Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €


Le Pardon [Terrence]

Liam McKenzie
Liam McKenzie
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 467
Avatar : Lucky Blue Smith + dysphoriart
Le Pardon [Terrence] Tumblr_nkeekcjAlr1rmsoypo4_250
Age : 27
Occupation : Photographe & Mannequin
Résidence principale : Un appartement bien entretenu dans le quartier Westside de la ville.
A San Francisco depuis : Toujours, malgré quelques voyages ici et là...
Mes z'amours : Elena | Ex-Fiancée, Amour Brisé, dans un accident survenu en 2016. Amour jamais oublié, fantôme qui le retient, ailes brisés.
Mes sujets :  Le Pardon ft. Terrence

 Life is full of surprises ft. Luca

Découverte ft. Elyanna

 Quiproquo ft. Declan

 Before you go ft. Milo

 Tea time ft. Sun-Jae


Mes relations : Terrence | Responsable de l'Accident, mais aussi Réponse aux Question... Celui qui l'intrigue, celui dont il a toujours été trop curieux de savoir: Pourquoi?

Ignazio | Simple client au début, qui devient vite une source de... incompréhension. Explication? À suivre...

Declan | Ennemi sur un quiproquo, tempête quand ils sont ensemble.

Luca | Policier lors de l'accident, devenu comme un confident, un réel soutient.

Elyanna | Cliente, mais aussi, lentement, une bonne amie.

Lane | Confident et ami

Milo | Ami, et désormais un vrai lien les unit depuis un certain événement. Protégé et ami proche.

Adore | Amie proche, soutient énorme dans sa dépression.

Miles | Frère de coeur, Ami de longue date

Sun Jae | Psy, Ami Proche



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t234-liam-mckenzie-moi-j

Le Pardon

J'ai tenté de te haïr, mais la colère est partie. J'ai tenté de t'oublier, mais j'ai continuer à chercher. J'ai tenté de te pardonner, mais c'est plus compliqué que ça. J'ai tenté de m'oublier, mais je suis encore en vie.
Liam & Terrence

Depuis ce fameux jour où MiguelAngelo a eu bien plus de courage que toi de t’écrire après tes paroles échangées devant une caméra, lors de ton dernier interview, tu te sens nerveux, bien plus que les derniers mois de ta vie. Pourtant, tu avais toujours été un jeune homme assez nerveux, surtout depuis l’accident. Assez renfermé, introverti, tu n’avais pas toujours été doué pour exprimer tout ce que tu ressentais, et depuis cinq ans, dire que c’était encore plus compliqué qu’avant n’était qu’un euphémisme. Depuis qu’Elena avait quitté ta vie aussi brusquement qu’on arrache le cœur de quelqu’un, tu avais été longtemps que l’ombre de toi-même. Pendant deux ans, tu avais été entre le coma et réalité. Si les premiers mois, tu les avais réellement passé dans le coma, par la suite, tu avais dû faire beaucoup de réhabilitation à l’Hôpital pour pouvoir, aujourd’hui, marcher, te mouvoir presque normalement. Si la douleur était encore présente parfois, le fait que tu puisses te tenir debout, te déplacer, était déjà un très grand pas en avant, vu qu’après ton accident, tu avais perdu l’usage de tes jambes. Tu avais ensuite passé une longue année de thérapie, thérapie que tu suivais encore à l’heure actuelle. Dire qu’elle t’avait aidé était bien vrai, dire que tu ne souffrais plus serait mentir. Les marques sur tes bras et tes cauchemars en sont bien la preuve. Si la douleur était moindre, elle revenait parfois, comme une déchirure dans ton cœur. Pourtant, tu fournissais vraiment des efforts, surtout dernièrement pour reprendre ta vie en main. Tu avais repris ton job de photographe à temps plein depuis quelques mois, assez pour payer ton appartement que tu partageais avec tes colocataires, et tu avais aussi, depuis ce fameux interview, reprit lentement quelques contrats en mannequinat. Ton corps, étant de plus en plus soignée, pouvait désormais de nouveau être présentable sur les photos. Et toi aussi, tu avais repris un peu plus sur toi, assez pour sourire quelques instants devant une caméra. Tu reprenais le contrôle de ta vie, car tu le devais. Tu devais apprendre à pardonner. À toi, à lui, au monde.

