourquoi ne parlais-tu pas, au final ?
Tout en revenait toujours au même point : tu avais peur du rejet, Tian. Et si Francesco allait voir Ki Hyun et que ce dernier fermait la porte, c'était ce que ce serait pour toi. Tu fixas sa porte à nouveau, te mordant doucement la lèvre, anxieux, nerveux, l'air perdu. Tu voulais pas tout gâcher... Pas encore. Il t'avait donné une deuxième chance, il n'allait pas t'en offrir à l'infini, non plus.

Relevant tes iris vers celles de ton frère, tu l'observas sans rien dire, les larmes chatouillant le bord de tes yeux – mais aucune ne coula. Tu savais qu'il avait raison, Francesco. Faire face à Ki Hyun avec la vérité aux lèvres reviendrait à faire face à tout ce qui te pourrissait la vie en ce moment. Et ça, en plus du reste, t'étais pas prêt. T'étais pas prêt à tout accepter, ni à voir cette porte se fermer. Autant ne pas essayer de l'ouvrir. Autant ne pas être déçu, blessé. Tout en gardant ton regard dans celui de ton aîné, la mine triste mais presque enragée, tu fermas la porte, la regardant claquer dans un bruit sourd. Tu avais vu qu'il avait pris la clé. Mais c'était ça, ta réponse. De le laisser dehors. Tu posas Tetris sur le sol, te redressant lentement, les prunelles sur la porte avant de partir vers la cuisine. Tu te servis à boire, les doigts tremblants, avalant quelques gorgées d'eau fraîche avec difficulté. Les paumes sur le plan de travail, tu te laissas doucement tomber vers le sol, ton front se posant contre le meuble alors que tu expirais bruyamment. « N'envisage jamais d'aller toquer à cette porte », articulas-tu enfin après ces longs instants de silence, les yeux fermés, les lèvres tremblantes. « Jamais », répétas-tu, les mains s'accrochant férocement au meuble alors que tu tentais de te relever, forçant sur tes bras, brûlant tes muscles pour te remettre debout. Un souffle épuisé t'échappa une fois debout, tes épaules s'abaissant, la mine abattue.


@Francesco Grimaldi
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Francesco Grimaldi
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Questionnement. / Tian - Page 2 Original
Age : 36
Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
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Joyce, le trouble du corps.

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Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



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Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


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Ignazio. Le cousin. Le frère de coeur.

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Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

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Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



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Tian & Francesco
« De tout de rien. De ce qui se passe dans ta vie en ce moment. » Francesco tape large dans le sujet de discussion qu'il pourrait avoir avec Tian. Peut être qu'en faisant ainsi il n'aura pas droit à un rappel du passé qui les conduit dans cette impasse les empêchant de communiquer. Peut être qu'il aura des indices sur ce qui fait peur à son petit frère et pourra cerner plus facile le problème. Peut être qu'il y aura moins de tensions et qu'ils retrouveront le temps de cette discussion un peu de complicité et de paix. Peut être qu'il a faut sur toute la ligne et que la blessure ne se refermera jamais. Mais il se doit d'essayer, ne rien faire face à ce constat lui est impossible. Et qu'importe qu'il y laisse des plumes, que son frère l'incendie, le frappe, c'est son rôle de lui tendre la main, d'être l'épaule pour qu'il s'appuie en cas de chagrin, d'être l'oreille attentive quand tout va mal. Ce rôle qu'il a mis de côté jouant les égoïstes. Ce rôle qu'il a tenu par le passé et donc il veut retrouver tout l'éclat, parce que Tian compte plus que sa propre vie. Mais le gamin est têtu et rancunier, il ne lui facilite pas la tâche. Mais l'aîné est tenace.

Francesco y va pas à pas, acceptant les attaques, qui se calment pendant le sommeil de Tian. Sommeil sur lequel il veille en compagnie du chat. Et au réveil tout repart de plus belle. Même si le gamin n'a pas retrouvé ses forces il a toujours sa verve et les attaques reviennent comme des boomerangs. « Je sais mais .. » Il le regarde car pour lui il est toujours et il restera le petit frère à protéger. Ce gamin qui aimé se cacher derrière lui. Il a grandi mais sa fragilité reste la même et à cet instant plus que jamais. Après il voit l'homme aussi, mais il est assez faible là. « L'homme est bien présent aussi quand je te regarde. » Et il lui sourit même si le regard de Tian est pire que deux canons de fusil. Et une nouvelle fois son frère se met sur la réserve quand l'aîné lui propose de parler, pas spécialement à lui car cette idée le bute, mais à d'autre. « Tu peux parler à Ignazio. De tout ce qui te pèse sur le cœur. » Il avait envie de lui dire à un professionnel, mais il s'est dit qu'il valait mieux éviter le mot psychologue. Il se serrait fait certainement massacrer. Ce qui le fait sourire, pas qu'il doute des capacités de Tian pour le mettre à mal physiquement, juste que lui aurait pris cela à la rigolade. Cherchant plus le jeu comme lorsqu'ils étaient jeunes qu'un réel combat. En tout cas malgré le repos les tensions sont toujours là et elles parent le visage de Tian de toutes les émotions ressentis. Montrant au PDG combien son frère lui en veut, cette vérité affichée lui serre le cœur.

En tout cas une chose est sûre et Francesco ne manque pas de le répéter, il ne laissera pas Tian seul dans cet état. Le gamin tient à peine debout et toutes ses forces vitales ont l'air de s'être fait la malle. « Tant mieux si tu as compris. » Même si ses réactions font penser le contraire, parce qu'il sent bien qu'il ne veut pas qu'il reste. Le gamin fait tout pour le mettre dehors pour lui faire prendre la porte. Et si chaque mot est une attaque douloureuse, l'aîné ne lâchera pas prise. Son frère peut lui écorché le cœur encore et encore, pas question qu'il parte. Pas cette fois. « C'est vrai mais rien t'en empêche tu sais. Et justement cela peut être un sujet de discussion de voir sur quel mot ou sur quelle expression nos avis divergent. » Il observe les expressions de son visage voyant passer toutes les émotions, une certaine lassitude aussi et un ras le bol de la situation. Francesco sent bien que sa présence agace. Mais tant pis, Tian va devoir le supporter. Et une nouvelle fois le gosse têtu et borné revient à la charge. Il essaie de jouer l'indifférent, le je sais tout, tout va bien, mais le PDG voit clair dans son jeu. Même s'il reconnaît qu'il aurait du s’inquiéter avant mais il n'a pas le pouvoir de changer le passé. Autant tout faire dans le temps présent pour se rattraper et offrir aux frères Grimaldi un meilleur avenir, en tout cas Francesco veut y croire, y croire pour deux si besoin. « De toute façon tu peux mordre et attaquer autant que tu veux, je m'en moque Tian. Je reste fais toi à cette idée. Et tant pis si elle ne te convient pas. » Sa voix reste douce mais elle est ferme. Il n'a pas l'intention de partir, son frère peut continuer à le massacrer de ses remarques assassines. Il ne changera pas d'avis.

« Je le fais pour toi. Parce que je vois, je sens que tu en as besoin. Même si tu t'entêtes à dire le contraire. » Il est vrai que Francesco se sent minable. Parce que pour Tian il a été à côté de la plaque, ne réfléchissant pas à la portée de ses actes. Mais encore une fois le passé ne peut se changer, les actes présents peuvent essayer d'adoucir les douleurs. Il sait qu'elles ne disparaîtront pas toutes. Mais rester sans rien faire, surtout face un tel problème, n'est pas la solution. Il se doit d'être là pour Tian, tant pis si celui ci n'apprécie pas. Et le blesse un peu plus par ses remarques, on récolte ce qu'on sème et là la récolte est lourde de sens et de poids sur la conscience. « Arrête de dire des conneries. Si tu ne veux pas pardonner et bien ne me pardonne pas, je ne peux pas t'en vouloir pour ça. Tu veux me descendre vas y ne te gêne pas. Balance moi tout ce que tu as sur le cœur, tout ce qui te rends si mal, si cinglant. Lance tes piques, crève moi le palpitant, brise moi l'âme. Je suis prêt à tout accepter Tian. Mais ne te fout pas en l'air. Parce que c'est ce que tu es en train de faire. Tu uses de cette douleur que je t'ai causé pour te voiler la face. Je veux juste que tu ouvres les yeux sur le vrai problème. Et il n'est pas du à ce que je t'ai fais. Il y a autre chose derrière et tu le sais. Alors arrache moi le cœur si cela peut t'aider à aller mieux mais cela ne durera qu'un instant le vrai problème ne s'effacera pas tant que tu ne t'en occuperas pas vraiment. Comme d'aller chez ton voisin, tu tires juste un rideau sur la noirceur qui t'accable. Essaie d'être honnête avec toi si tu ne veux pas l'être avec les autres. Pense juste à toi et à ce que tu endures parce que tu refuses de voir la vérité en face. Parce que tu refuses de l'aide. » Cette fois sa voix s'est faite plus tremblante parce qu'il a peur de la descente en enfer que pourrait vivre Tian s'il continue dans cette voie sans issue. Il ne cherche pas à le blesser par ses mots, juste à lui montrer qu'il n'était pas son plus gros souci. Le problème était ailleurs et il était bien plus pesant que la présence de Francesco dans son appartement. « C'est contre ce problème là que tu dois lutter pas contre moi. »

Francesco suit son frère dans le couloir, il voit clair dans son jeu. Mais Tian est encore plus hésitant que dans son appartement. Ce qui montre bien qu'il a peur de laisser entrevoir, même à son voisin, le mal qui le ronge et qui le détruit. Ce danger là est bien plus impactant que sa rancœur contre son aîné. Le PDG voudrait juste qu'il en prenne conscience, qu'il réalise qu'en continuant ainsi il va droit dans le mur et que la chute n'en sera que plus dure. Encore une fois il guette tous les signes de son mal être, petits détails infimes qui se déclinent sur son visage, dans sa posture. Tout son corps transpire la douleur, douleur que Tian repousse et enfouit au fond de lui. Ne faisant qu'empirer le mal. Et le combat revient mais là il lutte pour la décision qu'il doit prendre. Doit-il aller frapper à la porte de son voisin ? Doit-il lui montrer ce visage, celui de la peur ? C'est certainement les questions que se posent Tian à cet instant, Francesco en mettrait sa main à couper. Il le laisse faire, reste en retrait lui laissant le champs libre pour agir et finalement il retourne dans son appartement lui claquant la porte au nez. Ne pouvant pas vraiment la fermer vu qu'il a pris les clés en sortant. Il soupire, ne sachant pas ce qui l'attend encore. Mais au moins son frère n'a pas fui en allant chercher refuge chez son voisin. Une chose est sûre c'est que le dit voisin ne sait rien du combat que mène Tian. Sinon il s'y serait réfugié. Tian est bien seul, seul face à ce malaise, ce fait renforce cette pensée et augmente la douleur ressenti par le PDG. Il reste quelques secondes dehors, peut être une ou deux minutes, le temps se perdant dans ses réflexions, puis il ouvre à nouveau la porte et voit son frère au sol. Il le regarde retenant ses larmes. Comment lui apporter son aide s'il se butte de cette façon ? Le silence demeure entre les deux frères, Francesco avance et se baisse pour s'asseoir à côté de Tian. « Jamais promis. Il ne sait rien non plus n'est ce pas ? » C'est le seule explication. Il va pour le serrer contre lui mais le gamin se relève, après des efforts effrayants. Il est prêt à le soutenir s'il flanche, il se relève à son tour. Il vient doucement masser les épaules de Tian. « Tu devrais t'asseoir sur ton canapé, tu sembles si fatigué. Tu luttes contre une force invisible et elle te pompe toute ton énergie. Est ce que tu te rends compte du mal que tu te fais ? Parce que tu ne veux pas admettre que tu ne vas pas bien. » Sa main vient passer dans les cheveux du gamin, geste tendre et apaisant. « Alors tu as toujours envie que je parte ? » Francesco espère que les mots dits plus tôt auront porté leurs fruits. Il espère que son frère prendra vraiment conscience qu'il n'est pas le danger contre lequel il doit lutter en ce moment. Et qu'il acceptera sa présence, même si la tâche restera compliquée.

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Tian Grimaldi
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Avant tu l'aurais fait. Avant tu n'aurais pas hésité à te confier. Avant tu serais même allé vers lui, probablement. T'aurais pas attendu qu'il vienne vers toi. Qu'il te demande. Le gamin que t'avais été n'aurait pas hésité à courir vers lui, à demander des conseils, à poser des questions. Mais t'étais plus ce gamin – pas tout à fait. « Mais quoi », lâchas-tu dans un souffle un peu sec, une respiration bloquée dans la gorge. Il voyait l'adulte mais te traitait parfois comme un gosse. Tu voyais le gosse qui essayait d'être comme un adulte. T'étais un adulte paumé, un gamin dans l'âme. Toi-même tu savais pas finalement. « Je parle à Ignazio », répondis-tu, lui balançant un regard. T'avais pas besoin de préciser que tu ne parlais pas de tout à ton cousin. T'avais pas besoin de lui dire que tu parlais pas à grand monde – à personne – de cette peur qui te pourrissait la vie. Mais ce qu'il ne savait pas le rendait plus fort et peut-être bien que s'il pensait que tu parlais à votre cousin, il te laisserait tranquille. Tu bougeas faiblement les épaules, tournant le visage, les yeux. T'espérais qu'il parte bientôt.