Mais depuis les SMS échangés lors de votre bref échange, tu te sens nerveux, inquiet. Au fond de toi, tu sais très bien que c’est important. Malgré les dires de ta mère, tu sais que tu dois avancer, mais surtout, trouver des réponses. Et au fond de toi, tu sais que cet homme, qui qu’il soit, pour avoir écouté le procès en boucle, pour avoir vu combien son regard avait été triste, il ne pouvait pas bien dormir le soir, comme toi. Il devait être hanté par cet accident. Tu voulais croire que, lui aussi, cherchait des réponses, attendait un pardon de ta part, quelque chose qui lui permettrait d’avancer, comme toi tu attendais de lui. Tu ne savais pas trop quelles réponses attendre, ni si cela allait vraiment t’aider, mais tu savais que tu devais le faire. Tu le sentais. Tu ne voulais pas lui faire revivre des mauvais souvenirs, tu n’avais pas envie de lui faire du mal : Tu n’avais jamais été quelqu’un voulait le mal, Liam, même à cet instant, à celui qui t’a retiré ta Elena. Tu as juste envie de comprendre. Tu as envie de réaliser l’ampleur du désastre, cette nuit-là. Mais tu as peur, tu angoisses des réponses qu’il va t’apporter. Tu as dû rester des longues minutes sous la douche, rendu bien froide, à essayer de calmer ta crise d’angoisse, pour ne pas alerter tes colocataires. C’est difficile. Ta mère t’aurait interdit cette rencontre, sans aucun doute. Elle trouve ça idiot, irresponsable. Elle dit que cela ne refera que revivre les mauvais souvenirs, mais ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’ils ne sont jamais partis. Le fantôme reste. Il reste toujours.

Tu sors de la douche après tu ne sais combien de temps. Tu enfiles des habits, tu essaies de porter quelque chose de bien, et pourtant, tu es toujours aussi paniqué à l’idée de rencontrer cet homme. Une fois habillé, tu ramasses tes choses importantes. Tu prends tes médicaments, contre tes maux, ton anxiété et ta dépression. Tu prends un livre, au cas où que tu as le temps de lire, sachant très bien que tu ne liras pas. Tu finis par te mettre en route, comme souvent, à pied. Tu sursautes quand une voiture passe trop prêt de toi, prit dans ton monde. Tes pas sont lents, ton regard observe, sans rien voir. Aujourd’hui, encore plus que d’autres jours, la bague de fiançailles, que tu ne retires que rarement, semble te peser bien plus lourde à ton doigt.  Tes jambes te font mal, mais tu continues à marcher, sachant qu’une partie vient de ton angoisse. Comme souvent lorsque tu as rendez-vous quelque part, tu arrives avant l’heure, préférant toujours partir tôt vu que tu y vas à pied. Tu te diriges vers le Palace Hotel, regardant la beauté des lieux, comme toujours ayant adoré observer le monde, tout simplement. Mais cette fois-ci, ton regard est trop perdu pour vraiment admirer quoique ce soit. Tu rejoins un banc, non loin, pour t’y laisser tomber. Tu ramènes tes jambes proches de toi, tout en observant le ciel. Le pardon. Un concept difficile à accorder, et pourtant à la fois si important. Le pardon d’un autre, le pardon de soi. Tu ne sais pas combien de temps passe, sans doute pas beaucoup de minutes, avant que tu sens tes iris se baisser de nouveau vers l’homme que tu reconnais pour avoir cherché tant d’informations sur lui. Celui que tu as détesté, celui que tu as voulu frapper, celui que tu as voulu fuir, celui qui t’a intrigué pendant des années, celui qui a tout déclenché, celui que tu as envie de rencontrer aujourd’hui.