Même s'il disait rester jusqu'à ce que tu ailles mieux. Mais tu savais pas quand tu iras mieux. Tu soupiras, bruyamment, alors que tu levais les yeux au ciel. T'avais compris et ça t'agaçait. Mais t'étais épuisé et t'avais pas envie de te « battre » pour rien. « Tu veux partir en débat philosophique maintenant ? », tu secouas le visage parce que t'en avais pas envie. T'en avais pas la force non plus. Pouvais-tu tenter de faire comme si tu ne l'entendais pas ? Comme s'il était pas là ? Tu savais qu'il était là. Tu savais aussi qu'il avait raison mais tu voulais pas lui faire le plaisir de le dire. « Super », marmonnas-tu, « On ira construire une cabane dans le salon plus tard aussi ? », tu agitas le poing comme si t'étais excité à l'idée mais ton visage blasé contrastait avec l'émotion. « Tant de générosité en toi Francesco, je suis ému », articulas-tu, la paume sur le cœur, faussement touché l'attention.

Tu te massas doucement les tempes, laissant tes doigts glisser sur l'arrête de ton nez. Tu inspiras longuement, bloquant la respiration dans ta gorge. Laissant les battements de ton cœur ronronnant contre tes tympans, ses mots sifflant lentement. Tu relâchas brusquement le souffle. « C'est pas en me mettant à t'insulter ou je ne sais quoi que ça ira mieux. Ca changera rien », ça pouvait faire du bien de juste libérer le fond de ta pensée. Et encore, t'en doutais. « J'ai ouvert les yeux Francesco et le seul problème ici c'est toi », tu te mordis la lèvre, plissant le nez dans une grimace. « J'ai pas besoin que tu restes ici ou que tu veilles sur moi ou je ne sais quelle mission tu t'es mis en tête. Merci de m'avoir ramené jusque chez moi mais maintenant c'est bon tu peux t'en aller », tu levas les bras, défaitiste. Tu le savais. Tout ce qu'il disait était vrai. Tu savais que tu faisais juste que cacher le fond du problème au lieu de l'avouer clairement. T'avais du mal à l'accepter. Du mal à le dire à voix haute sans paraître dingue ou sans avoir l'impression que tu perdais la tête. Tu ne faisais que fuir à chaque fois. Comme là, en voulant fuir chez Ki Hyun. En voulant te planquer là-bas. T'étais lâche. Tu faisais demi-tour à chaque fois. Tu partais dans l'autre sens. T'affrontais rien. Ni personne. Pas moi-même toi.

Et là encore, tu fuyais. Au lieu de montrer à ton frère que tu savais faire face, tu fuyais. Tu pouvais pas te permettre d'aller voir Ki Hyun. Pas comme ça. Tu allais devoir expliquer et que pouvais-tu expliquer ? Tu te voyais mal toquer et prendre la parole. Ou laisser Francesco prendre la parole. Tu te voyais mal attendre la réaction du professeur. Tu voulais pas supporter de le voir te tourner le dos. Tu ne voulais pas expliquer. Ton frère avait rien à perdre s'il allait toquer. Toi... t'avais beaucoup à perdre. Beaucoup trop. Et t'étais pas prêt. Tu le seras jamais. Alors encore une fois tu faisais demi-tour. Encore une fois tu fuyais. Devant Ki Hyun, ton frère, les autres. Tu fuyais tout le temps au lieu de tout affronter. Tu fermas la porte et tu restas dans ton appartement. T'étais ridicule. « Rien sur quoi », parvins-tu difficilement à articuler, la mâchoire serrée. « Sur toi ? Non », et le reste non plus. Tu savais que c'était pas de lui dont Francesco parler. Que c'était ton autre souci même si lui-même ignorait ce dont il s'agissait. Tu te relevas avec du mal, bougeant à peine les épaules en sentant ses mains. Tu fermas les yeux, te pinçant les lèvres, tes doigts se bloquant entre eux alors que tu retenais un autre souffle épuisé, d'autres mots ou peut-être bien des larmes. Un son plaintif passa la barrière de tes lèvres, ta tête s'abaissant doucement, quelques gouttes salées humidifiant tes joues. Tu passas une main sur tes pommettes mais les larmes continuèrent de couler, des sanglots discrets passant la barrière de tes lèvres. T'étais fatigué. Vraiment fatigué. Et s'il te demandait pourquoi tu pleurais, tu dirais que c'était ça. A cause de la fatigue. Ton corps tremblait, tes larmes coulaient, et tu t'écroulais doucement vers le sol une nouvelle fois. « Je suis fatigué », articulas-tu, la voix tremblante, les larmes glissantes. Ton front revint se caler contre le meuble, tes paumes passant sur ton visage pour le masquer alors que tu essayais de contrôler tes larmes. Tu pris plusieurs inspirations, le corps secoué de spasmes, tentant de calmer tes pleurs, tes peurs. « J'ai pas... », soufflas-tu, la respiration courte, sifflante. « J'ai pas besoin que tu restes », alors que t'étais au sol, sachant déjà que tu serais incapable de te lever ? Sachant que tu te reposais à moitié sur lui, maintenant ? Tu levas le visage vers lui, les pupilles humides, les joues mouillées avant de baisser les épaules et le regard. « Tu peux m'aider à retourner dans mon lit avant de pas partir ? », demandas-tu d'une petite voix. Tu savais qu'il allait rester même si tu lui disais de s'en aller et t'étais plus en état de lui dire de rentrer chez lui. « J'suppose que tu vas pas t'en aller », marmonnas-tu faiblement. « J'vais encore devoir te supporter », ajoutas-tu plus doucement encore dans un nouveau soupir épuisé, décollant lentement ton front du meuble. « Pourquoi tu veux pas rentrer... », tu essuyas mollement tes joues, te frottant les yeux dans une petite moue fracassée, comme un gamin qui voudrait juste qu'on le déplace du canapé pour le mettre dans son lit. T'en pouvais plus. Vraiment plus. Et t'étais vraiment épuisé.


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Serena, le souvenir d'un passé bousculé et envolé..

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Les 3 mousquetaires. Les rois du monde.
Image d'une amitié brisée à cause d'une trahison.

Mes sujets : Questionnement. ft Tian.



Mes relations : Arturo et Giulia Grimaldi ses parents.
Sa soeur ainée.
Sa soeur cadette, adoptée.
Tian son petit frère adopté, la prunelle de ses yeux.
Ignazio son cousin adoré, plus un lien fraternel entre eux.
Luca et Nolan l'amitié brisée par sa trahison.
Serena la mère de son fils Lorenzo. Elle vient de s'envoler pour de nouveaux horizons.
Joyce sa fiancée.