Comme un automatisme, tu te lèves du siège où tu étais assis pour aller le rejoindre, sans savoir quoi dire, sans avoir quoi faire. Avant, tu l’aurais frappé, tu lui aurais crié dessus. Aujourd’hui, tout ce que tu vois, c’est un homme. Quelqu’un brisé par un accident qui a trop couté. Aujourd’hui, tout ce que tu ressens, c’est l’angoisse, le vide, l’incompréhension, la peur, la tristesse refoulé derrière une colère. Aujourd’hui, tu es perdu entre toutes tes émotions. Tes pas s’arrêtent à sa hauteur, ton regard croise le sien, et tu aurais espéré y lire quelque chose qui aurait expliqué ta colère, mais encore une fois, tu n’y voies rien. Aucune joie, aucune satisfaction. Tu sens tes jambes tremblées un peu, pendant que ta main serre un peu plus ton sac contre toi. Tu entrouvres les lèvres, mais aucun son ne sort. Parce que rien n’aurait pu te préparer à cette rencontre… Rien. Tu sens ta respiration s’arrêté un moment, difficile. Tu baisses les yeux, voulant te giffler pour te faire réagir. Tu détestes ça. Tu te détestes d’être aussi faible. Ton regard se mouille un peu, perdu, et enfin, cette réaction arrive à te faire parler : « D-Désolé… J’ai longtemps penser à cette rencontre, je l’ai imaginé… des centaines de fois, mais… désormais que j’y suis, rien ne me vient… » C’est étranglé, murmuré, désolé. Tu as envie de le haïr, ça serait bien plus simple… mais à la fois, ça ne serait aucunement toi. Tu as envie de le détester, mais tu sais que tu ne peux pas. Tu ne veux pas. Pas forcément. Parce que ça serait trop lourd à porter. Parce que ce n’est pas ça, la fin que tu veux.

Terrence Delaney
Terrence Delaney
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : elle
Messages : 222
Avatar : michael fassbender + @Aloysia
Le Pardon [Terrence] Tumblr_inline_oc97rrMoVH1rifr4k_500
Age : 43
Occupation : Propriétaire des écuries Ferrari dont il a repris la gérance après sa sortie de prison en collaboration avec son frère Jack.
Résidence principale : Kentfield dans une résidence excentrée de San Francisco, au calme.
A San Francisco depuis : 1987.
Mes z'amours :
Le Pardon [Terrence] Tumblr_oiegy481A91qeyqvxo4_500
TESARO

Celui avec qui il voyait sa vie passer à ses côtés. Celui qu'il a quitté pour le préserver. Le deuil est difficile à faire. Il reste encore le seul à avoir cette place dans sa poitrine.

Infos sur le personnage :
# ancien pilote de course automobile (GP2 Series)
# a causé un accident en essayant d'aller rejoindre son compagnon passé à tabac par des homophobes.
# a passé trois ans en prison avant d'avoir une réduction de peine
# ne conduit plus sur route, uniquement sur circuit, mais ne peut plus conquérir.
# est hanté par la nuit de l'accident
# est obsédé par le survivant de son accident, victime collatérale de son accident.
# compose et écrit ses propres chansons en secret

Mes sujets :
Mai 2021 :
Ignazio (1) - en cours.
toi ?


Mes relations :
Le Pardon [Terrence] BFYh
FRATELLINO (pnj)
L'homme de sa vie, son meilleur ami et frère de coeur et d'adoption.

Le Pardon [Terrence] Tumblr_inline_o2gjolSWkd1tcl2al_500
AUGUSTO
Ce second frère que la vie a mis sur sa route à une époque où il en avait besoin.