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Tian & Francesco
Rétablir la confiance. Retisser le lien. Reparler comme avant de tout et de rien. Des tâches qui s'avèrent compliquées entre Francesco et Tian. Tout a été brisé, broyé entre eux à cause de la trahison de l’aîné et rien ne sera facile. Il le voit bien le PDG alors qu'il sent son frère au bord du gouffre. Il voit bien qu'il refuse sa main tendue. Bon il n'a pas été des plus futé sur ce coup là, car il a en parti provoqué la crise. Mais elle aurait pu péter sans lui, il le sait. Parce qu'il a vu la détresse et la peur dans les yeux du plus jeune lors de leurs rencontres, même si elles ont été peu nombreuses. Alors même si la tâche est rude et ardue, il tient bon le Grimaldi. Parce que Tian reste sa priorité et tant pis si le gamin lui balance toute sa haine au visage. Tant pis s'il sort ses griffes, ses crocs. Si ses mots déchirent son cœur en lambeau. Il accepte tout ce pire pour espérer revoir le meilleur. Parce qu'il ne supporte pas la détresse et la peur dans le regard du plus jeune, Même si là il se sent impuissant parce que son frère s'entête à le rejeter. A le repousser. Il ne lâche rien. Il apprend qu'il parle à leur cousin Ignazio. Mais est ce suffisant pour soigner le mal qui le ronge ? Enfin c'est mieux que rien, si c'est la vérité. Il faudra qu'il voit au prés du musicien parce que Tian est capable de le mener en bateau pour le voir sortir de son appartement. Chose qu'il n'a pas l'intention de faire. Il est même prêt à rester pour la nuit pour le surveiller et s'assurer qu'il se sente bien. La nuit et plus s'il le faut. Même si là aussi face à cette décision une lutte s'engage. Une lutte qui épuise un peu plus Tian. Mais qui malgré sa fatigue tenace ne lâche rien non plus. Deux entêtés qui s'affrontent alors qu'il leur suffirait juste de s'accepter. Mais accepter c'est aussi un peu pardonner et le plus jeune n'est pas encore prêt à faire ce genre de concession Francesco l'a bien compris. Le pardon il va falloir qu'il le gagne pas à pas. Tout comme tout le reste. Vu qu'il a tout perdu. Lui le grand frère aimant et attentionné ne vaut plus rien aux yeux de son jeune frère. Et ça lui fait un mal de chien. Mais c'est mérité. Il l'a cherché.

Il voit bien Francesco que le fait de s'imposer pour prendre soin de Tian pèse. Il est indésirable dans son appartement. Mais pas question pour lui de partir, il sent trop son jeune frère dans un tourbillon infernal. Dans une perdition sans fond. Sans en comprendre la réelle raison, car ce mal être n'est pas du qu'à sa présence et au fait qu'il l'est surpris. Il y a autre chose, quelque chose de profond que Tian cache. Se le cachant à lui même en avançant qu'il va bien. Alors que tout en lui crie qu'il ne va pas bien. Évidence qui saute à chaque seconde aux yeux du PDG qui se sent relativement démuni face à tant de détresse. « Je veux ni partir dans un débat, ni dans une construction de cabane Tian. Mais de toute façon cela ne sert à rien de parler. Tu t'opposes à tout vu que cela vient de moi. Tant pis on reste là silencieux. Cela me convient aussi tu sais. Du moment que je peux garder un œil sur toi le temps que tu ailles mieux. » Dans d'autres circonstances il rigolerait presque du jeu d'acteur de son frère, ses gestes étant à l'opposé de ses paroles. Mais là il n'a pas envie de rire Francesco, il a juste envie de pleurer. Car les réactions de Tian le détruisent, et réduisent son cœur en miette. Tant de rancœur et de haine dans ce petit être fait de tant de tendresse. Et qu'importe le sens dans lequel il tourne la situation pour ouvrir les yeux de petit dernier, rien y fait. « Tu as ouvert les yeux qu'à moitié. Et on en revient toujours au même point. Pas la peine de me rappeler que tu veux que je parte j'ai compris. Mais voilà je n'en ai pas envie. Alors fais toi à l'idée que je vais camper. Et tu devrais déjà tout faire pour aller mieux. Car là quand je te regarde je ne vois pas du mieux. Bien au contraire de battre contre moi je fais qu’apparaître un peu plus ce que tu cherches à cacher. » Parce qu'il n'est pas idiot Francesco et s'il n'a pas encore la réponse à toutes ses questions, il voit bien le malaise. Il s'impose comme une ombre au dessus de Tian, il s'invite dans ses gestes, dans ses façons de faire. Même s'il est plus cohérent et toujours aussi piquant, il reste fragile et fébrile. Malgré le repos et le temps qui s'est écoulé depuis la crise. Si c'était bénin, comme il veut le faire comprendre, tout déjà ne serait qu'un mauvais souvenir. Alors que les symptômes persistent, imposant leur loi. Et vient la solution du voisin. Francesco le suit et le laisse agir pour voir jusqu'où Tian ira. Mais là aussi il abandonne. Peur également de dévoiler ce qui le ronge. Et une nouvelle fois le PDG a mal pour son petit frère. Il a besoin d'aide et il semble toutes les refuser. Il semble refuser cette vérité qui se dessine avec rage. Pourquoi ? Tout est si flou, il voudrait bien mettre de la lumière dans toutes ces zones d'ombre l'aîné. Mais pour ça faut que Tian accepte la main qu'il lui tend depuis qu'il a récupéré.