Le Pardon [Terrence] Giphy
CHARLIE
Cet homme auquel il est rattaché sans même le savoir, qui pourrait devenir un ami si le destin le veut.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t56-terrence-radioactive
L’équilibre est une chose précaire. Il peut être basculé à tout instant. Terrence avait cru retrouver un semblant de stabilité que ce soit tant psychologique, physique, vie personnelle et vie professionnelle. Sa maladie était une épée de Damoclès qui pouvait s’abattre à tout instant, mais en aucun cas, il aurait imaginé que son passé viendrait ébranler toute son existence. Pourtant, il avait suffi d’une interview pour que cela soit le cas. Du jour au lendemain, son drame avait refait la une des journaux. Des demandes d’interviews arrivaient par dizaine dans sa boite mail tous les jours. Parfois même certains finissaient par tenter leur chance à la porte de son domaine. Ce théâtre, il l’a déjà vécu au moment de l’accident. Il savait que ça pouvait revenir à tout instant. Il en avait parlé ouvertement à sa psychologue. Les cauchemars liés à l’accident revenaient tarauder ses nuits. Il semblait trouver un semblant de repos lorsqu’Ignazio était à ses côtés, mais il revenait bien assez vite. Il en était arrivé à la conclusion qu’il devait une réponse à ce jeune homme. Aujourd’hui, il était malade, mais émotionnellement stable dans une certaine mesure. Il ne lui en voulait pas de s’exprimer de la sorte en public. Il avait vu l’interview et son expression lui avait remué les tripes. Il était perdu. Autant qu’il avait pu l’être à la suite de l’accident et durant ses années d’emprisonnement, même jusqu’à ce dernier mois. Il avait besoin de réponses et aujourd’hui, il se sentait capable de lui en donner, de faire face à toute émotion qu’il pourrait ressentir à son égard tant que ça pouvait aider ce jeune homme à avancer. Il lui devait au moins cela. C’est pour cela qu’il avait fait jouer ses contacts. Des amis de longues dates avaient fait fonctionner leurs réseaux pour lui transmettre les coordonnées de Liam McKenzie. Ce nom qu’il n’avait pas oublié, qui était encore logé dans sa mémoire à chaque fois que les souvenirs du procès revenaient à son esprit. L’échange de SMS est une épreuve en soi. Il craint d’être maladroit, de faire plus de mal que de bien. Pourtant, il sait que pour s’assurer qu’il puisse enfin avoir des réponses, il va devoir mettre cartes sur table. C’est un exercice pour lui qui est naturellement introverti et qui a du mal à parler de ces émotions. L’attente accentue sa fébrilité, quand bien même il s’efforce de se préparer à la confrontation. Ignazio par sa douceur et son humour cherche à lui arracher des rires, mais ils meurent rapidement alors qu’il vient se perdre dans sa tendresse. C’est ce dont il a besoin. Il n’a jamais été aussi fébrile qu’il ne l’est à cet instant alors que l’échéance approche. Jack son frère prend la relève lorsque les obligations d’Ignazio l’oblige à s’éloigner de lui. Il ne lui viendrait même pas à l’esprit de l’empêcher de le faire, car il a conscience qu’il a de la chance. Lui a toujours Ignazio dans son existence. Liam a perdu celle qu’il aimait par sa faute. Dans quel état serait-il si un accident lui arrachait Ignazio ? Il n’ose l’imaginer. Sa nature si pragmatique serait-elle mise en péril ? Est-ce qu’il ne voudrait pas tuer la personne qui est responsable de sa disparition, qu’importe ses raisons ? Il ne saurait le dire. Il s’est toujours interdit de songer à l’éventualité qu’il a manqué de le perdre aussi, que son coma l’a empêché d’avoir cette réponse pendant des semaines. Pourtant, lui a eu la chance de l’avoir à son réveil, blessé, écorché, mais bien vivant. Liam s’est réveillé seul, sans elle. Il sait que cela ne sert à rien de se torturer l’esprit avec des choses qu’il ne maitrise pas. Pourtant, il ne peut rester imperméable aux émotions d’autrui, de ce jeune homme qui a tout perdu. C’est pour cela que malgré la boule de stress qui a envahi sa poitrine, il finit par demander à son chauffeur de rejoindre le point de rendez-vous. Ses cheveux sont plus longs qu’en accoutumé. Sa barbe a repris de la place sur ses joues de quelques centimètres de plus. Il porte une simple chemise en lin et un jean, qui ne masque pas sa perte de poids des derniers mois. Il n’a jamais été épais, mais il flirte avec l’IMC de la maigreur depuis sa rechute. Cela aussi, il s’y est acclimaté, même s’il s’efforce de faire attention. Jack lui a proposé d’être avec lui, mais il gentiment refusé. Il échange avec lui quelques SMS pour tenter de voir l’approche qu’il devrait avoir, tout en sachant qu’une fois devant Liam, il ne saura plus agir convenablement. C’est une chose de tenir un rôle dans le monde du travail, mais faire face à la conséquence de sa plus grande erreur, c’est une autre histoire. Il faudrait être inhumain pour être certain de sa posture. Aucun retour en arrière est possible lorsque son chauffeur stationne son véhicule devant l’entrée de l’hôtel. Il s’extirpe de la berline en puisant dans ses maigres forces. Il se tient droit, digne, mais résolument fébrile. Il regarde l’heure à sa montre, glisse naturellement son téléphone dans la poche de son jean, prêt à se jeter dans l’arène. Ses mains sont moites, sa respiration est lourde et difficile. L’inconnu le met mal à l’aise, lui qui n’a jamais eu peur de rien. Il ne sait pas ce qu’il peut bien faire pour aider une âme meurtrie à aller mieux. Il l’a fait avec Ignazio, Jack, mais il n’était pas responsable de leurs maux. Pour Liam, c’est différent. Finalement c’est ce dernier qui vient vers lui, qui pénètre dans son champ de vision et crée le premier contact visuel. Il est si jeune. La moitié de son âge. A peine la vingtaine entamée. Cela l’ébranle de faire face à ce jeune homme mal assuré, les larmes aux yeux, tiraillé par mille et une émotions qui le submergent. Il l’écoute silencieusement et avec politesse. « Je comprends. » Un murmure qui peine à se faire entendre à son tour. Il inspire profondément pour camoufler son trouble, reprendre le fil de ses émotions pour tenter de préserver ce jeune homme. « Je te propose qu’on rentre et qu’on s’installe. Te laisser le temps de te poser, faire le tri dans tes pensées. J’ai tout mon temps. Je répondrais à toutes tes questions. Si tu en as. Si tu as envie de les poser. Je ferai de mon mieux si c’est le cas. » Ses phrases sont courtes. Chacune d’entre elles s’arrachent de sa bouche de manière posée, mais il est aisé d’entrevoir que cet instant est également pénible pour lui. Seulement, il est le plus vieux. Il a naturellement le besoin de protéger ce jeune homme alors il s’applique dans l’exercice. Sa main vient se tendre pour l’inviter à avancer, ouvrir le chemin vers le hall de l’hôtel, mais également vers le bar où ils pourront prendre place, commander quelque chose pour se détendre, trouver une échappatoire durant quelques minutes avant de pouvoir vraiment approfondir l’échange, toucher ce sujet qui leur fait tant de mal depuis des années.  
Liam McKenzie
Liam McKenzie
Peace and love
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : Elle
Messages : 467
Avatar : Lucky Blue Smith + dysphoriart
Le Pardon [Terrence] Tumblr_nkeekcjAlr1rmsoypo4_250
Age : 27
Occupation : Photographe & Mannequin
Résidence principale : Un appartement bien entretenu dans le quartier Westside de la ville.
A San Francisco depuis : Toujours, malgré quelques voyages ici et là...
Mes z'amours : Elena | Ex-Fiancée, Amour Brisé, dans un accident survenu en 2016. Amour jamais oublié, fantôme qui le retient, ailes brisés.
Mes sujets :  Le Pardon ft. Terrence

 Life is full of surprises ft. Luca

Découverte ft. Elyanna

 Quiproquo ft. Declan

 Before you go ft. Milo

 Tea time ft. Sun-Jae


Mes relations : Terrence | Responsable de l'Accident, mais aussi Réponse aux Question... Celui qui l'intrigue, celui dont il a toujours été trop curieux de savoir: Pourquoi?

Ignazio | Simple client au début, qui devient vite une source de... incompréhension. Explication? À suivre...

Declan | Ennemi sur un quiproquo, tempête quand ils sont ensemble.

Luca | Policier lors de l'accident, devenu comme un confident, un réel soutient.

Elyanna | Cliente, mais aussi, lentement, une bonne amie.

Lane | Confident et ami

Milo | Ami, et désormais un vrai lien les unit depuis un certain événement. Protégé et ami proche.

Adore | Amie proche, soutient énorme dans sa dépression.

Miles | Frère de coeur, Ami de longue date

Sun Jae | Psy, Ami Proche



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t234-liam-mckenzie-moi-j

Le Pardon

J'ai tenté de te haïr, mais la colère est partie. J'ai tenté de t'oublier, mais j'ai continuer à chercher. J'ai tenté de te pardonner, mais c'est plus compliqué que ça. J'ai tenté de m'oublier, mais je suis encore en vie.
Liam & Terrence