Le couloir devient un instant le refuge avant que Tian ne retourne chez lui, laissant Francesco à la porte. Mais ayant pris les clés il n'a pas pu s'enfermer. Et les voilà de nouveau dans l'appartement. Tian toujours aussi faible et paumé. Quelle tête de lard. S'il parlait au moins ils pourraient avancer sur le problème, le prendre à bras le corps et le traiter. Le silence ne fait que l'accentuer. Le rendre plus dominant. Plus pesant. « Tu as très bien compris le sens de ma demande. Je ne parlais pas de moi mais de ce qui t'arrive Tian. Tu as peur que  ton voisin te voit dans cet état. Tu vis ça depuis quand ? Et arrête s'il te plaît de mentir. Arrête de te voiler la face. Tout ce que tu fais c'est te détruire. » Parce qu'il voit Francesco que ce combat Tian ne le gagnera pas seul. S'il essaie il ne fera que s'enfoncer d'avantage. Les choses doivent être prises en main avant qu'il ne soit trop tard. Il fonce droit dans le mur en restant dans cet optique borné de se dire que tout va bien. Et d'un coup il le voit de nouveau s'effondrer. Les larmes reviennent même s'il essaie de les effacer, son corps tremble et il n'arrive plus à maîtriser. Et avant que Francesco n'est le temps de réagir Tian se retrouve une nouvelle fois au sol. Pourtant il a essayé d'anticiper son geste, mais tout a si vite basculé. « Je vois ça. » L'évidence se dessine avec force, il est plus que fatigue, il est épuisé, lessivé, anéanti. Il vient le prendre dans ses bras alors que le plus jeune se met à pleurer. « Tu sais que je vais rester alors arrête de me repousser. » Il caresse son dos avec douceur pour l'apaiser. « Oui je vais t'aider. » Il le soulève avec lenteur, veillant à ce qu'il ne se fasse pas mal. Il a la sensation qu'il pourrait se briser comme un rien. « Je me ferais tout petit et discret promis. » Francesco sourit à son frère tout en le soutenant pour retrouver la chambre et son lit. « Je ne veux pas rentrer parce que je peux pas. Te laisser dans cet état c'est impossible pour moi Tian. Je sais que tu as besoin de moi même si tu ne l'avoueras pas. » Il le pose sur le lit, l'aide à s'allonger et tire la couverture sur lui. « Arrête de te torturer l'esprit. Repose toi c'est ta priorité pour le moment. Le reste on en discutera après. » Il lui caresse les cheveux. Prêt à veiller une nouvelle fois sur son sommeil. Il essuie une larme alors que son frère se frotte les yeux. « Ne lutte pas. Dormir sera réparateur. » Même si ce ne sera pas une solution suffisante au problème du plus jeune. Mais là c'est la seule chose à faire, la chose la plus évidente pour l'instant. Et Francesco attend qu'il s'endorme pour sortir de la chambre et se poser sur le canapé, l'esprit embrouillé de questions. Il envoie par la même occasion un sms à Ignazio pour voir s'il a quelques réponses. Parce que pour lui c'est le flou absolu sur ce qui se trame dans l'esprit de Tian. Sur ce qui a pu provoqué un tel déséquilibre.  Puis il file à la cuisine et discrètement il regarde dans le frigo et les placards pour préparer un truc à manger. Espérant qu'au réveil de Tian la bonne odeur de cuisine, lui fera oublier un peu tout le reste.

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Tu parlais à Ignazio, bien sûr. Tu ne lui disais pas tout mais tu lui parlais. Après tout Francesco n'avait pas précisé de quoi tu devais lui parler, pas vrai ? Tu jouais sur les mots comme un môme têtu. Ce que tu étais. Borné comme pas deux, tu refusais d'admettre, de parler, de dire. Du moins pas à Francesco. Du moins pas aujourd'hui. Mais sans doute pas demain non plus. Tu savais que rien de tout ça n'était normal. Tu savais que c'était dangereux, presque délirant. Mais tu ne pouvais te voir l'admettre à voix haute et articule chacune de tes pensées. Pas encore. T'avais trop peur pour ça. Trop peur d'être jugé, pointé du doigt. Trop peur qu'on ne te croit pas. Qu'on pense que tu ne cherchais que de l'attention. Tu ne savais pas si tu allais pouvoir tout dire un jour. Ou alors quand tout sera terminé, probablement. Tu en riras, tu t'en amuseras. Pour le moment tu préférais garder le silence, surtout face à ton frère. Tu ne pouvais pas lui dire. Tu ne voulais pas lui dire – et tu ne diras rien. Sous aucun prétexte. Car tu refusais d'être blessé encore. Tu refusais de voir ta confiance manipulée et brisée. Pas encore. La seule chose que tu voulais, c'était avoir du calme. Être seul. Mais Francesco insistait. Tout aussi borné que toi, il refusais de partir. Ca t'épuisait tellement tout comme ça t'agaçait un peu. Tu ne demandais pas grand chose, juste qu'il te laisse tranquille. Tu levas les yeux au ciel à ses mots – comme si t'étais en état pour construire une cabane, c'était juste limite que tu voulais donner. « Super », articulas-tu mollement, un soupir éteint contre les lèvres. « Vraiment super. C'était pas du tout comme ça que j'imaginais passer ma journée, j'en suis absolument enchanté », ça se voyait sur ton visage et ça s'entendait dans ta voix, si plate et monotone qu'on dirait un mauvais acteur. « Tu peux garder un œil sur moi de chez toi. Ca m'arrangerait », tu haussas un peu les épaules dans une grimace, un autre souffle brûlant ta bouche. Un souffle fatigué. Démuni aussi, un peu. Parce que tu savais que peu importait ce que tu allais dire, Francesco n'allait pas bouger. Ca te désespérait. « Peut-être parce que je suis à moitié endormi », en plus t'avais de l'humour ? Tu soufflas à nouveau. « Si t'as compris, pourquoi t'es encore là... », te retrouvas-tu à articuler sans aucune force, les épaules basses, désespéré. « Comment tu veux que j'aille mieux si on m'impose une présence dont je ne veux pas ? Tu serais content, toi, si quelqu'un te disait qu'il va rester chez toi et te suivre comme un chien jusqu'à ce que tu « ailles mieux » alors que tu veux juste être seul ? Et me dis pas que tu serais ravi que ce soit le cas si c'est moi parce que tu sais autant que moi à quel point je peux être chiant et que t'en serais pas ravi du tout », parlas-tu en une seule fois, inspirant bruyamment pour souffler discrètement. « Et je cherche à cacher quoi, exactement ? », lui demandas-tu, les sourcils levés. S'il semblait tout savoir sur toi, tes émotions, il n'avait pas besoin de demander ou de rester. Non ?
T'aimais pas ça du tout. Qu'il reste. Ca te donnait l'impression que tu ne contrôlais plus rien et avec Francesco, aujourd'hui, ça te faisait presque peur de lui donner le volant. Mais tu pouvais fuir. Et ça tu le faisais bien. Tu ne faisais que ça depuis quelques mois.