Au fond, tu avais toujours su que le bonheur, comme la vie, était quelque chose de fragile. Même enfant, c’était toujours quelque chose que tu avais compris, étant parmi les enfants à vivre avec une certaine tristesse toujours dans leur regard. Tu n’avais jamais été du genre à te battre pour tes convictions, ni même à garder la tête haute, lorsque durant ta scolarisation, tu te faisais intimider. Ta fiancée avait toujours été meilleure que toi pour croire en la vie, et surtout, être ta flamme optimiste dans ce monde parfois un peu trop obscur à tes yeux. Tu étais pas mal un adolescent triste, à votre rencontre, et tu t’étais beaucoup développée, tu avais grandi, maturé, à ces côtés, mais aussi beaucoup durant ta formation en tant que mannequin, et dans ton travail de photographe. Passer tes journées à prendre des photos de la vie, des gens, de leur bonheur, même éphémère, avait fini par te faire réaliser que, même si le bonheur ne durait pas toujours, rien ne t’empêchait de le festoyer jusqu’à sa dernière goute. Tu l’avais cru, pour elle, pour toi, puis du jour au lendemain, aussi brusquement qu’un éclair qui frappe le ciel, tout avait brisé. Sa vie, la tienne, votre futur. Et aujourd’hui, si ton corps en était encore marqué, c’était surtout ton âme qui devait apprendre à vivre, et à pardonner pour avancer. Quelque chose de bien plus difficile à faire, pardonner, que d’apprendre à vivre en faisant attention à ces jambes. Et pourtant, avec les années qui s’étaient écoulés, ta rancœur avait laissé place à un sentiment d’inquiétude, de colère, de tristesse, de questionnement, face à cet homme dont tu n’avais encore jamais croisé sa route, pour plusieurs raisons. Manque de temps, manque de courage, manque de circonstance… Tu avais longuement repoussé cette fameuse date, de ta rencontre avec cet homme qui avait pourtant perturbé jusqu’à tes plus profonds rêves. Qui avait envahi tes pages pendant un moment, à la recherche d’information sur cet homme.

Après questionnement, remise en question, et multitude retour en arrière, tu t’étais souvent demandé si c’était réellement une bonne idée de rencontrer l’homme ayant causé cet accident. Tu t’étais demandé si au fond, tu avais vraiment envie de savoir ce qui c’était passé, cette nuit de l’accident, si tu étais prêt à avoir la vraie histoire. Ta mère avait tenté, par de nombreux moyens, de te faire renoncer à rencontrer cet homme. Elle t’avait dit que cela ne résoudrait rien, sauf rouvrir une plaie encore trop fragile. Ton père n’avait rien voulu entendre, persuadé que son fils était rendu un moins que rien. Mais la décision finale t’était revenu, et c’est ce qui t’avait amené à poser pied aujourd’hui, ici, devant l’hôtel. Tu aurais très bien pu ne pas répondre à ces messages, mais désormais, il était trop tard pour reculer. Tu savais au fond que c’était la bonne décision, que tu devais le faire, que c’était le dernier pas vers le cheminement de la délivrance, du pardon, de la continuité. Mais face à lui, tu es démuni. Tu redevins ce garçon insécure, qui cherche ces mots, même si tu avais tenté de te préparer à cette rencontre. Mais face à cet homme, qui a le double de ton âge, tu ne sais quoi faire. Il a pourtant les traits doux, ceux que tu aurais donné à un grand frère. Il a une voix faible, douce, que tu aurais trouvé apaisante dans d’autres circonstances. Oui, il avait tout pour être un de ces hommes que, dans une autre vie, tu aurais apprécié. Apprécié… Ce mot était difficile, voire impossible à imaginer, vu tout ce qu’il t’avait pris, et pourtant, quand ton regard croise celui qui semble aussi fatigué, aussi triste et démunit que le tien, tu ne ressens aucune colère, aucune force, juste une vague de tristesse immense. Parce que devant toi, tu fais face à ton reflet, et rien ne t’avait préparé à ça, même si tu savais très bien qu’il avait accepté sa sentence sans rien dire. L’entendre et le voir, c’était deux choses bien différentes. Alors lorsqu’il tend la main vers l’hotel, et le bar surtout, tu sens une vague de je-ne-sais-quoi te parcourir. C’est tendre comme geste, et autant tu aurais souhaité le détesté, autant tu en es incapable. Tu as passé les premières années de ta vie à le détester, désormais, tu ne vois que la tristesse. Alors tu emboites son pas, et vous traversez le bar pour vous installer à une table, un peu éloigné du reste du monde. Avec misère, tu arrives à commander un café, la voix tremblante. Tu ne sais pas comment, mais tu y arrives. Tu ne prends pas d’alcool, malgré que tu aurais eu envie. Lane n’aurait pas voulu que tu t’abaisses à ça.

Ton café entre tes mains moites, tu n’as pas encore réussi à relever les yeux vers l’homme depuis que vous vous êtes assis dans le bar. Tu te sens idiot : c’est toi qui lui as demandé de venir, et pourtant, tu te sens incapable de dire quoique ce soit. Tu viens essuyer tes mains sur ton pantalon quelques fois, tout en gardant la tête bien baisse. Ton souffle est difficile, et tes mots sont coincés. Tu te sens si mal, et tu te dis que tout aurait été si simple si tu avais pu passer ta vie à le haïr, sans jamais le rencontrer. Mais la vie était plus que ça. Et les choix plus vastes que détester ou non. Tes questions se bousculent, tes maux se percutent. Tu repenses, encore et encore, aux paroles de ta mère, qui t’avait dit de ne pas y aller, de ne pas tenter de joindre cet homme. Mais tu le sens. Tu sais que c’est ce que tu devais faire. Ce que tu dois faire. « Tu conduis encore? » Ta question traverse tes lèvres, sans même que tu t’y attendes, ni même que tu ailles penser à cette question. C’est sorti comme un automatique, comme une question brulante que tu ne sais même pas si tu veux entendre la réponse. Pourtant, les mots sont sortis, et enfin, tu relèves les yeux vers Terrence pour croiser son regard. Vos regards se percutent, se trouvent, et tu sens encore une fois cette tristesse qui fait écho à la tienne. « Tu… tu étais un pilote de course, non? » Tu sais que oui. Tu le sais, et pourtant… « Tu connaissais les voitures mieux que quiconque… » Ta voix ne transmet aucune colère, juste une incompréhension, une fatigue, un désarroi. « Je ne comprends pas… »
Et tu es fatigué de nager dans l’incompréhension.

Terrence Delaney
Terrence Delaney
Warriors
en savoir plus sur moi
Pronom IRL : elle
Messages : 222
Avatar : michael fassbender + @Aloysia
Le Pardon [Terrence] Tumblr_inline_oc97rrMoVH1rifr4k_500
Age : 43
Occupation : Propriétaire des écuries Ferrari dont il a repris la gérance après sa sortie de prison en collaboration avec son frère Jack.
Résidence principale : Kentfield dans une résidence excentrée de San Francisco, au calme.
A San Francisco depuis : 1987.
Mes z'amours :
Le Pardon [Terrence] Tumblr_oiegy481A91qeyqvxo4_500
TESARO

Celui avec qui il voyait sa vie passer à ses côtés. Celui qu'il a quitté pour le préserver. Le deuil est difficile à faire. Il reste encore le seul à avoir cette place dans sa poitrine.

Infos sur le personnage :
# ancien pilote de course automobile (GP2 Series)
# a causé un accident en essayant d'aller rejoindre son compagnon passé à tabac par des homophobes.
# a passé trois ans en prison avant d'avoir une réduction de peine
# ne conduit plus sur route, uniquement sur circuit, mais ne peut plus conquérir.
# est hanté par la nuit de l'accident
# est obsédé par le survivant de son accident, victime collatérale de son accident.
# compose et écrit ses propres chansons en secret

Mes sujets :
Mai 2021 :
Ignazio (1) - en cours.
toi ?


Mes relations :
Le Pardon [Terrence] BFYh
FRATELLINO (pnj)
L'homme de sa vie, son meilleur ami et frère de coeur et d'adoption.

Le Pardon [Terrence] Tumblr_inline_o2gjolSWkd1tcl2al_500
AUGUSTO
Ce second frère que la vie a mis sur sa route à une époque où il en avait besoin.