Sauf que même fuir, tu ne le pouvais pas. Chercher un refuge juste pour te cacher le temps que la tempête passe, tu ne pouvais pas. Te reposer, en douceur, tu ne pouvais pas. Car ta présence inviterait des questions et les réponses, tu ne voulais pas les donner. Pas même les penser. Tu ne voulais pas que ton frère parle pour toi – encore moins ça que de répondre toi-même. Tu ne voulais pas qu'il parle à Kihyun. Qu'il prenne le risque de tout détruire ; encore. Que tu prennes le risque de tout détruire par toi-même simplement en débarquant chez lui et en refusant de répondre à ses questions. T'avais peur. Tellement peur. De tout et de rien. Et tu semblais te faire plus petit aux paroles de Francesco, tes épaules s'abaissant, tout comme ton visage, cherchant à rendre ta carrure plus minuscule. Comme si tu souhaitais disparaître, tout simplement. « Je veux pas l'inquiéter », articulas-tu, les yeux dans le vide. Pas qu'il pose des questions, pas qu'il découvre la vérité, qu'il prenne peur ou qu'il te trouve ridicule. Tu ne voulais pas qu'il te laisse tomber. Te retrouver seul. Tu gardas le silence, ne répondant à aucune question car tu savais que la réponse ne plaira pas à ton frère. N'arrivera pas à le convaincre et tu ne voulais pas t'épuiser à répéter la même chose. Encore. Alors tu préférais ne rien dire, le silence contre les lèvres. De petits sanglots épuisés dans le fond de la gorge – le seul bruit que tes lèvres étaient capables de former, à présent. « J'peux essayer », marmonnas-tu. Qui ne tentait rien... « Merci », soufflas-tu à peine, n'ayant pas totalement conscience de l'avoir dit, te redressant lentement. « J'ai un placard au fond, tu peux te mettre dedans », promis tu fermeras pas à clé – t'en avais pas les capacités pour le moment. « Syndrome du héros non ? », soufflas-tu, épuisé, reniflant discrètement. « J'ai déjà été pire et t'étais pas là », t'étais adorable de le lui rappeler. Tant de gentillesse en toi, Tian. Tu ne dis rien, laissant un léger son retentir dans le fond de ta gorge. En discuter après ? Tu savais déjà que tu ne dirais rien. Lui aussi. Pourquoi insister ? Mais t'étais trop fatigué pour rentrer dans le débat. Tu baillas plus ou moins discrètement, tes doigts venant chasser ceux de ton frère bien en retard, avant de te tourner, lui donnant le dos, serrant un oreille contre ton torse, ton chat venant se blottir contre toi. Le sommeil ne tarda pas à t'emporter.





Le réveil était une vraie torture. T'avais mal partout et ton corps était lourd. T'avais la sensation d'avoir bu ton poids en tequila et c'était.. pas agréable du tout. La seule chose agréable était la présence de Tetris à tes côtés et les câlins qu'il t'offrait à peine les yeux ouverts. Tu te redressas sur ton lit, les prunelles voyageant dans la pièce, soucieux de découvrir quelqu'un allongé sur le sol ou même à côté de toi dans le lit. Mais personne. Avais-tu rêvé de Francesco ? De tout ça ? Peut-être qu'il t'avait déposé et qu'il était parti et que tu avais imaginé le reste dans tes songes. Ca t'arrangerait bien – et jusqu'à preuve du contraire, t'allais supposer que les choses s'étaient déroulées ainsi. Tu vivais dans un déni perpétuel. T'extirpant du lit, tu laissas un léger son plaintif quitter ta bouche alors que tu t'étirais. Tu te traînais jusqu'à la cuisine, où tu te préparas un café, Tetris te suivant à chaque pas. Puis tu allas dans le salon, un faible son surpris contre les lèvres alors que tu attrapais le premier truc qui te tombait sous la main – un livre. Tu clignas des paupières, fixant Francesco. « C'était pas un cauchemar... t'es bien là... », encore mieux. Tu soufflas bruyamment, reposant le livre. « Encore un peu et j'aurais... », tu jetas un bref regard vers le livre. Pas la meilleure arme mais... « J'aurais appelé la police pour dire qu'un intrus s'est introduit chez moi », il devait faire quoi ? Te remercier de pas l'avoir assommé avec un bouquin ? Ou de pas avoir prévenu la police ? Sachant que t'avais même pas eu l'idée de le faire, en vrai. Tu restas planté là, les prunelles allant et venant entre lui et le vide. « Ouais c'était sympa cette soirée. Super. Cool. A ne pas refaire prochainement », tu levas le pouce. « Je t'invite donc à te retirer, ton chez toi t'attend », tu avalas une gorgée de ton café, toussotant faiblement, ta main libre indiquant le chemin jusqu'à la sortie.
Tu restais borné, même après plusieurs heures de sommeil.

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Occupation : PDG de son entreprise ExImPort. (import, export)
Résidence principale : Nob Hill au Nord de la ville.
A San Francisco depuis : Sa naissance.
Mes z'amours : Fiancé à Joyce, pas part choix mais par obligation.
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Joyce, le trouble du corps.

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Jade, le passé qui pourrait bien l'éclabousser.



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Tian. Le petit frère à protéger. La douleur au cœur
Il a tant à se faire pardonner avant de redevenir le grand frère qu'il était.


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Tian & Francesco
Francesco ignore si agir de la sorte avec Tian est la bonne solution. De toute façon il y a t-il une bonne solution ou une solution miracle dans leurs cas ? Tout est si fissuré, cassé, brisé entre eux et par sa faute que vouloir recoller les morceaux n'est pas une chose évidente. Mais il ne peut concevoir de laisser son petit frère seul. Autant adulte qu'il soit. Autant entêté qu'il soit. Il finira bien par voir que le geste a été fait et est fait pour son bien. Tant pis si cela prend des jours. Tant pis si durant ces jours le PDG prend en pleine tête les piques du jeune Grimaldi. Parce que malgré la fatigue sa répartie reste au top. Et le plus âgé n'est pas ménagé par le plus jeune. Coups savamment portés lui montrant combien son erreur passé était débile et lui faisant comprendre qu'il y a eu des dommages collatéraux. Beaucoup de dommages. Et que dans ce merdier il n'est au final pas celui qui a perdu le plus de plumes. Tian semble avoir été le plus touché suite à cette histoire. Elle est peut être le facteur déclencheur de tout ce qu'il vit à présent. Même si par le passé certains faits avaient été établi sur ses craintes. Enfin il faut vivre l'instant présent. Et l'instant présent c'est que Francesco va rester avec Tian le temps qu'il faudra. Et tant pis s'il se rebelle et rêve de le mettre à la porte. C'est décidé et l'aîné ne changera pas d'avis. Deux entêtés sous le même toit cela risque fort de faire des étincelles. Cela motivera aussi Tian a reprendre des forces plus vite. A voir la réalité en face. A chercher de l'aide, même si elle ne vient pas de son grand frère.

Et Francesco écoute Tian et toutes ses phrases pour lui faire comprendre qu'il doit partir. Que tout va bien. Qu'il va pouvoir s'en sortir seul. Qu'il n'a pas besoin de lui. Surtout pas de lui à cet instant. Tian souffle, rouspète et Francesco acquisse d'un signe de tête, de .. « Oui je comprends mais je ne partirais pas. Fais toi une raison. » Les voir faire pourrait être amusant, si la douleur ressentie n'était pas aussi grande et profonde. Parce qu'ils ont mal les deux frères, mal de cette distance, mal de cette froideur, mal de cette indifférence. Francesco voudrait tellement que tout soit différent que Tian lui fasse toujours confiance. Que là il se blottisse dans ses bras pour lui : oui j'ai besoin de toi grand frère. Reste et ne me laisse pas seul. Mais c'est un autre discours qui sort de ses lèvres, un discours de rejet. « Tu vas finir par t'épuiser. » Il lui sourit avec douceur tout en le regardant avec tendresse. « A vrai dire quand on va mal on est prêt à accepter bien des choses pour aller mieux. Tu ne crois pas. Alors si c'était l'inverse comme tu le présentes et bien je serais heureux d'avoir mon petit frère chiant à mes côtés pour ne pas être seul, pour ne pas sombrer plus. » Il serait même prêt à avoir Luca, Serena. Mais tout est compliqué. Tout est bien trop compliqué. « Et puis arrête de chercher midi à quatorze heure. Je suis là et je reste là. Quand à quelles choses tu caches et bien  .. » Il se gratte la nuque. « Je pense que ça a à voir avec le fait que tu ne te sentes pas en sécurité en dehors de ton appartement. Pourquoi reste le grand mystère. Peut être que tu en caches la raison ? » Il suppose mais Francesco pense viser juste.