Le Pardon [Terrence] Giphy
CHARLIE
Cet homme auquel il est rattaché sans même le savoir, qui pourrait devenir un ami si le destin le veut.



     https://callmebyyourname.forumactif.com/t56-terrence-radioactive
Tu conduis encore ? Cette question à le mérite de le prendre de court tout en lui semblant évidente. Il y a tant de sous-entendus sous cette question. Il évite de songer à ce qu’elle renvoie, car elle ne ferait que rendre cet échange pénible. Il déglutit tout simplement, car il sent une boule se former au creux de son estomac. Ce jeune homme choisit cet instant pour venir chercher son regard, continuer cet interrogatoire dont il a besoin pour tâcher d’aller de l’avant. Cet interrogatoire auquel il a consenti à se plier, car il a conscience que ce jeune homme en a besoin pour aller mieux, pour faire son deuil. Son incompréhension lui brise le cœur, car elle fait écho à la sienne. Il s’est repassé des millions de fois la scène. Il la revoit dans ses songes lorsqu’ils sont agités. Il pourrait à présent détailler chaque milliseconde de cet instant qu’il n’a pas pu éviter. Pourtant, les réponses lui échappent encore à ce jour. Il s’agit d’un enchevêtrement d’éléments qui les ont menés à cet accident. Cet accident qui a goûté la vie à une jeune femme qui avait toute une vie devant elle. Une vie dont il l’a privé pour toujours. Cette pensée fait trembler son regard alors qu’il laisse échapper un soupir ébranlé. Il s’intime à inspirer profondément pour trouver la force et le courage de répondre à ces questions, à lui faire face, sans se cacher. « Je… Je ne conduis plus. » Il lui indique dans une voix rauque alors que ses prunelles viennent se perdre dans les siennes. Pour l’ancien pilote qu’il est. C’est une torture parce que la vitesse était une composante de sa vie. Elle faisait partie de lui, de son identité. Une identité qu’il n’avait plus depuis cet accident. « Je ne sais pas si je reprendrais un jour. » Sans doute parce que lorsqu’il grimpe derrière un volant, les flashbacks reviennent et il est possédé par des tremblements qui lui retournent les tripes. Il déglutit en venant glisser ses doigts dans sa chevelure courte, s’y accrochant pour dévoiler des pans de son histoire, de son passé, de son présent. « Je suis encore prisonnier de cet accident. » Il lui avoue en revenant chercher son regard. Il ne cherche pas à se plaindre, à se victimiser, mais il émet juste sa réalité. « J’aimerai pouvoir te donner une réponse claire. Qu’elle puisse avoir du sens pour toi, mais la seule chose que je puisse faire et de te parler de ma déduction, de ma réalité à cet instant où tout a basculé. » Il ajoute dans un murmure alors qu’il s’intime à prendre une grande inspiration. Ses phalanges retrouvent la tasse autour de laquelle elles viennent se lier pour se laisser habiter par la chaleur qui s’en dégage. Afin qu’elle réchauffe son corps qui lui semble gelé à cet instant. Il sent ses émotions gangréner son énergie, ses forces physiques. « Je n’étais pas en état de conduire. Ma vanité m’a fait croire le contraire, mais j’étais bouleversé. Bouleversé par une agression. L’agression de la personne qui partageait ma vie. Elle avait été passée à tabac alors que je revenais d’un voyage d’affaires. Elle était inconsciente, dans le coma et je ne voulais qu’une chose : la retrouver, m’assurer qu’elle me revienne. Je n’avais que ça en tête. La rejoindre. La toucher. Retrouver son grain de peau. » Les mots s’échappent difficilement de ses lèvres. Les phrases sont courtes, car elles peinent à se dévoiler. « J’étais loin d’imaginer. D’imaginer que cet accident aurait lieu. Que je deviendrais ce meurtrier. Ce meurtrier qui t’a privé de la personne que tu aimais. » Sa voix n’est que murmure alors que ses prunelles empreintes d’une émotion qu’il ne peut taire viennent se perdre dans celles de ce jeune homme. Un soupir tremblant s’échappe de ses lèvres. Sa version est enfin mise à jour. Juste pour lui. Pour qu’il sache. Il ne s’excuse pas. Il n’oserait pas le faire. Ce serait que des mots. La vérité serait toujours la même. Il doit vivre avec le poids de la culpabilité et il a accepté ce fardeau. Il ne s’en dédouanera pour rien au monde. Aujourd’hui, elle fait partie de lui, de son identité. Sans doute pour le restant de sa vie.
Contenu sponsorisé
en savoir plus sur moi


     
 

Aller en hautAller en bas