Bien sur il y a l'idée d'aller voir le voisin. Tian revient vite sur sa décision, aller le voir serait aussi une porte ouverte sur la vérité qu'il ne veut pas admettre. Francesco le laisse agir et n'enfonce pas plus le clou, son but n'est pas de le mettre plus à mal, mais juste de lui faire toucher du bout des doigts le fond du problème. Parce que là les questions restent sans réponses. Le plus jeune repoussant toujours et jouant de pirouette adroite pour venir à bout des situations que lui même met en place. « Je comprends. » Et ce n'est pas le PDG qui ira le voir pour savoir si il a remarqué quelque chose au sujet de son frère. Il se dit que Tian aurait du être acteur, il se débrouille bien pour dissimuler et tenir un autre rôle. Celui du jeune homme qui va bien et qui est heureux. Alors que tout s'effrite devant les yeux impuissants de l'aîné. Mais face à une tête de mule ce n'est pas évident. Et une nouvelle le silence se glisse entre eux. Francesco essaie de lire entre les lignes. De lire dans les yeux fatigués de Tian. Sur les traits de son visage qui marque combien il est tracassé malgré son insistance à dire que tout va bien. Cette fois il accepte l'aide. Il le remercie vite, ce qui fait naître un sourire sur les lèvres du plus âgé. Bien sur rien n'est gagné, le coup du placard le montre bien. Mais Francesco sait qu'il doit y aller pas à pas. « Il fera l'affaire. » Mots dits dans un rire, histoire de détendre la situation. Car elle est assez pesante et douloureuse. « Non je ne cherche pas à être un héros, juste à être ton grand frère. » Sa salive se bloque dans sa gorge quand Tian lui dit qu'il a été plus mal et qu'il n'était pas là. « Je suis désolé pour cette absence. Je sais que rien ne réparera cette erreur. Mais je suis là à présent alors ne me repousse pas. Je ne demande pas la lune, ton placard me suffira. » Il veut juste une petite place dans la vie de son jeune frère. Avant de récupérer un jour celle qu'il a tenu par le passé. Et il l'aide à se remettre au lit car c'est le mieux qu'il y a à faire dans cette situation. Il ne s'offusque en rien du mouvement de Tian et il sort discrètement de la chambre pour rejoindre le salon.

Francesco profite de ce temps pour appeler son cousin. Puis il réfléchit à diverses solutions. Il ne peut s'absenter pendant que son frère est endormi. Et partir quand il sera réveiller, même s'il emporte la clé, pourrait lui réserver des surprises. Du coup il appelle sa secrétaire. Lui expliquant vaguement la situation, sans s'étaler. Il lui fait juste une liste de ce qu'il a besoin. Fringues, affaire de toilettes, son ordinateur. Il lui demande d'annuler les rendez vous des jours futurs, et de transférer les appels sur son portable. Il lui précise de garder le silence, au pire de dire qu'il a du partir en urgence pour le boulot. Il ne faudrait pas que l'information qu'il est chez Tian remonte à l'oreille de leurs parents. Le père Grimaldi voudrait savoir pourquoi. Et il ne veut inquiété personne pas tant qu'il ne saura pas ce qui se passe dans la tête du gamin. S'il voit que ça s'éternise, il avisera, au pire ils iront dans son appartement, plus grand et plus pratique. Une fois tous ces détails réglés, il s'occupe du frigo et commande ce qu'il manque niveau courses et se fait livrer. Tu ranges tout une fois la livraison faite et tu prépares un truc pour le réveil de ton frère. Tes affaires sont portées peu après. Tu finis par te poses dans le canapé, essayant de bosser un peu avant d'abandonner l'idée et de fermer les yeux. Tu ne fais pas attention quand Tian se lève. Le sommeil t'ayant un peu pris par surprise. C'est la voix du gamin qui te sort de tes songes. Gamin armé d'un livre ce qui te fait rire. « Tu fais très menaçant ainsi. » Le livre retrouve sa place sur la table. « Je ne fais pas très intrus tu ne penses pas. » Il le regarde et se met à tapoter le coussin du canapé. « Tu peux venir t'asseoir je ne mords pas. Et puis tu es chez toi. » Petit sourire taquin, Tian est toujours aussi adorable. « Mais la soirée n'est pas finie frangin je nous ai préparé un petit truc à manger. Tu vas adorer c'est ton plat préféré. » A part que ce soir cela ne devienne celui qu'il déteste, le plus jeune en est parfaitement capable juste pour embêter un peu plus son frère. « Rentrer chez moi. Impossible. Mes affaires sont là et tu m'as gentiment offert une place dans ton placard. » Francesco lui rappelle vu que Tian a oublié. Puis il se lève pour le rejoindre. Et le prendre dans ses bras en faisant attention à sa tasse. « Tu es sur que le café c'est la boisson qu'il te faut. » Il le regarde. « Tu ne veux pas manger un peu. Tu es tout pâle. Cela te ferait du bien. Et tu as besoin de reprendre des forces. » Parce que la faiblesse s'inscrit dans tous ses traits et pare son corps d'une fébrilité palpable.

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Apparemment c'était trop difficile pour ton frère de comprendre. Comprendre que tu voulais être seul, que tu voulais te reposer sans avoir à te soucier de son regard sur toi, de sa présence dans ton dos. Comprendre que tu ne voulais pas le voir te fixer, ou te demander de parler. T'en avais pas envie. Tu voulais juste être seul pour digérer ce qui c'était passé et laisser le temps filer. Comme tu le faisais d'habitude, tu allais tout mettre de côté et laisser la peur te tirailler les entrailles. Comme d'habitude, tu n'allais le dire à personne, ni même songer à le faire, vivant dans un déni presque trop brûlant pour t'en sortir. Tu faisais l'autruche, tu le savais, mais tu ne voulais pas expliquer. Expliquer rendrait le souci trop vrai. Et t'aurais l'impression de devoir te justifier ou apporter des preuves – et t'en avais pas. Tu voulais être seul, et peu importait combien de fois tu le formulais, la manière dont tu le disais, il ne bougeait pas. C'était frustrant. « J'arrive pas à me la faire, cette raison », marmonnas-tu, le nez plissé dans une fine grimace bornée, incapable d'être ravi à cette idée. Avant, oui. Avant, t'aurais été heureux de passer du temps avec lui, de rire, de profiter. Avant. Plus maintenant. Tout avait changé et tu ne voulais plus. Tu ne pouvais plus. Lui lançant un regard, tu levas un peu les yeux au ciel. « Tu vas finir par m'épuiser », le corrigeas-tu dans un chuchotement, la moue d'un môme qu'on venait de gronder et qui tentait de riposter. « Je suis déjà épuisé », ajoutas-tu dans un souffle, le son de ta voix le confirmant. L'observant sans rien dire un instant, tu te pinças finement les lèvres. « Je ne serai pas prêt à accepter ces choses-là », dis-tu simplement, détournant le regard, bougeant vaguement les épaules, comme pour rejeter physiquement l'idée. T'étais pas sûr qu'il apprécierait, même s'il disait le contraire. « C'est bizarre de pas se sentir en sécurité quand ton idiot de frère te suit comme le pire des criminels », maugréas-tu, le rapproche dans la voix et les sourcils finement froncés. T'en revenais toujours pas qu'il avait fait ça aujourd'hui. Ca te dépassait. Le raisonnement était tellement détraqué.

Tout comme aller voir Kihyun et te réfugier là-bas. L'idée était bonne, belle même, les détails autour beaucoup moins, te forçant à rester chez toi. A éviter les questions, les réponses. Impossible de t'en aller, de fuir, de laisser Francesco derrière. Tu ne voulais pas inquiéter Kihyun, tu ne voulais pas le déranger, l'embêter. Tu ne voulais pas le faire fuir, lui aussi. Tu ne voulais pas être seul. Tu ne pourrais pas être seul. Votre amitié avait tellement mal débuté, tu ne pouvais pas tout gâcher aujourd'hui. Pas comme ça. Pas à cause de tes bêtises encore. Un souffle contre les lèvres, tu secouas un peu le visage, fermant les yeux un instant, une rétorque dans le fond de la gorge. Une rétorque que tu gardas pour toi, masquant les mots par un autre souffle bruyant. Tu baissas les épaules, lui jetant un regard, épuisé. « Ca me sert à quoi que tu sois là maintenant », rétorquas-tu doucement, bougeant encore le visage, les lèvres, avant de lever les sourcils dans un geste de la main. Il était petit ton placard, c'était pour ça que tu lui proposais. Une punition ? Peut-être. Ca n'avait pas l'air de paraître ainsi quand tu l'entendais cela dit. Tu supposais qu'il n'avait vraiment pas vu ton placard. Mais t'avais pas le temps de lui faire le tour, ni l'envie. T'étais juste épuisé et la fatigue t'encercla, te berça, te forçant à dormir. A te reposer. A récupérer.

Les sourcils froncés tu l'observas. Pas un cauchemar mais bien une réalité. « Je peux faire plus menaçant si tu veux », non tu pouvais pas. Y croyait-il ? Tu gardas les sourcils froncés, la moue quelque peu mécontente. « Tu fais très intrus », car t'étais pas sûr que t'avais dit que t'étais content qu'il reste là. Au contraire, t'avais tout fait pour qu'il parte mais il supposait. « Je me sens plus trop chez moi », déclaras-tu, refusant de t'asseoir, secouant le visage, catégorique. « Super », commentas-tu ironiquement, le sourire crispé et la grimace collée au visage. Tu allais finir par retourner te coucher et rester dans ta chambre. Au moins là-bas tu seras tranquille. Et tu allais peut-être faire des heures supplémentaires à la bibliothèque. Faire du bénévolat. Tout pour plus rentrer chez toi le temps qu'il serait là. Le seul endroit où tu te sentais en sécurité... ça te laissait un goût amer en bouche. « J'ai pas faim », articulas-tu. « J'aurais plutôt dit « en te forçant la main » mais bon », tu bougeas un peu les épaules, bougeant vaguement les doigts. Tu le suivis du regard, te décalant à peine en sentant ses bras autour de toi. « J'en suis sûr », soufflas-tu. Non, t'en savais rien mais ça te faisait du bien. Donc t'allais assumer que oui. Tu levas le regard vers lui, le baissant un instant, sentant très bien que ton corps manquait de force et que t'étais encore épuisé. « Je mangerai plus tard », assuras-tu dans un léger mouvement du visage, comme une sorte de promesse muette que tu te gardais de prononcer. « Tu travailles pas aujourd'hui ? », le questionnas-tu, observant un instant ton salon dans une petite moue, perturbé de le voir ainsi dérangé. De savoir ton appartement ainsi perturbé. Ton quotidien ainsi remué. Ca t'agaçait, ça t'épuisait mais ça te donnait aussi envie de pleurer, les prunelles piquant – brûlant. Tu soufflas, ton regard humide s'écartant et tu te décalas. « J'vais prendre une douche », marmonnas-tu, quittant la pièce, posant ta tasse dans la cuisine pour te rendre dans ta chambre, récupérer des affaires et t'enfermer dans la salle de bain. Tu pris ton temps, peut-être un peu trop, ton regard se perdant dans la buée résidant dans la pièce avant de la quitter. Secouant un peu tes cheveux encore mouillés, tu soupiras ensuite, tes prunelles tombant sur Francesco. « T'es toujours pas parti », dis-tu mollement. « Moi qui pensais que t'aurais remarqué que c'était une mauvaise idée de rester », tu partis dans la cuisine, prenant une pomme. « Amuse-toi bien dans mon salon », et tu insistas sur le « mon », lui jetant à peine un regard en passant, tes pas te menant jusqu'à ta chambre. « Ici c'est interdit. Déjà que tu t'imposes et tu restes sans ma permission, n'entre pas dans ma chambre comme si t'étais chez toi », prononças-tu, le visage tourné vers le salon. Tu souris doucement en voyant Tetris qui t'attendait, et tu n'attendis pas avant de te poser sur ton lit, tes doigts massant ton front, passant sur ta nuque, une sorte de malaise physique qui te prenait aux tripes. « T'es toujours là ? », que tu demandas, le regard vers le plafond. T'avais pas entendu la porte d'entrée. « Triste », soufflas-tu, te laissant tomber sur ton lit, délaissant ta pomme sur la table de chevet, un souffle lourd aux lèvres. « J'suis tellement fatigué », marmonnas-tu, tes phalanges perdues sur la robe de ton chat, qui s'installait tout contre toi. « Toujours là ?? », demandas-tu dans le vide, un son plaintif aux lèvres. Tu fronças le nez dans une moue boudeuse, donnant alors le dos à la porte que tu avais tout de même laissé ouverte, calant Tetris dans tes bras. Et tu soufflas encore.


@Francesco Grimaldi
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